Pop Culture : Nouveaux Sommets, Cet obscur objet de délire, Énergie garantie

Nouveaux Sommets

Après Cinéma Russie 1, 2, 3, 4, 5, Hector Zazou rencontre Nanook, TRANSIT GIV, Alexandre Sokourov Documentaires Russie, Cyberculture Cybercritique, la programmation particulièrement foisonnante que nous offre Antitube dans le cadre de son 10e anniversaire se poursuit avec la présentation de la quatrième édition des Sommets du cinéma d’animation, réunissant une vingtaine de films sélectionnés par Marco de Blois, de la Cinémathèque québécoise, comme les meilleurs de la dernière année à l’échelle internationale (Singapour, États-Unis, France, Allemagne, Pologne, Japon, Russie, Belgique, Royaume-Uni et Québec).

Dans un premier temps, on pourra y voir Crocodile Journals, histoire d’un saurien qui veut infiltrer les humains; The Moon and the Son: An Imagined Conversation, où le réalisateur rend hommage à son père; l’humoristique Révolution des crabes, récipiendaire du prix du public à Annecy et à Ottawa; cNote, donnant dans l’expressionnisme abstrait; Le Couloir, qui développe une énigme en milieu de travail; Un jour ordinaire pas comme les autres, tournant autour de l’explosion d’une télévision; Morir de amor, ou les souvenirs de deux perroquets sur fond de chanson accrocheuse; Spécialité de la maison, prix du meilleur court-métrage narratif à Ottawa; et Tower Bawher, coup de chapeau aux artistes constructivistes russes; des films qui feront l’objet du programme de 14 h, s’adressant à toute la famille.

Puis, à 19 h, le second programme, visant davantage les adultes, rassemblera Le Vieux Crocodile, une allégorie signée Koji Yamamura; Overtime, racontant les derniers adieux de marionnettes à leur manipulateur; Novecento: Pianiste, adaptation du texte d’Alessandro Baricco; Dehors novembre, vision personnelle de la chanson des Colocs; 9, qui fera bientôt l’objet d’un long métrage produit par Tim Burton; Milch, sur la vie d’un enfant de l’ex-URSS; The Curse of the Voodoo Child, où la maternité se conjugue sur une musique de Jimi Hendrix; Moodswing, film noir en forme de règlement de compte; City Paradise, mettant en scène un Londres surréaliste; Die Toten Hosen: Walkampf, vidéoclip aux accents psychédéliques; ainsi que Brand Spanking et Learn Self Defense, satires à saveur sociale. Les 26 et 27 novembre, au Musée de la civilisation. Info: www.antitube.org. Réservations: 643-2158. (J. Ouellet)

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Cet obscur objet de délire

Leif Tand, l’auteur de bédé norvégien qui a dû immigrer à Québec pour fuir les politiques trop centristes de son pays d’origine, lance cette semaine son nouvel album, Morlac. Projet inclassable dans le panorama de la bande dessinée, Morlac déconcerte par sa poésie grinçante et par son exploration des limites narratives. Leif Tand propose dans cet album un récit qui se fragmente sous l’effet des choix que doit faire le personnage. Dans la constellation bédé, Morlac est un objet littéraire déroutant qui reflète l’intelligence métronomique de son horloger fou. On y retrouve naturellement l’excellent travail d’édition de La Pastèque, dont la facture rend hommage au talent de Leif Tand. Morlac fera un excellent cadeau de Noël… pour vous-même! Accourez au lancement à la Galerie Rouje le 24 novembre afin de vous faire dédicacer cette pièce incontournable de la bédé québécoise. Ensuite, c’est en librairie que vous la dénicherez. (P. Caux)

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Énergie garantie

Photo: Renaud Philippe

Darwin, We Have a Problem, présenté à Premier Acte par tectoniK_compagnie de création, brosse un portrait de l’humain et de ses marottes, en quelques tableaux délirants. Jusqu’au 3 décembre. Voir critique. (M. Laliberté)