Pop Culture : Mises au poing, Rencontre évolution, St-Andrews et ses solistes
Mises au poing
En 2004, Silence, on court! profitait des Rencontres internationales du documentaire pour lancer Coups de gueule, un programme de courts métrages engagés. L’automne dernier, il récidivait avec Opération Coups de gueule, nouvelle sélection de films exprimant "haut et fort un malaise, une colère, un mécontentement". Et voilà qu’après Aubagne et Montréal, Québec pourra enfin découvrir ces 17 brefs documentaires et œuvres d’animation en provenance de France et d’ici, le 20 janvier à 20 h, au Musée de la civilisation. Sur des thèmes comme l’indifférence, la renonciation, la démocratie, la désinformation, le racisme, la guerre, l’environnement, etc., on pourra ainsi y voir, entre autres, Petite Histoire de métro, par Martine Asselin de Vidéo Femmes, Opinion fast food et Benoît le négligent, par François Mercier du collectif Parenthèse (…), Le Gouverne ment, par l’ex-Phylactère Cola Patrick Boivin, Une invitation à la maison, par des jeunes autochtones, et Il était une fois… un arbre, par des élèves du primaire. De tout pour tous, quoi! (J. Ouellet)
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Rencontre évolution
Après La Librairie, le Théâtre des Gros Becs poursuit sa série Reg’Art des grands (8 à 12 ans) avec un autre spectacle du Théâtre du Gros Mécano, coproduit par l’Atrium de Chaville, soit Lucille in the sky avec un diamant, écrit et mis en scène par Reynald Robinson (L’homme, Chopin et le petit tas de bois), avec Benoît Cliche, Anabelle Lebrun, Éva Saida et Martin Perreault. Trente-huitième création de cette compagnie qui fête cette année son 30e anniversaire, ce spectacle est le fruit de deux ans de travail et d’échanges avec des enfants de l’école française Paul-Bert et de l’école Ts8taïe de Wendake. S’inspirant du principe du capteur de rêves, supposé emprisonner les cauchemars et protéger les bons songes, la pièce, ponctuée de haïkus écrits par les jeunes et exprimant leurs préoccupations, évoque plus concrètement une rencontre déterminante dans la vie de Benoît, alors qu’il s’apprête, non sans appréhensions, à prendre l’avion pour la première fois… Du 29 janvier au 5 février, au Théâtre des Gros Becs.
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St-Andrews et ses solistes
L’église St-Andrews, située dans le Vieux-Québec, a maintenant une nouvelle vocation. En collaboration avec le violoniste Darren Lowe, l’altiste François Paradis et le violoncelliste Blair Lofgren, tous trois premières chaises au sein de l’Orchestre symphonique de Québec, et avec la pianiste Suzanne Beaubien, les solistes de St-Andrews sont les acteurs principaux d’un projet musical axé sur la musique de chambre. Le concert d’hiver du 14 janvier intègre au programme une pièce maîtresse de Gabriel Fauré: le Quatuor pour piano et cordes en do mineur. Une œuvre expressive et dense qui révèle le génie lyrique du compositeur français. Dans la première partie du concert, vous pourrez entendre les solistes en duo dans la Sonate no 1 de Claude Debussy et la Polonaise brillante de Frédéric Chopin, toutes deux pour violoncelle et piano. Difficile de passer outre cette année anniversaire dédiée à Mozart, c’est pourquoi un duo pour violon et alto en sol majeur ouvrira le concert en début de programme. Une soirée intimiste qui débute à 20 h. (A. Léveillée)