Courrier du cour
Parfois touchants, parfois pathétiques, mais toujours humains, les courriers du cœur des grands médias sont une école de vie pour de nombreuses personnes. À la veille de la Saint-Valentin, Voir a interviewé "madame Courrier du cœur" en personne, Louise Deschâtelets, afin de faire le point sur son métier et sur la situation de l’amour au Québec.
Depuis cinq ans, Louise Deschâtelets reçoit une centaine de lettres par semaine provenant des quatre coins de la province. Des problèmes amoureux aux situations de travail difficiles en passant par des questions abordant les rapports avec l’État ou des querelles familiales, le Courrier de Louise, publié quotidiennement dans les journaux du groupe Quebecor, ressemble beaucoup plus à un courrier de vie qu’à un courrier du cœur.
Il faut dire que le rôle joué par la comédienne et chroniqueuse est délicat. Conseiller par média interposé des gens bien souvent en situation de crise n’est pas toujours simple. Consciente de cette difficulté, Deschâtelets a pris le pari de se construire un solide rempart éthique pour éviter les dérapages. "D’une part, je me fie au code des journalistes pour éviter les conflits d’intérêts, explique-t-elle. D’autre part, étant donné l’influence positive ou négative directe que je pourrais avoir sur les gens qui m’écrivent, j’évite de poser des diagnostics. J’approche les problèmes en faisant réfléchir les lecteurs et en leur suggérant d’aller chercher l’aide professionnelle dont ils peuvent avoir besoin."
Quand on lui demande de faire le bilan de la situation de l’amour au Québec, malgré la voix douce et rieuse de la comédienne, le constat tombe avec fracas: "L’amour va mal!" Ceux qui écrivent au Courrier de Louise représentent des situations sociales et un éventail d’âges variés et, dans tous les cas, le constat demeure le même. "Je suis toujours étonnée de voir à quel point les gens sont échaudés par l’amour. Tout le monde le cherche, mais très peu nombreux sont ceux qui y réussissent. D’un côté, les femmes sont vraiment trop exigeantes en abordant les hommes avec une liste exhaustive de leurs attentes. De l’autre, les hommes sont bien souvent des grands blessés incapables de faire face à leurs échecs amoureux passés. On se retrouve avec un beau petit monde fait de personnes repliées sur elles-mêmes incapables d’entrer en relation. Quand on ajoute à ça l’hyper-sexualisation qui transforme l’amour en commerce de la performance, la situation générale devient un peu pathétique."
Devant ce constat un peu sombre, que faut-il penser de la Saint-Valentin? Deschâtelets éclate de rire: "Je trouve ça un peu ridicule. Ça m’horripile qu’on ait besoin d’une fête commerciale pour se rappeler de dire "je t’aime" et de faire attention à l’autre! Les filles surtout s’énervent beaucoup trop avec ça. Il y en a souvent qui crient au drame parce que leur chum a oublié de leur acheter des fleurs le 14 février… Calmez-vous le pompon, les filles! L’important, c’est qu’il pense à vous le reste de l’année."
A l’émission de ce matin alors on jase avec Joël tu a parler de petite aubergine et la recette que tu a fait j aimerais bien avoir cette recette je t aime bien et bravo pour tout ce que tu fait merci Marie Audet Beloeil
J’aimerais ma chère Louise si tu le veux bien écrire pour me dire concernant l’acouphène car j’ai déjà vu quelque chose que tu disais que c’était bon pour cela car je souffre présentement de cela et je suis bien attristée de cela.
Merci beaucoup. Murielle.
Bonjour Mme Deschatelets,félicitations pour votre chronique. Dans l’édition de ce matin, en réponse à un homme cocu, voici mon expérience, lorsque mes 3 enfants sont partis pour Montréal, j’avais un homme dans ma vie depuis un an, j’ai donc tout donné aux enfants, meubles, et tout, car j’allais trouver mon chum, pour le reste de ma vie, nous étions très bien, heureux, tout était merveilleux, du côté sexuel, après 4 ans de vie commune, il a commencé à aller au bar, après le travail le jeudi, à chaque semaine, il revenait un peu plus tard, et une fois, il a oublié de rentrer, et ça, une autre fois encore, nous avions sa mère qui habitait avec nous, j’ai donc décidé de partir, me prendre un tout petit logement, sa mère m’a acheté des électros, et autres choses, je suis parti, avec beaucoup de peine, car je l’aimais beaucoup cet homme, je ne comprenais pas, mais j’ai su, par sa belle-soeur, que il a fait cela toute sa vie, et la barmaid, il la connaissait depuis longtemps, il lui disais qu’il était bien avec moi, mais, elle a réussi à le séduire et a avoir ce qu’elle voulait. Aujourd’hui, je suis bien, toute seule, je ne pense pas un jour faire confiance à nouveau à un homme, j’ai seulement 66 ans, ce qui compte pour moi, c’est le bonheur des miens, et l’amour de mes 2 petits enfants, j’ai des activités, cours de danse, donc, pas le temps de m’ennuyer. Et je signe…..une femme débâtie, mais vivante quand même.