Pop Culture : Le sommet du monde, Des poèmes sur roues, La langue de chez nous, Sans toit
Le sommet du monde
Le Théâtre IMAX du Musée canadien des civilisations présente depuis peu, sur son dôme, le film grand format Kilimandjaro: Jusqu’au sommet de l’Afrique. Pour les besoins du film, le réalisateur David Breashears (Everest) a assemblé un groupe de cinq randonneurs de provenances différentes, âgés de 12 à 64 ans, qui sont accompagnés d’un guide chagga. On y découvre les vastes pentes du plus haut sommet de l’Afrique (5900 mètres), qui regroupe cinq zones climatiques et écosystèmes distincts: la forêt tropicale humide, la lande, les terrains marécageux, le désert alpin et les glaciers. En quelques jours seulement, les voyageurs passeront en quelque sorte de l’Amazonie à l’Antarctique sur ce volcan en sommeil qui se trouve à quelques kilomètres de l’équateur, au nord-est de la Tanzanie. Chaque année, 15 000 personnes tentent d’atteindre son sommet, et la moitié échoue. Le film vous invite à voir les climats, les végétaux et les animaux particuliers du mont Kilimandjaro, en plus de suivre l’aventure courageuse de ses explorateurs. Il sera à l’affiche à Gatineau jusqu’au 30 juin. Pour connaître l’horaire des projections: www.civilisations.ca/imax.html ou (819) 776-7006.
Des poèmes sur roues
Ottawa-Carleton fut l’une des premières municipalités du pays à afficher des poèmes dans ses autobus en novembre 1999. Depuis, une dizaine de villes canadiennes ont suivi le pas, plaçant, là où on trouve généralement un panneau publicitaire de malbouffe ou de patchs pour arrêter de fumer, des poèmes sentis de poètes locaux. La Ville d’Ottawa et OC Transpo viennent de lancer l’édition 2006 de Transpoésie. Douze poèmes – sept en anglais et cinq en français – se préparent à rouler dans toute la ville. Un jury composé d’experts en littérature a fait son choix parmi les 600 poèmes inédits reçus, au cours d’un processus qui ne révélait pas les noms des auteurs. Les poètes gagnants sont Stephen Brockwell, John Cloutier, Heather Cullen, Michelle Desbarats, Christine Dickson, Susan Robertson et Anita Utas (anglais) ainsi que Margaret Michèle Cook, Nicole Campeau, Jacques Flamand, Myriam Legault et Denyse B. Mercier (français). Les panneaux – parés de couleurs attirantes pour l’œil – présentent aussi de courts descriptifs des poètes. Plus de 170 000 utilisateurs du transport en commun auront l’occasion de lever les yeux vers ces poèmes chaque jour: 800 autobus afficheront chacun 2 poèmes, alors que l’autobus Transpoésie les affichera tous. Renseignements: ottawa.ca/arts.
La langue de chez nous
Dans sa quête toujours renouvelée de faire vivre et s’épanouir la francophonie en Outaouais, l’organisme Impératif français propose, dans le cadre de la Semaine internationale de la langue française, la 10e Francofête. Du 3 au 25 mars, les activités se dessinent comme suit: le duo Calvé-Létourneau présente De la ville à la mer (le 3), Clémence Desrochers fait ses classiques (le 4), la diva Natalie Choquette et sa fille Florence K sont réunies sur scène pour la première fois (le 10), Jim Corcoran (photo) offre ses Pages blanches (le 11), Noël Samyn propose Du côté de Saint-Germain-des-Prés et la grande Alys Robi, médaillée de l’Ordre de la Pléiade, propose un déjeuner-causerie-spectacle en paroles et en chansons (le 19). Les soirées prennent place à la Salle Jean-Despréz, à l’Auditorium du Cégep de l’Outaouais ou à la Basoche, alors que le déjeuner-causerie se donnera à l’Agora Gilles-Rocheleau de la Maison du citoyen. Aussi, les spectacles Judy et Yvon se font une scène (le 10) et Tout écartillé!, de Robert Charlebois (le 25), sont présentés à la Salle Odyssée en collaboration avec la Maison de la culture de Gatineau. La Francofête sera aussi l’occasion pour Impératif français de rendre hommage au "père fondateur de la francophonie", Léopold Sédar Senghor (1906-2001), à l’occasion du centenaire de sa naissance. Renseignements: www.imperatif-francais.org ou (819) 684-8460.
Sans toit
Photo: Télé-Québec |
Le documentaire Un toit, un droit, qui traite de la crise du logement, est présenté en primeur au Lab. Réalisé par le Collectif (…) Parenthèses, formé de cinq vidéastes engagés, le film suit plus particulièrement une famille de cinq enfants de Québec, qui peine à se trouver un logement, et une famille de Montréal, aux prises avec le propriétaire d’un immeuble insalubre où sont entassés nombre d’immigrants. Le Collectif souhaite ramener la question du droit fondamental au logement et montre, en contrepartie, comment on a remédié à la crise ailleurs, notamment en France, où on a conçu un projet pilote d’habitation permettant aux personnes sans toit de s’en construire un. La projection du Lab (76, rue Lois, Gatineau), le jeudi 16 février à 19 h, sera suivie d’un débat sur la crise du logement social à Gatineau. Gilles-André Paquin en sera l’animateur, en présence de la réalisatrice Lisa Sfriso et d’invités spéciaux. Le docu sera ensuite diffusé à l’antenne de Télé-Québec le 23 février.