Pop Culture : Aller au son des choses, En rafale, Demi-finale Défi rock

Aller au son des choses

Le Festival Du coq à l’art se termine cette semaine. Nous en aurons vu de toutes les couleurs avec les projets des finissants en arts de l’UQAC. Ceux qui n’auraient pas encore pu jeter un œil aux installations et aux œuvres visuelles peuvent encore le faire jusqu’au 25 février, à la Galerie L’OEuvre de l’Autre, à la Salle II de l’Espace virtuel ainsi que dans cette superbe salle adjacente au Café Cambio que nous avons pu découvrir, pour la plupart d’entre nous, grâce à cet événement.

Le dernier événement étudiant du Festival est une pièce de théâtre pour le moins originale, Sonô, dont le concept a été élaboré par Vicky Côté. Elle jouera dans sa propre pièce, où elle partagera les planches avec Sabrina Bélanger, Alexandre Fecteau et Patrick Tremblay. Elle a confié la mise en scène de son projet à Dario Larouche, lui-même assisté de François-Mathieu Hotte.

Pour cet exercice théâtral, Vicky s’est donné la mission de revenir à la base du langage, au nœud originel qui n’a pas encore été travesti, modifié par le vocabulaire, de laisser le texte au profit du corps. Elle avait le désir de remanier la communication, de chercher l’universel au moyen du non-verbal et des onomatopées. Selon elle, la communication la plus pure se fait à partir du corps qui "parle" de lui-même.

En assistant à sa pièce, qui aura lieu au Petit Théâtre de l’UQAC les 23, 24 et 25 février à 20 h, nous pourrons suivre un personnage à travers les différentes étapes de sa vie, particulièrement les relations interpersonnelles plus ou moins fructueuses qu’il entretient avec son entourage. Dans l’univers de Vicky, les personnages se comprennent sans mot dire, et surtout, les spectateurs comprennent sans qu’on ait recours à la langue, car tout redevient son, jusqu’au temps égrené par un métronome.

Vicky avait déjà travaillé la communication non verbale dans une pièce intitulée 15 Vies sur tapis rouge, dont elle partage les honneurs avec Fannie Gagnon. Encore une fois, le spectacle promet d’être très humoristique, sans nécessairement être léger, car comme le dit si bien Vicky: "Le dramatique est encore plus fort si on l’atteint par l’humour."

En rafale

S’il est impossible d’aborder en profondeur tous les événements de la semaine, peut-être est-il tout de même valable de les effleurer. Les mélomanes savent déjà que le pianiste virtuose Alain Lefèvre vient caresser l’ivoire à l’Auditorium Dufour, le 24 février. Ceux qui préfèrent le théâtre s’enflamment peut-être à la venue du Démon du midi, que la tournée amène au Théâtre du Palais municipal de La Baie. Enfin, amateurs d’arts visuels, ne vous sentez pas en reste, car lorsque les expositions du Coq à l’Art vous auront charmés, il restera encore le vernissage de Kevin Holmes, le 1er mars, à Ici le café. Vous pourrez alors en profiter pour faire un saut à Tryptik, à deux pas de là, pour voir les œuvres de Jacynthe Belley et de Nancy Morin, jusqu’au 3 mars prochain…

Demi-finale Défi rock

C’est le groupe Karma qui a raflé le plus grand nombre d’appuis la semaine dernière, plaçant sa chanson Génération en bonne position pour le combat final, qui aura lieu dans deux semaines. Vous avez maintenant le choix de son adversaire; préférez-vous que perdurent les frétillantes Truites bioniques, qui chantent Le Chasseur de souvenirs, ou le solide Francis Doucet, ce gars du Lac dont la chanson Icitte on roule a battu tous les records de votes lors de son dernier affrontement? Ayez l’oreille attentive sur les ondes de KYK FM, et donnez votre avis en votant sur www.voir.ca/defirock: votre artiste préféré a besoin de vous!