Pop Culture : Invasions lucides
Invasions lucides
Les Zapartistes sont de retour à l’Anglicane pour présenter leur plus récent spectacle, Les Invasions lucides, cabaret zapartiste. Toujours aussi irrévérencieux, le collectif d’auteurs, de comédiens et d’universitaires vous donne rendez-vous pour mordre avec vigueur dans les travers de l’actualité. À ceux qui se plaignent des propos insipides des humoristes québécois, l’approche engagée du quatuor montréalais – ouvertement de gauche et indépendantiste – prouve que l’humour intelligent n’est pas mort. Parions, entre autres sujets truculents abordés par les comparses, que le récent imbroglio de Radio-Canada à l’égard de François Parenteau (censure?) ne demeurera pas impuni. Tant que la bêtise humaine ne sera pas éradiquée, les Zapartistes seront une nécessité nationale brute… Grand bien nous en fasse, ils ne sont pas près de disparaître! À l’Anglicane de Lévis, les 9 et 10 mars à 20 h. En supplémentaire le 5 mai au même endroit. (P. Caux)
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Atomes crochus
Le comédien et metteur en scène Jacques Leblanc a accepté sans hésitation l’invitation lancée par le Quatuor Cartier. Formé des violonistes Caroline Béchard et Benoît Cormier, de l’altiste Annie Morrier et de la violoncelliste Suzanne Villeneuve, le quatuor a donné carte blanche au directeur artistique du Théâtre La Bordée pour faire éclater la formule récital. Tout en théâtre, en monologues et en musique, le menu, sous forme de tableaux, est déterminé pour rendre justice à la polyvalence des musiciens et de Jacques Leblanc lui-même, qui cultive des affinités particulières avec la musique classique. Rappelons-nous cette brillante mise en scène d’Agrippina, oeuvre d’Haendel produite à l’Opéra de Montréal l’année dernière. Le Quatuor Cartier sera l’acteur principal de ce spectacle intitulé Scènes et présenté à la Chapelle historique Bon-Pasteur le 4 mars à 20 h. L’expression artistique est la motivation fondamentale de cette fusion de genres, d’époques et de styles, qui correspond à l’idéal du spectacle total sans frontières. (A. Léveillée)
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Artefacts fous braque
| OEuvre de Bernardin Perreault. Photo: Idra Labrie |
Voilà l’occasion de découvrir la collection d’art populaire que le Musée de la civilisation cumule depuis des décennies. L’exposition, inaugurée le 1er mars, regroupe en tout une centaine de sculptures des Félicien Lévesque, Roland Couture et Eugène Poulin. Nommez-les, ces inconditionnels d’une pratique artistique en marge des beaux-arts, ancrée dans une tradition où toutes les techniques possibles et impossibles sont mises au service de l’imaginaire. Presque chaque village du Québec a un de ces artistes populaires, " patenteux " ou créateurs indisciplinés, qui fabriquent sans concession les objets les plus inusités qui soient. Est-ce naïf? nostalgique? ou chef-d’oeuvre? Au Musée de la civilisation, des bandes sonores font parler ces objets inanimés qui s’interrogent sur leur sort. La réponse est dans chacune des pièces de cette collection, dont les plus anciens artefacts datent du début du XXe siècle et dont les plus récents ont été réalisés dans les années 80. C’est un des premiers mandats du Musée de la civilisation que de conserver ces "objets de société" qui peuvent nous en apprendre beaucoup sur ce que nous sommes. Sur place jusqu’en 2007. (N. Côté)
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Bénéfices musicaux
| Photo: Renaud Philippe |
Dans le cadre de Vue sur Bond 007, événement visant à recueillir des fonds pour le Festival de cinéma des 3 Amériques et l’UNICEF, Sir Roger Moore et Dame Shirley Bassey participaient, samedi dernier, au Grand Théâtre de Québec, à un spectacle gala alliant discours de vedettes, projections d’extraits de films, danse et musique. Sous la direction artistique de Steve Barakatt et mis en scène par Pierre Gagnon, le spectacle réunissait également Nanette Workman, Dawn Tyler Watson, Audrey de Montigny et l’OSQ, sous la direction de Nic Raine. (J. Ouellet)