Pop Culture : James Ehnes en toute complicité, Manières en ébullition, Elle danse avec les loups, Retour sur Clash
Société

Pop Culture : James Ehnes en toute complicité, Manières en ébullition, Elle danse avec les loups, Retour sur Clash

James Ehnes en toute complicité

Le violoniste James Ehnes est de retour après un passage remarqué au sein de l’Orchestre symphonique de Québec l’année dernière. L’interprétation du premier concerto pour violon de Tchaïkovski, un monument pour tous les violonistes qui osent s’y confronter, prouvait l’immense talent et l’endurance qui habitent ce violoniste. D’enfant prodige, il s’est dévoilé comme un violoniste aguerri. Maintenant âgé de 30 ans, James Ehnes, originaire du Manitoba, s’impose dorénavant comme un interprète de stature internationale qui aime se compromettre dans un répertoire vaste et non exempt d’embûches. Ce prochain récital nous le confirme. La première sonate pour violon et piano de Bartók et la deuxième sonate de Grieg définissent le coeur de ce programme, qu’il offre avec son complice de toujours, le pianiste Eduard Laurel. Ce choix, agrémenté de pièces de Prokofiev et Sarasate, témoigne de la curiosité musicale du tandem. La Sonate K. 304 de Mozart amorce ce récital, présenté par le Club musical le 4 avril à 20h au Grand Théâtre de Québec. (A. Léveillée)

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Manières en ébullition

Le 30 janvier dernier, la Bordée lançait une nouvelle série d’activités périphériques intitulée Les Lundis à la manière de…, une initiative de son directeur artistique, Jacques Leblanc, à l’invitation duquel des artistes d’ici ont accepté de participer à des laboratoires de création sur des thèmes en lien avec les productions à l’affiche. Pour ceux qui auraient été charmés par le concept lors de cette première soirée où on proposait du Théâtre absurde à la manière de Jean-Philippe Joubert, mettant en scène Roland Lepage dans le décor d’En attendant Godot, et pour les autres, dont la curiosité aurait été piquée, il est à noter que le second événement de ce doublé, s’inscrivant dans la lignée de la présentation d’Un curioso accidente de Carlo Goldoni, se tiendra le 3 avril prochain. Pour l’occasion, la comédienne et metteure en scène Érika Gagnon s’est penchée sur la question de la place de la femme dans la comédie classique. Parions que les conventions seront mises à rude épreuve… (J. Ouellet)

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Elle danse avec les loups

Photo: Léon Gniwesch

Pour les jeunes de 7 à 11 ans, les Gros Becs proposent, du 5 au 11 avril, La Cité des loups, une pièce où Élise, une fillette souffrant d’une maladie qui lui donne l’air de porter un masque de loup et demeurant confinée à sa chambre d’hôpital depuis une éternité, reçoit la visite d’un couple de ces canidés, qui reconnaît en elle l’Élue grâce à laquelle il pourra atteindre la terre de ses ancêtres… Ayant elle-même été hospitalisée à l’âge de sept ans, l’auteure, Louise Bombardier, mûrissait cette histoire sur la guérison et l’instinct depuis une vingtaine d’années déjà, sans jamais se décider quant à la forme qu’elle prendrait. Finalement, c’est la marionnette qui l’a emporté; elle qui, par sa nature métaphorique, permet de dédramatiser un sujet aussi grave et autrement difficile pour des enfants, de manière à conférer au spectacle un ton léger, à le rendre amusant et touchant. Dans une mise en scène de Martine Beaulne et André Laliberté, avec les marionnettes de Richard Lacroix. (J. Ouellet)

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Retour sur Clash

Photo: Renaud Philippe

Le public a réservé un accueil chaleureux à la pièce Clash du chorégraphe Harold Rhéaume, vendredi dernier à la Salle Multi de Méduse. Le spectacle a en effet su captiver l’assistance du début à la fin par son abondance de petites trouvailles, son humour omniprésent et le dynamisme de ses cinq danseurs. (C. Fortin)