Pop Culture : Boom orchestral, Tout court!
Société

Pop Culture : Boom orchestral, Tout court!

Boom orchestral

La rumeur court que Ein Heldenleben, présenté le samedi 1er avril à la Salle J.-A.-Thompson, serait LE grand concert de la saison de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières avec ses 90 musiciens sur scène. Au programme: le Concerto pour piano no 4 en sol majeur, opus 58 de Beethoven, suivi de Ein Heldenleben, opus 40 de Richard Strauss. "C’est une oeuvre d’une grande maturité. Ça exige énormément. Mais surtout, musicalement parlant, c’est une oeuvre qui est d’une profondeur… Le message est tellement important et tellement beau. Moi, c’est ce que je retiens de cette grande aventure-là", souligne le directeur artistique Gilles Bellemare en faisant référence au poème symphonique de Strauss. Il ajoute, fébrile: "C’est le premier grand Richard Strauss auquel l’Orchestre va s’attaquer!" Une création dans laquelle le compositeur allemand a inséré des notes autoréférentielles. "Strauss se cite lui-même. Il fait entendre dans cette composition-là plusieurs de ses oeuvres à lui. Ça, c’est assez particulier. Ça prenait un culot assez… narcissique! Mais on lui pardonne parce que c’est fait d’une façon tellement magistrale…"

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Tout court!

Victime d’un conflit d’horaire, l’organisation trifluvienne a dû repousser d’une semaine La Longue Nuit du court, présentée simultanément dans 38 villes canadiennes. L’activité qui s’articule autour du court métrage aura lieu le vendredi 31 mars de 19h à 4h du matin, au Maquisart, c’est désormais coulé dans le béton. Kino3R s’occupe de l’événement à Trois-Rivières pour une deuxième année. "À partir du programme national, on a sélectionné divers extraits pour monter notre programme à nous, en fonction du marché que l’on a ici. Et avec l’expérience de l’année passée, on a une meilleure idée de ce qui peut fonctionner", soutient le responsable Martin Saulnier. Et quelles sont les particularités du programme mauricien? "C’est sûr qu’on s’est organisés pour avoir un mélange de films pas trop homogène. Si on y va seulement avec des films expérimentaux, les gens vont décrocher. Les gens aiment beaucoup les films qui les surprennent. Comme le programme national était vraiment riche, on avait beaucoup de choix. Tu vois, on va passer de films avec un assez bon budget à des films expérimentaux et à des films amateurs non financés. Il y a une belle richesse. C’est bien balancé, bien dosé. Dans le fond, le but est de soutenir l’attention jusqu’au bout de la nuit. On ne veut pas partir bien fort et, à la fin de la nuit, se retrouver avec quatre personnes!" Ainsi seront projetés Dix Minutes de Richard Lacombe, des DocuMenteurs, des productions qui se sont distinguées lors d’importants festivals et plusieurs autres surprises.