Pop Culture : Contre-temps littéraire, Faits et causes, L’Objet art, Fun Rouje
Nicolas Dickner
et Bernard Wright-Laflamme présentent leur spectacle Polka dans le cadre de la série Contexte de l’Institut canadien. Les auteurs y proposeront l’adaptation scénique de leur recueil de nouvelles Traité de balistique. Conçue en collaboration avec les productions Rhizome, groupe de Québec bien connu pour sa volonté de donner une dimension scénique à la littérature, cette aventure littéraire reposera sur des morceaux de deux textes: Ionosphère et Des lumières qui défilent sur un revolver d’argent. À ces extraits viendra s’ajouter le travail du bédéiste Sébastien Trahan. L’amalgame du texte, du son et des dessins annonce un spectacle interdisciplinaire de littérature unique en son genre. Ce sera aussi l’occasion de découvrir Dickner sur scène, lui qui vient tout juste de recevoir le prestigieux Prix Anne-Hébert pour son roman Nikolski. À la Bibliothèque Gabrielle-Roy le 11 avril à 20h. (P. Caux)
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Faits et causes
L’Arbre aux branches coupées de Pascale Ferland, le 8 à 16h15. |
Décidément, les événements cinématographiques en tous genres semblent s’être donné rendez-vous dans la Vieille Capitale ce mois-ci. Le Festival de cinéma des 3 Amériques à peine terminé, celui des films engagés, présenté par la Commission Alternatives solidaires, prendra le relais au Musée de la civilisation, les 7 et 8 avril. On pourra y voir divers documentaires, généralement suivis d’une conférence ou d’une période d’échange avec le réalisateur: Parole d’excluEs de Patrice Rodriguez, sur l’exclusion sociale au Québec, en Argentine et au Brésil; Mères courage de Léo Kalinda, donnant la parole à des survivantes du génocide rwandais; Mémoire d’un saccage (Ours d’or d’honneur à Berlin) de Fernando E. Solanas, qui se penche sur les causes de la crise financière de décembre 2001 en Argentine; L’Arbre aux branches coupées de Pascale Ferland (L’Immortalité en fin de compte), portrait à visage humain de la Russie post-soviétique. Aussi à l’affiche: les programmes de courts métrages Les Lucioles et les Kinoïdes et Parole citoyenne. Info: www.mcq.org. (J. Ouellet)
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L’Objet art
Bacon’s Arena d’Adam Low: lauréat du Prix du meilleur film pour la télévision (le 15, à 13h). |
Puis, ce sera au tour du Musée national des beaux-arts du Québec de présenter, du 12 au 15 avril, les 12 oeuvres primées à l’occasion du 24e Festival international du film sur l’art. Au programme: The Hermitage Dwellers, incursion au sein du célèbre musée de Saint-Pétersbourg; Traces, empreintes de femmes, ou la transmission de grand-mère en petite-fille de l’art de la peinture murale au Burkina Faso; Birth-Day, création du Nederlands Dans Theater III; Point de fuite, film de danse inspiré du spectacle Passare d’O Vertigo; Le Rossignol, version animation numérique de l’adaptation lyrique du conte d’Andersen signée Stravinski; Bergman – Une trilogie, où le cinéaste parle du septième art, de théâtre et de son enfance; Building the Gherkin, sur ce projet controversé de l’architecte Norman Foster; René Depestre, chronique d’un animal marin, entretien avec ce poète-écrivain haïtien; Des visions de l’enfer, s’intéressant à la vie d’Adolf Aaron Frankl, et d’autres portraits de peintres (Bacon’s Arena, Paul Klee – Le Silence de l’ange ainsi que le court métrage d’animation Minautoromaquia, Pablo dans le labyrinthe). Info: www.mnba.qc.ca. (J. Ouellet)
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Fun Rouje
Photo: Renaud Philippe |
Pendant tout le Festival de cinéma des 3 Amériques, qui se déroulait du 29 mars au 2 avril derniers, la Galerie Rouje s’est affirmée comme le lieu de ralliement privilégié des festivaliers, alors que chaque journée d’activités s’y clôturait par la tenue d’un party thématique. Vendredi, c’est le Brésil qui était à l’honneur, avec la musique du DJ B-LOG. Beaucoup de monde, de rythmes chauds et d’atmosphère. (J. Ouellet)