Pop Culture : Le vent dans les voiles, À l'abordage
Société

Pop Culture : Le vent dans les voiles, À l’abordage

Le vent dans les voiles

Il semble souvent que le coeur d’Alma bat un peu plus fort que celui de Saguenay, comme si sa voile était gonflée d’un peu plus de vent. Cette scène culturelle particulièrement vivante se donne encore une fois en exemple alors qu’elle est le théâtre d’une innovation remarquable sur le plan des arts visuels. Et c’est le Centre d’estampe Sagamie qui est à la proue de ce projet. Plaque tournante internationale du numérique, l’organisme reçoit chaque année en résidence une cinquantaine d’artistes de tous les horizons pour les aider à perfectionner leur utilisation du médium informatique ou à explorer le rapport qu’entretient celui-ci avec leur propre pratique. Ce n’est pas la première fois que cette nef almatoise fend la vague et brise les glaces. Capitaine de ce navire, Nicolas Pître, à qui tout semble réussir, s’est amarré aux éditions de la revue Le Sabord, qui a le mérite d’ouvrir son hublot poétique sur les arts visuels actuels. Le projet de chronique numérique donnera une plus grande visibilité à différents artistes séjournant entre les murs du centre d’artistes. Différents auteurs donneront de la plume au projet, dont la première chronique est signée par Christine Martel. La revue a été lancée à Alma le 5 avril dernier, en présence de Denis Charland, éditeur et directeur du magazine. Pour information supplémentaire: www.lesabord.qc.ca.

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À l’abordage

Michaël Girard et Marie-Ève Munger incarneront les principaux personnages des Pirates de Penzance.

Après deux voyages au long cours suivis avec particulièrement d’intérêt par la population régionale dans les années précédentes – on se souviendra des succès retentissants d’Un violon sur le toit et de Miss Saïgon -, la Société d’art lyrique du Royaume (SALR) a choisi de laisser derrière elle le format de comédie musicale pour hisser à son mât le pavillon noir d’une opérette composée au tournant du XIXe siècle. C’est avec beaucoup de fierté que l’organisation espère nous faire chavirer avec son nouveau spectacle, Les Pirates de Penzance. La SALR, qui aura bientôt 20 ans, a habitué son public à un standard de qualité très relevé. On donnera cette année une place plus importante à la voix, au centre des préoccupations de la Société. La majorité des participants sont des chanteurs, choristes ou solistes, d’ici ou d’ailleurs. Une équipe de huit danseurs, sous la direction de Georges-Nicolas Tremblay, apportera sa touche chorégraphique au spectacle. Éric Chalifour tient à nouveau la barre de la mise en scène – c’est lui qui avait réussi à mener à bon port les deux précédentes productions. Même si les choristes – ils sont plus d’une trentaine – n’ont pas le statut de professionnels, Chalifour affirme être aussi exigeant envers eux qu’envers les solistes professionnels qui prennent part au projet, refusant de réduire le niveau de qualité du spectacle.

Michaël Girard, qui était de la distribution des deux précédentes productions de la SALR et qui est aussi connu pour avoir participé à plusieurs projets de QuébecIssime, jouera le rôle de Frédérick, pirate malgré lui. Marie-Ève Munger, qui a fait ses débuts avec la Chorale Jeunesse en choeur mais qui a depuis accumulé une expérience remarquable de soliste, incarnera Mabel, de laquelle le jeune pirate au coeur tendre sera éperdument amoureux. Six représentations du spectacle sont prévues, dès le 28 avril, à l’Auditorium Dufour.