Qu’est-ce qui fait la beauté d’une salle de spectacle? Ses hauts plafonds? Ses sièges confortables? Ses allées larges? Son acoustique? Son plafond d’éclairage ou, dans un tout autre registre, la qualité de sa programmation, de sa diffusion et de son équipe? Que sais-je? Mais je dois reconnaître que la salle Odyssée de la Maison de la culture est belle. Surtout depuis ses rénovations de 2003! Elle est bonne aussi: je n’ai jamais essayé le balcon, mais peu importe où on pose les fesses sur l’un des 891 sièges, on peut profiter d’une Ariane Moffatt déchaînée, d’une tirade féminine des Monologues du vagin ou encore d’un concert du Conservatoire de musique de Gatineau. Et pas juste bonne parce que dans la région. J’y ai emmené confrères et consoeurs de l’extérieur, et ils l’ont complimentée. Et voilà que l’industrie québécoise du spectacle l’honore pour une troisième année consécutive! En effet, lundi dernier lors de L’Autre Gala de l’ADISQ, la Maison de la culture de Gatineau a été déclaré haut et fort comme la meilleure salle de spectacle de l’année! En 2004, son équipe remportait les mêmes honneurs, et en 2005, c’est le Félix du diffuseur de spectacles de l’année qu’on lui décernait plutôt. Certains trouvent que la programmation s’étend un peu trop à droite et à gauche, mais je crois que c’est dans le mandat d’une maison de la culture de ce genre de présenter une grande diversité dans son souci d’atteindre le plus large public possible. Et quoique encore timide concernant ce point, elle fait de plus en plus de place au talent local, notamment avec son événement Gatineau prend la scène, qui nous exhibe une relève musicale bien grouillante. Paraîtrait que tout cela est le fruit d’un brillant travail d’équipe? Bien, chapeau à toute l’équipe!
POÉSIE ENGAGÉE
L’organisme culturel Impératif français lance son concours de poésie annuel avec dans la mire les étudiants des écoles secondaires, des collèges et des universités de l’Outaouais. Sous la thématique J’ai là sur le coeur une fleur de lys…, le poète en herbe devra pondre un texte de 10 à 20 vers ne "contenant aucune faute!", tranche le communiqué. Vingt-deux lauréats (deux par année pour chaque niveau d’études) recevront le Prix de la relève Gaston-Lallemant et la bourse de 100 $ remise par les clubs Richelieu de la région Nicolas-Gatineau. La remise des prix se tiendra lors de la Francofête en mars 2007. Les poèmes doivent être reçus avant le 27 janvier 2007 à l’adresse suivante: Concours de poésie Impératif français, C. P. 449, succ. Aylmer, Gatineau (Québec) J9H 5E7 ou à [email protected].
ORANGE… ET NOIR!
– La galerie La Petite Mort célèbre son premier anniversaire le soir de l’Halloween, avec une performance musicale de The Habit. Aussi au programme: des performances en direct de Theodor Pelmus, des vitrines érotiques, Lucha Mask Wreslers by the Dozen, ainsi qu’une ambiance musicale sculptée par Setra & Tu Tehn. Provocante, vous dites? Cette galerie de la rue Cumberland est décrite comme expérimentale, éclectique et parfois même scandaleuse. À vos risques et périls! Les billets sont 8 $ à la porte. www.lapetitemortgallery.com
– Le Petit Chicago prépare le 28 octobre dès 22h une soirée d’Halloween sucrée avec le groupe Fuzz Junkie, suivi du DJ Ju Li Yen pour une soirée dansante costumée! www.petitchicago.ca
MAIS OÙ EST LA MUSIQUE?
– Le Dépanneur Sylvestre reçoit deux auteures-compositrices-interprètes émergentes au grand talent: la Franco-Ontarienne Tricia Foster ainsi qu’Anique Granger, ex-membre de Polly-Esther, originaire de la Saskatchewan. Venez admirer les tableaux musicaux qu’elles brosseront à l’aide de leur fougue et de leur charme! Le 28 octobre à 20h au 8, rue Fortier, à Gatineau (Hull). L’entrée est libre. www.depanneursylvestre.net
– Ça va cogner à l’école secondaire Béatrice-Desloges d’Orléans le 28 octobre alors qu’une Soirée de percussion rudimentale historique et moderne battra l’air. En vedette: Les Tambours du patrimoine de l’Outaouais, The Heritage Hands Ottawa Drum Club, Les Tambours du patrimoine de Montréal et Les Tambours de Québec.