Pop Culture : Première québécoise, Ciné d'ici, Le fantôme de Pinochet, Incontournables
Société

Pop Culture : Première québécoise, Ciné d’ici, Le fantôme de Pinochet, Incontournables

Première québécoise

Pour son baptême, le tout nouveau Théâtre Embryonnaire nous propose, en première québécoise, L’ouest solitaire, de Martin Mc Donnagh. Auteur notamment de La Reine de beauté de Leenane, dont on a pu apprécier la force il y a quelques années à Québec, Mc Donnagh nous ramène, avec L’ouest solitaire, dans le même petit village du Connemara, en Irlande. S’y heurtent des personnages pleins de contradictions: deux frères vivant dans la maison paternelle, entre haine et dépendance, une jeune femme rêveuse, contrebandière à l’âme pure, un curé se vouant avec ardeur à l’apaisement des maux de ce petit monde clos, sans avenir. Vincent Champoux, Jean-Michel Déry, Jean-René Moisan et Édith Patenaude interprètent ce texte alliant humour noir et réflexions sociales; Marie-Hélène Gendreau en signe la mise en scène. Du 10 au 27 janvier, à la Salle Avenue Tango (280, Saint-Joseph Est). Réservations: 523-9402. (M. Laliberté)

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Ciné d’ici

J.A. Martin, photographe
photo: Office national du film du Canada

Antitube présente le deuxième volet de la série Les Cinématistes amorcée l’automne dernier en marge de l’exposition L’Aventure cinéma (v.o. québécoise) du Musée de la civilisation. La programmation de l’hiver est davantage teintée de thèmes politiques. Au total, neuf courts et longs métrages qui illustrent les relations amoureuses, la religion, le rêve d’un ailleurs, le territoire et le vedettariat seront présentés lors de ces cinq dernières soirées. Cette semaine, on pourra assister à la projection du court métrage Il était une chaise (1957) de Norman McLaren et Claude Jutra, qui sera suivi de J.A. Martin, photographe (1975) de Jean Baudin. Au Musée de la civilisation, les mercredis soir à 19h30 jusqu’au 14 février. On se renseigne sur la programmation complète au www.antitube.org. (P.Caux)

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Le fantôme de Pinochet

photo: Andrea Henriquez

Augusto Pinochet mort, croyiez-vous vraiment qu’on en serait débarrassé? Un mois après son décès, le revoilà au cinéma via Le Côté obscur de la Dame blanche, l’oeuvre d’une de ses anciennes victimes, le documentariste montréalais Patricio Henriquez. Ce n’est pas parce que Pinochet est mort que le Chili retrouvera la paix sociale. Patricio Henriquez en est convaincu. Son pays d’origine ne se débarrassera jamais des séquelles du coup d’État de 1973, comme il l’a constaté en travaillant sur ce film. Le côté obscur, la face cachée, le revers de la médaille, appelez ça comme vous voulez, cet énième document sur le Chili de Pinochet repose sur une série d’oppositions, dans le cadre magnifique de Valparaíso, ville chérie, ville de poètes, mais aussi berceau du coup d’État, berceau de bien des horreurs. Au Clap dès le 12 janvier. (J. Delgado)

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Incontournables

photo: David Cannon

Phénomène télévisuel, médiatique, et même social selon certains, la télésérie Les Invincibles amorçait cette semaine sa seconde saison dans un vrombissant buzz promotionnel auquel nous n’avons pas échappé. (D.Desjardins)