Pop Culture : Dilemme
Société

Pop Culture : Dilemme

J’appréhende déjà la soirée du 2 février. Ce soir-là, le Théâtre Granada accueille Ghislain Poirier et Vitaminsforyou alors que le Téléphone Rouge reçoit Sexyboy, Digit: Missil Command et les Georges Leningrad. Et au même moment, au sous-sol du Bla-Bla, Justin Rutledge chantera ses chansons country-folk. Après une écoute de quelques chansons sur son site Web, j’ai décidé de ne pas opter pour ce dernier, pour une simple question de goût. Mais pour les autres, je me sens véritablement déchirée. Peut-être devrais-je faire des allers-retours entre les deux salles, situées à proximité l’une de l’autre?

Certes, ces artistes ne créent pas du tout le même style de musique. Mais on parle ici de musiciens émergents, relativement peu connus dans la région et qui, à la base, n’attireront pas les foules. Je me désole que le public intéressé aux musiques moins commerciales doive faire face à des choix aussi déchirants. Et acheter deux billets pour deux shows qu’on ne voit qu’à moitié, c’est ordinaire.

Heureusement, d’autres exemples du genre ne m’ont pas frappée pour cette saison. Mais j’ai souvenir de quelques soirées où je me suis sentie attristée par le manque de communication entre nos diffuseurs. Je me rappelle un soir de février où Lhasa de Sela se produisait au Granada, au même moment que Jeszcze Raz au Théâtre Centennial et que Les Charbonniers de l’enfer au Vieux Clocher de Magog. Trois spectacles de musique du monde, le même soir! Récemment, Karkwa s’est arrêté au Vieux Clocher de Sherbrooke au moment où Cali enflammait une poignée de fans au Théâtre Granada. Pour les amateurs de rock franco, le choix ne devait pas être évident à arrêter. Et sans doute que si ces spectacles n’avaient pas eu lieu au même moment, certaines personnes auraient assisté aux deux prestations.

Bref, y’aurait pas moyen que les diffuseurs se rencontrent pour se parler, se faire part de leurs programmations pour les rendre encore plus complémentaires? Parce qu’une salle vide, c’est déprimant pour l’artiste, le diffuseur et le public. Avec un peu plus de communication, il me semble que le public pourrait mieux profiter de l’offre de plus en plus exaltante que nos salles proposent. Cela dit, j’ai conscience de ne pas connaître l’envers de la médaille. Je parle simplement en tant qu’amatrice de shows de musique.

ooo

LES PLANETES

Le samedi 20 janvier à la salle Maurice-O’Bready, l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) interprète l’oeuvre la plus connue du compositeur Gustav Holst: Les Planètes. L’ensemble dirigé par Stéphane Laforest en profitera pour jouer les pièces de deux compositeurs québécois, qui semblent bien complémenter l’oeuvre de Holst: Le Soleil de Gilles Bellemare et Il faut inventer la terre de François Morel. Le concert est précédé d’une conférence sur les oeuvres, au foyer du balcon côté Bellevue, avec la musicologue Louise Arseneau.

ooo

AMALGAMA

Amateurs de musique du monde, le Théâtre Centennial reçoit le groupe Amalgama samedi à 20h. Une jolie sortie ensoleillée en ce mois de janvier qui se fait enfin froid.

ooo

SOIREE MEDIEVALE

Le mercredi 24 janvier, le Granada présente une soirée médiévale avec la présence d’une dizaine d’organismes estriens consacrés aux jeux médiévaux, de la maison d’édition Les Six Brumes ainsi que d’un musicien du groupe médiéval Faëria. L’événement sera souligné par la présentation du film Les Accros de l’anachronisme. Le tout débute à 19h30.