Pop Culture : Le crucifix et l'assemblée nationale
Société

Pop Culture : Le crucifix et l’assemblée nationale

Je ne comprends pas. Ça fait deux politiciens qui défendent, à l’émission Tout le monde en parle, l’importance de garder le crucifix à l’Assemblée nationale: André Boisclair, dimanche dernier, et la ministre de l’Immigration Lise Thériault, il y a quelques semaines. "C’est un symbole, c’est nos racines, c’est notre histoire", disent-ils en substance à propos de cet artefact datant de l’époque de Duplessis.

Voulez-vous bien me dire ce que la religion fait dans l’antre de la politique nationale? Pourquoi les débats qui influencent l’avenir de notre province se déroulent sous l’oeil d’un homme cloué et mourant sur une croix? La religion n’a pas sa place dans le temple de la politique. Au pire, le crucifix, relocalisez-le dans une petite pièce avec des lampions, où nos politiciens les plus pieux pourront aller se recueillir avant de prendre des décisions importantes.

Si une petite fille n’a pas le droit de courir sur un terrain de soccer avec un hijab, je ne vois pas pourquoi on garderait la représentation de Jésus à l’Assemblée nationale. Sortir le crucifix de là, c’est faire un premier pas vers ceux à qui l’on demande de mettre de côté leurs symboles et leurs racines pour mieux s’intégrer à notre société.

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"AVANT GRANBY, J’ETAIS POMPISTE"

Le Festival international de la chanson de Granby a fait connaître son porte-parole 2007: Dumas. Le festival aurait-il pu aller chercher porte-parole plus crédible et pertinent? Peut-être Pierre Lapointe, mais il occupait déjà ce rôle l’année dernière.

Établi depuis près de 40 ans, le festival granbyen ne cesse d’acquérir des lettres de noblesse. Que voilà un concours qui a su découvrir de véritables talents de créateurs et lancer des carrières marquantes. Dumas représente ces temps-ci la quintessence de la réussite musicale au Québec. Un artiste qui a su mûrir sous nos yeux, en sortant un premier album imparfait, un second plus abouti et enfin, Fixer le temps, un disque qui gagne en puissance à chaque écoute. Ce talent de mélodiste et cet indéniable charisme, Granby a su les déceler alors que Dumas avait encore des croûtes à manger.

Semble-t-il qu’en conférence de presse, le jeune auteur-compositeur a mentionné qu’avant Granby, il était pompiste à Victo. Cette phrase en incitera sans doute quelques-uns à tenter leur chance! Les candidatures sont acceptées jusqu’au 18 mai. Le concours se tient du 5 au 15 septembre 2007. Info: www.ficg.qc.ca.

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DU THEATRE POUR AUBE-LUMIERE

Le Théâtre de l’Insomnie vient de monter un nouveau spectacle au profit de l’organisme Aube-Lumière. La comédie Pleine Lune de Josée Fortier et François Camirand sera présentée les 9, 10, 16 et 17 mars à la salle Desjardins du Théâtre Léonard-Saint-Laurent de Sherbrooke. L’an passé, la compagnie a remis pas moins de 3000 $ à l’organisme qui accueille et épaule des personnes atteintes d’un cancer en phase terminale. Les billets sont en vente au prix de 15 $ (12 $ pour les étudiants). Info: 819 346-0090.

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DU THEATRE A COATICOOK

Le Nouveau Théâtre Urbain présente Nuit d’Irlande, de l’auteure irlandaise Marie Jones, le samedi 10 mars à 20h au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook. Traduit et mis en scène par Jean-Guy Legault, ce puissant récit nous plonge dans la réflexion bouleversante d’un homme sur les fondements de la haine et de l’intolérance qui divisent son Irlande natale. Un texte mordant et sensible livré avec fougue par Jean-Marc Dalphond.