Pop Culture : Oups!
Je m’apprêtais à écrire une chronique Pop culture toute sucrée, traitant d’un des signes avant-coureurs de l’été: les lancements de programmation de festivals. Dans les derniers jours, j’ai assisté à ceux du Festival Saint-Zénon-de-Piopolis, du Festival Orford et du Festival des harmonies. Puis, en jetant un oeil sur les programmations de Saint-Zénon-de-Piopolis et d’Orford, j’ai sursauté: Oliver Jones était "booké" aux deux endroits le 30 juin à 20h avec Ranee Lee. Ça alors! Ils sont chanceux ces deux musiciens de posséder le don d’ubiquité.
Un appel chez Pierre Gravel International, l’agence qui s’occupe du "booking" pour le grand jazzman montréalais, m’a fait savoir que c’est à Piopolis que la présence du pianiste et de la chanteuse jazz est confirmée. "Heureusement, parce que nos billets sont quasiment tous vendus!" souligne le président du Festival, Roger DesBiens. Depuis l’été dernier, il était prévu que Jones, qui avait fait un tabac dans l’église du village, serait de retour pour le concert gala de 2007. D’ailleurs, je suis relativement impressionnée par la programmation de ce petit festival. Roger DesBiens a réussi à convaincre Natalie Choquette de venir chanter à Piopolis avec ses trois filles: Florence K, Éléonie et Ariane. Le père des deux dernières, le contrebassiste Éric Lagacé, sera de la partie pour ce concert présenté le 4 août. Parmi les autres noms, mentionnons la pianiste prodige de 15 ans Marika Bournaki, (16 juin) et le quintette de Marco Calliari (14 juillet). Toute la programmation se trouve au www.piopolis.ca.
Au moment de mettre sous presse, la nouvelle date à Orford n’était pas encore confirmée. On parlait d’inverser les concerts du 29 et du 30 juin, mais rien de coulé dans le béton. Au pire des pires, si Jones ne peut se libérer pour ce moment-là, le Festival a d’autres gros noms dans sa poche: Anton Kuerti, Les Violons du Roy, Alexandre da Costa, Louis Lortie – qui donnera six prestations! -, Alain Lefèvre, Marie-Nicole Lemieux et Yannick Nézet-Séguin en tant que pianiste et chef de l’Orchestre Métropolitain. L’événement d’ouverture n’est pas piqué des vers non plus: un survol en musique des Fleurs du mal de Baudelaire, à l’occasion du 150e anniversaire de cette oeuvre marquante. Pour plus d’info: www.arts-orford.org.
MUSICIENS IMMIGRANTS RECHERCHES
Autre signe annonciateur de l’été, on commence à entendre parler des Concerts de la cité. Un nouveau volet sera ajouté: les Musiques des nations, présentées au futur Marché de la gare, du 3 août au 1er septembre. Les instigateurs du projet, Christine Fortin et André Simoneau, sont à la recherche de musiciens issus d’une communauté culturelle, qui résident en Estrie et qui jouent des musiques traditionnelles de leur pays d’origine. Les gens intéressés ont jusqu’au 4 mai pour poser leur candidature. Info: 819 822-3285 ou www.aide.org/aide.
KARKWA AU TELEPHONE ROUGE
C’est samedi à 21h30 que Karkwa joue au Téléphone rouge. Mon intérêt pour ce groupe n’a jamais fléchi depuis que j’ai découvert Les Tremblements s’immobilisent; un disque qui fait encore partie de ma vie, près de deux ans après sa sortie. En show, l’intensité et le talent des musiciens valent le coup d’oeil.