Pop Culture : Rions plus tard!
"Ah non! Merde!" C’est ce que je me suis dit, cinq minutes après la fin de ma conversation téléphonique avec Réal Béland. Concentrée sur le fait qu’il rodait un nouveau show à Magog, j’ai complètement oublié de lui parler de sa participation au Grand Rire de Sherbrooke, le 27 juillet prochain. Comme c’est lui qui m’avait appelée, difficile de le rappeler à moins de demander son numéro aux gens du Vieux Clocher. Comme ma requête concernait un événement dans lequel le maestro de l’humour estrien Bernard-Y. Caza a choisi de ne plus s’impliquer, j’ai décidé d’abandonner l’idée.
Mais visiblement, je ne suis pas la seule à avoir oublié le Grand Rire. Lors du 5 à 7 de lancement mardi dernier, le Granada avait l’air aussi grand que son nom le sous-entendrait si on lui enlevait ses deux derniers "a". Il y avait certes quelques journalistes, mais peu de commerçants du centre-ville, qui doivent pourtant profiter de l’affluence engendrée par le festival. Parmi les artistes, seul Serge Laprade avait pu se déplacer pour la conférence. Pas de Normand Brathwaite en hélico cette année. Ni de François Massicotte ou de Mike Ward, qui animeront tous deux des shows extérieurs gratuits, comme Réal Béland. Bref, ça manquait d’ambiance.
L’organisation du Grand Rire, qui vient tout juste de prendre en charge le festival d’humour de Sherbrooke, avait l’air un peu débinée. Mais j’ai envie de dire à l’équipe de ne pas s’en faire. Chaque année, la Well se bonde de milliers de jeunes gens ayant envie de profiter des belles soirées de l’été pour rire et boire un bon coup. C’est sûr que les dates ont changé: le festival se tient à la fin juillet (du 25 au 29), plutôt qu’au début. Mais cette fête a toujours su s’attirer la faveur populaire. Et avec l’ampleur qu’elle prend cette année – des contes rigolos en après-midi, des spectacles de la relève en début de soirée et des projections de vidéos comiques -, je prédis tout de suite que le centre-ville sera pris d’assaut comme par les années passées.
Reste à savoir si le gala animé par Normand Brathwaite, le seul show payant de la programmation, attirera son lot de spectateurs. L’animateur reprend la formule qu’il affectionne. Accompagné par ses fidèles musiciens, il anime un gros spectacle de variétés, où il reçoit une liste impressionnante d’invités. Quand j’ai vu que Johanne Blouin et Élizabeth Blouin-Brathwaite en faisaient partie, j’ai su que je n’y assisterai pas. Comme je l’écrivais sur mon blogue le 7 juillet dernier… "Suis-je la seule à en avoir marre des jokes de Normand Brathwaite sur sa richesse, son ex et sa fille?…"
EN ATTENDANT, C’EST LA SAINT-JEAN
Pouvez-vous croire que c’est déjà la Saint-Jean? Le début officiel de l’été! Quelques shows viennent souligner l’événement. Le parc Jacques-Cartier accueille Danny Boudreau et Benwela le 23 juin à partir de 20h ainsi qu’Yves Lambert, son Bébert Orchestra et Alain-François le 24 à la même heure. Du côté de Magog, la fête battra son plein dès l’après-midi au parc des Braves avec, entre autres, Chantal Cliche et Les Enfants de Cabot.