Pop Culture : Lieux abandonnés, lieux habités, Des airs d’Afrique, Du théâtre d’été à l’urgence, Chaude était la nuit
Lieux abandonnés, lieux habités
Finissante à la maîtrise en arts visuels à l’Université Laval, Juli Gagnon proposera à la Galerie des arts visuels son exposition intitulée Ces lieux qui m’habitent. Avouant d’emblée son intérêt pour les sujets marginaux et l’atypique, l’artiste présente un parcours de 25 photographies argentiques – et non numériques – qui mettent en scène des lieux abandonnés photographiés dans sa région natale, le Bas-Saint-Laurent. Encore plus qu’une trace matérielle du passé et du temps qui passe amenant avec lui d’autres valeurs et d’autres populations, les clichés sont le témoignage d’un itinéraire personnel, où les souvenirs trouvent une résonance dans ces lieux désincarnés. Du 7 au 12 août à l’École des arts visuels (225, boulevard Charest Est). (I.G.-Paradis)
Des airs d’Afrique
Le Festival d’été est terminé et vous vous ennuyez déjà? Envie de vous dégourdir les jambes au son des tambours et des rythmes de la terre première? Le Festival des journées d’Afrique est fait pour vous. Au programme du 24 au 29 juillet prochains, de la musique, encore et encore, avec des groupes en provenance des quatre coins de l’Afrique, mais aussi de l’Amérique. Viendront faire grouiller les planches aux deux scènes du carré D’Youville et du parvis de l’église Saint-Roch: Sierra de Cuba, Kanewaraba du Sénégal, Idy Oulo du Cameroun et Allakomi, groupe du Burkina Faso composé d’un père et de ses sept enfants, notamment. Pour ouvrir le bal, l’artiste multidisciplinaire Hélène Matte propose une projection réalisée autour de ses poèmes, écrits à la suite d’un périple dans la capitale de la République démocratique du Congo. Le projet, intitulé Lever du jour sur Kinshasa, se décline en une série de huit courts métrages tournés par huit artistes de Québec. Présenté avec le documentaire Kalindula, pleureurs des hommes, de David N. Bernatchez, à l’AgitéE, le 24 juillet. Info: www.festivaljourneedafrique.com. (I.G.-Paradis)
Du théâtre d’été à l’urgence
C’est jusqu’au 18 août que le Vieux Bureau de Poste de Saint-Romuald, situé sur la rive sud, présente la pièce T’es mieux de pas être malade à l’urgence. Créée en 1988, la comédie est une création collective du Théâtre de la Bordée, et sera jouée par quatre finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Critiquant avec humour la réalité du système de santé québécois, les huit comédiens (Johanne Bolduc, Jack Robitaille, Marylise Tremblay, Sylvie Cantin, Simon Fortin, Marie-Ginette Guay, Jacques Leblanc, Michel Nadeau) qui ont créé la pièce il y a de cela 20 ans ont abordé un sujet qui est toujours d’actualité aujourd’hui. Pour rire un bon coup et assister aux péripéties vécues par le personnel et les patients d’un hôpital alors qu’ils se trouvent contraints de passer une nuit à l’urgence, rendez-vous dans la salle climatisée du Vieux Bureau de Poste! Info: 839-1018 ou www.auvieuxbureaudeposte.com. (I.G.-Paradis)
Chaude était la nuit
photo: Guillaume D. Cyr |
Une prestation énergique sans être toutefois mémorable (choix de chansons discutable, mauvais pacing) : en cet avant-dernier jour de Festival d’été, le groupe Metric monte sur la scène d’un Théâtre Impérial bondé où la température ambiante avoisine celle d’un sauna. (D.Desjardins)