Pop culture : Culture et confiture
Société

Pop culture : Culture et confiture

Toute la pression du monde est sur mes épaules. J’étais de ceux qui parcouraient cette chronique de façon hebdomadaire. J’adorais lire Élise Giguère. Son écriture était efficace en plus d’avoir une belle fraîcheur. J’aimais connaître son point de vue sur la vie culturelle d’ici. Après quatre ans à la barre du Voir Estrie, je considère qu’elle comprenait les enjeux et la dynamique du milieu des arts des Cantons-de-l’Est. Respect, Élise! Bonne chance dans tes projets futurs.

Toutefois, je dois me confesser: je me faisais un plaisir de critiquer (gentiment) le contenu de ce Pop Culture. Il m’arrivait très souvent de discuter vigoureusement de la chronique d’Élise avec des amis. Je suis entouré de gens qui contribuent à l’effervescence du milieu culturel d’ici. Les arts, c’est notre principal sujet de conversation. Le Pop Culture a donc souvent joué le rôle de bougie d’allumage lors d’échanges houleux, mais toujours amicaux. On s’emporte facilement quand le sujet nous passionne.

C’est donc à mon tour d’être sur la sellette. Il s’agit d’une tribune magnifique et je compte en profiter pleinement. Pour cette toute première chronique, j’ai pensé au départ que je devais vous convaincre de ma pertinence en tant que nouveau rédacteur en chef du Voir Estrie. Je me disais qu’il serait bien d’étaler mon savoir sur les arts made in Cantons-de-l’Est. Je me suis ravisé en me souvenant d’un vieil adage: "La culture, c’est comme la confiture. Moins tu en as, plus tu l’étends." Je garde donc mon pot de confiture bien intact et vous propose d’ouvrir le vôtre. Voici un petit questionnaire (aucunement scientifique) sur le milieu culturel estrien. Vous avez droit à un point par réponse.

1. Nommez deux groupes de musique de la scène locale.
Si vous avez le disque d’un de ces groupes, donnez-vous un point boni. Donnez-vous-en un autre si vous l’avez vu en spectacle. Il est à noter qu’on ne peut plus vraiment considérer Vincent Vallières ou Jim Corcoran comme locaux. De plus, sachez que Too Many Cooks, hé ben, ça n’existe plus…

2. Nommez deux troupes professionnelles de théâtre ou de danse des Cantons-de-l’Est.
Accordez-vous un point boni si vous savez le nom de leur dernière production. Allez-y pour un autre point si vous pouvez identifier le metteur en scène. Toutefois, si vous connaissez le nom du technicien, vous êtes éliminé car vous faites sûrement partie de cette même troupe.

3. Nommez deux auteurs de l’Estrie.
Si un de leurs livres se trouve sur votre table de chevet, vous obtenez un point boni. Un journal intime, ça ne compte pas. Si vous avez un score de zéro à cette question, vous êtes dans l’obligation d’aller au Salon du livre de l’Estrie, qui se tiendra du 11 au 14 octobre prochains.

4. Nommez deux galeries d’art de la région.
Vous méritez un point supplémentaire si vous avez visité une de leurs expositions au cours de la dernière année. Toutefois, si vous n’êtes allé au vernissage que pour les crudités et le vin gratuits, vous perdez tous vos points.

Faites le décompte (sans tricher). À vous de juger si vous êtes de ceux qui s’intéressent à la culture d’ici.