Damien Robitaille : Seul sur sa planète: Damien Robitaille
Société

Damien Robitaille : Seul sur sa planète: Damien Robitaille

Le coloré Damien Robitaille revient présenter ses chansons naïves et farfelues après avoir passé une partie de l’été sur la route. Une année faste pour le barde franco-ontarien qui se retrouve avec quatre nominations au prochain Gala de l’ADISQ.

Voir: Qu’est-ce qui te distingue des autres?

Damien Robitaille: D’où je viens, je pense que ça fait une grosse différence (Lafontaine, près de Toronto). Ça s’entend dans ma musique.

Juges-tu ton sort enviable?

Oui, je pense. Y a tellement de gens qui veulent faire ce métier-là! Je me considère très chanceux de pouvoir vivre de ce métier. Il ne faut jamais tenir ça pour acquis… Si j’arrête de travailler, je peux rapidement perdre ma place.

Peux-tu me nommer trois artistes que tu aimes?

Francophones ou anglophones? Vivants ou pas? En musique ou dans n’importe quel domaine? Ça n’a pas d’importance? Bon… Mmmm… Hank Williams, Brian Wilson (des Beach Boys) et Jérôme Minière!

Oserais-tu me nommer trois artistes que tu n’aimes pas?

Attends… il doit bien y avoir un artiste que tout le monde aime et que moi je n’aime pas! Mmmm… attends voir… Ah oui, y a le Mika, là… C’est un rip-off de Queen. Mais bon, on est souvent le rip-off de quelqu’un et c’est ben correct. Sinon y a Justin Timberlake et Nickelback. C’est accrocheur mais ça tombe sur les nerfs rapidement.

Qu’est-ce qui te fait succomber?

Y a un parfum que ma blonde porte qui se nomme Angel. Mais y a aussi des vieilles madames qui le portent. Je l’aime bien et quand je sens quelqu’un avec ce parfum, ça m’allume. Ah oui, et y a le sirop d’érable. Voilà les deux choses qui me font succomber!

Que dirait ton épitaphe?

Ci-gît un homme qui aimait chanter et qui aime encore chanter. Pas mal, hein?

Tu étais où il y a dix ans?

On est quelle date, là? En octobre 1997, donc? J’ai 26, alors j’avais… 16 ans! Tabarnouche! Ben, je devais être à l’école secondaire, je venais de passer mon permis de conduire et je me trouvais très cool dans mon Dodge Aries station-wagon bleu.

Qu’aimerais-tu recevoir pour ton anniversaire?

Heu… un gâteau et un ami. De la visite d’amis, une belle fête, c’est tout. Mais si on parle de quelque chose de matériel, je dirais des instruments de musique. J’aime ça, les instruments de musique. Je sais pas… une guitare électrique ou un ampli. Ça c’est bon, hein? Ou sinon les casse-tête, c’est toujours un bon cadeau, les casse-tête. Là j’en ai un d’un merle et ma mère m’en a donné un d’un rouge-gorge. J’aime bien les casse-tête d’oiseaux!

Même pour un million, qu’est-ce que tu ne ferais pas?

Je ne m’abaisserais pas, je ne ferais rien d’humiliant. Et je ne sauterais pas en bungee. Mais quand même… un million… c’est quand même beaucoup d’argent. Peut-être bien que je le ferais finalement!

Que penses-tu des journalistes?

Ah, mais ils sont tous très gentils! Tous ceux que j’ai vus jusqu’à maintenant étaient très gentils. Dans les arts en tout cas, car je ne sais pas si les journalistes sportifs sont gentils. Un journaliste sportif qui couvrirait mon spectacle serait probablement plus méchant, car ils n’ont pas la langue dans leur poche, les journalistes sportifs.

Le 19 octobre à 20 h
À la Basoche
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