Damien Rousseau : Mon côté de la médaille
Une opinion. Exprimée sans demi-mesure, sans contrepoids. Un seul côté de la médaille, quoi. Vous êtes d’accord ou pas? Réagissez.
LE RETOUR DES LIBÉRAUX?
L’ancien directeur de l’information de Québec Hebdo et du Journal économique de Québec, Damien Rousseau, se présente sous la bannière libérale dans la circonscription de Québec.
Quel regard portez-vous sur le bilan conservateur à Québec?
"Je le cherche, le bilan. Les conservateurs se sont accaparé des résultats libéraux. Ils n’ont eu qu’à signer le chèque. Le 400e, l’aéroport, la promenade Samuel-de-Champlain, la revitalisation de la Saint-Charles, la baie de Beauport: c’est des choses qui avaient été attachées par un gouvernement libéral. Les conservateurs? Zéro bilan. Zéro!"
Quels dossiers devraient être mis en priorité dans la région?
"Les questions de justice sociale sont les questions prioritaires. Il faut toutefois que ça s’appuie sur du développement économique, sinon on n’a pas de richesse à partager. On va rétablir le financement de l’INO et de PÔLE. Il ne faut pas démolir ce qui fonctionne! On a une économie du savoir: il faut investir là-dedans. Ce sont des organismes prestigieux. Enfin, il faut aussi rétablir les subventions à la culture."
D’ailleurs, la culture sera un enjeu à l’élection?
"Actuellement, le problème, c’est que les conservateurs ne font qu’entretenir les préjugés pour justifier leurs coupes. La culture, ce n’est pas un simple petit loisir de samedi soir, c’est une industrie qui est forte."
Et la liste du maire Labeaume?
"En gros, on reconnaît l’ensemble des demandes du maire Labeaume. Il connaît bien les besoins de sa municipalité. On peut toutefois y mettre certains bémols: un TGV Québec-Windsor, oui. Jusqu’à Chicago? Ça mérite d’être évalué."
Vous luttez avec le NPD pour la troisième place dans les sondages…
"C’est sûr qu’on souhaiterait être plus en avant que ça, mais sur le terrain, on sent qu’il y a un virage qui est en train de s’effectuer. Dans une campagne, tant que ce n’est pas terminé, ce n’est pas terminé. Et j’inviterais plusieurs gens qui appuient le NPD à regarder du côté du PLC. Le NPD, c’est des libéraux égarés."
Sur le plan environnemental, comment est-ce que le plan libéral se démarque, selon vous, des propositions des autres partis?
"D’abord, le plan du NPD est tout compte fait copié sur le plan libéral. Le projet libéral, c’est un projet de société, c’est une vision d’avenir. C’est aussi vrai pour notre proposition en culture, ou en ce qui concerne le développement économique, le développement régional. C’est un plan concret. Et on le suivra."
À une semaine de la fin de la campagne, un "coup de gueule" à partager?
"Je pense que c’est la question du vote stratégique. La seule stratégie qui se tient debout, c’est de congédier le gouvernement Harper et de le remplacer par un gouvernement qui va replacer les valeurs canadiennes à la bonne place. Et ça, il y a un seul parti qui est capable de faire ça: les libéraux."
Pourquoi voter libéral?
"Parce que c’est le parti qui est en mesure de remettre le pays sur ses rails et de mettre fin à un vent d’extrême droite qui est extrêmement dangereux actuellement."