Myriam Taschereau : Mon côté de la médaille
Une opinion. Exprimée sans demi-mesure, sans contrepoids. Un seul côté de la médaille, quoi. Vous êtes d’accord ou pas? Réagissez.
CONSERVATEURS: DANS LA CONTINUITÉ
Femme d’affaires engagée, Myriam Taschereau s’implique sur la scène politique depuis cinq ans. Elle est candidate dans la circonscription de Québec pour le Parti conservateur.
Vos déclarations sur les artistes "gâtés des deux bords" vous ont projetée à l’avant-plan…
"Je n’ai pas dit que les artistes sont gâtés. Ça a été sorti de son contexte complètement. Autant au gouvernement provincial qu’au fédéral, les budgets à la culture ont été augmentés, donc ils sont "gâtés" des deux côtés. Des propos cités hors contexte donc."
Les coupes en culture, elles étaient justifiées?
"Des compressions dans des programmes, il y en a eu dans tous les ministères. Lors des élections en 2006, nous avions promis de gérer les budgets de manière responsable et on a demandé aux ministères de faire des évaluations de programmes. C’est tout à fait justifié qu’on fasse une révision de ces programmes-là. Et c’est un examen qui a été fait dans tous les ministères. Mais on en a certainement plus entendu parler en culture. C’est bien certain que cette population-là a plus de tribunes que les autres."
Présents ou absents, les conservateurs de Québec?
"Mes collègues sont très présents dans la population. Demandez à la population si leur député a été présent depuis 2006. On l’entend, la réponse, sur le terrain."
Et ils ont fait faire des progrès à la région?
"C’est évident. En 2006, on a dit qu’on allait diminuer les taxes, on l’a fait. Diminuer les impôts? Aider les familles? Soutenir les aînés? On l’a fait. L’objectif est que les gens voient la différence au quotidien. C’est des actions qui touchent tout le monde et c’est des actions qu’on veut continuer d’entreprendre dans le prochain mandat."
Des dossiers prioritaires à Québec?
"J’ai des projets très concrets, très terre-à-terre : aider les familles, soutenir les aînés et améliorer la qualité de vie de tous les citoyens. Un de mes projets prioritaires, c’est également le logement social."
Élire un gouvernement conservateur, c’est laisser le pouvoir à feu le Reform Party?
"C’est tout à fait une fausse idée. C’est une campagne de peur qui est colportée par M. Duceppe et ses candidats. D’ailleurs, c’est tout ce qu’ils peuvent faire: une campagne de peur et de dénigrement."
À quelques jours de la campagne, un coup de gueule à partager?
"Que nos propos ne soient pas rapportés intégralement. Également, je trouve ça triste qu’on ne parle pas des autres préoccupations qui touchent les gens de Québec, comme le logement social."
Parallèlement, le maire Labeaume a fait sa "liste d’épicerie". Qu’en pensez-vous?
"Il y avait les 12 travaux du maire. Il y en a déjà deux de réalisés, le MNBAQ et le Super PEPS. Il reste 10 beaux projets. Ces projets-là, il faut les regarder un par un, via le programme Chantiers Canada. Les élus municipaux seront aux premières lignes, ils vont mettre des projets en priorité, les placer dans leur PTI. Ils vont aller voir le provincial. Si le provincial décide d’embarquer, alors ils viendront nous voir. Nous, on est des partenaires. On est là pour réaliser les projets qui sont demandés par la population."
Et pourquoi on vote conservateur?
"Parce que les gens de Québec ont le droit d’avoir une voix à Ottawa et ça, il y a seulement les conservateurs qui peuvent l’obtenir."