Perspectives d’emploi en métallurgie : Avenir métal
Une des plus grandes industries au Québec, la métallurgie doit se doter d’une main-d’oeuvre qualifiée pour maintenir sa productivité. Perspectives d’emploi pour secteur actif.
Depuis cinq ans, l’industrie de la métallurgie voit sa main-d’oeuvre opérer un véritable changement de garde. Des milliers de travailleurs partent à la retraite, laissant place à une nouvelle génération qui devra relever des défis toujours grandissants. Avec l’industrialisation à l’échelle mondiale, maintenir une offre compétitive exige une performance optimale de la part des compagnies locales. Une force ouvrière formée aux dernières percées techniques est de première importance puisque l’innovation est un des leviers utilisés par l’industrie pour conserver la position du Québec parmi les principaux acteurs sur la scène internationale. À titre d’exemple, cette course au perfectionnement amène sur le marché de nouveaux produits, principalement des alliages mélangeant divers matériaux, qui n’existaient pas il y a cinq ou dix ans. À ceci s’ajoute le besoin de nouveaux procédés et de nouvelles méthodes de travail pour maintenir le cap dans ce secteur concurrentiel.
La formation se décline à tous les niveaux d’études, du DEP complété en 1800 heures aux perspectives d’ingénierie à l’université. Le plus grand secteur à combler est celui du personnel de production qui comprend des métiers comme opérateur, mécanicien industriel, tuyauteur, soudeur et électricien. La ferblanterie/tôlerie offre aussi un excellent taux de placement, particulièrement dans les régions urbaines où les chantiers de construction pullulent. Au Centre de formation en métallurgie de Laval, le cours de 1800 heures connaît un franc succès. "Le taux de placement est de presque 100 %. Les élèves trouvent facilement des postes dans la construction", affirme André Legault, directeur de l’établissement. Outre ce secteur, les ouvertures se trouvent également dans les usines de transformation et les entreprises de chauffage/climatisation. Modernisée, la ferblanterie requiert maintenant l’usage de logiciels et de machines haute précision pour découper et façonner des conduits faits de feuilles de métal. Il va sans dire qu’il faut une bonne santé, une facilité mathématique et une certaine dextérité manuelle pour y trouver son compte.
La formation en ferblanterie/tôlerie est offerte au Centre de formation en métallurgie de Laval et à l’École des métiers de la construction à Montréal et requiert 16 mois d’études, alors qu’au collégial la technique de génie mécanique ou métallurgique s’étale sur 3 ans. Une année supplémentaire vous récompensera d’un baccalauréat en génie métallurgique.
Formation /
Centre de formation en métallurgie de Laval: 155, boulevard Sainte-Rose Est, porte 22, Laval, 450 662-700, poste 2100, www.cslaval.qc.ca/metallurgie
École des métiers de la construction de Montréal: 5205, rue Parthenais, Montréal, 514 596-4590, http://itout.ca/emcm/
155, boulevard Sainte-Rose Est
Porte 2