Écoles de langues : Langues secondes
Autant pour le polyglotte insatiable que pour le voyageur qui souhaite vivre la plus parfaite immersion dans son lieu de visite, les écoles de langues sont l’endroit pour apprendre loin des bancs d’école et des cours magistraux.
Catherine Genest
Photo : Patrick Aubé
La méthode iconoclaste
Imaginée et mise sur pied par une ancienne artiste du Cirque du Soleil, l’école de langues Illico porte bien son nom. C’est en renonçant aux programmes d’enseignement plus traditionnels, et en apprenant elle-même le japonais et l’espagnol, que Marie-Claude Lacroix a conçu une méthode de mémorisation sans pareil. Presque infaillible, même pour les plus débutants, son approche quasi rebelle et assurément différente met la hache dans la grammaire pour nous donner cette impression d’être meilleur, plus rapidement. De quoi donner confiance et rendre fonctionnel en anglais comme en espagnol.
Le secret? Un apprentissage basé sur l’association des mots aux images qui se veut le plus possible à l’écoute des besoins des élèves, qui repartiront de leur côté avec un journal de bord personnalisé d’au moins 500 mots de vocabulaire adapté à leur vie. Le petit plus? Les cours de rattrapage pour les ados du secondaire qui promettent de donner des résultats étonnants, même chez les élèves les plus en difficulté. À preuve: quelques écoles secondaires de Lévis ont déjà compté sur Mme Lacroix pour donner un (sérieux) coup de pouce à ceux qui en ont le plus besoin chez elles. www.langues-illico.com
Écoles classiques
À Québec, depuis sa fondation en 1938, l’École de langue de l’Université Laval s’impose comme une fenêtre sur le monde et une tradition de multiculturalisme. Et comme une porte d’entrée, aussi, pour les étudiants venus de loin, avec des cours de francisation qui font la renommée de l’école.
Mais c’est surtout le catalogue des langues enseignées qui en fait un endroit digne de mention. Dur de faire un choix entre des cours d’arabe, de japonais, de chinois, d’allemand, de russe et d’italien, qui s’ajoutent à l’anglais et à l’espagnol, moins rares dans les circuits habituels. Pas encore totalement rassasié? L’endroit offre aussi, et sur demande, des formations en vietnamien, en polonais et en portugais. Et, encore plus chouette, pas besoin d’être étudiant de l’Université Laval pour en profiter. Pour plus d’information, et pour réserver sa place parce qu’elles sont franchement limitées pour certains cours: www.elul.ulaval.ca.
Impossible de passer sous silence les séances de conversation (anglaise et espagnole, surtout) pour ceux qui se doivent d’éviter de perdre à long terme la langue précieusement apprise. Budget restreint? Chaque programmation des loisirs des quartiers de Québec propose des séances de discussion en anglais et en espagnol pour conserver ses acquis. Mais en ce domaine, Les Ateliers de conversation anglaise affirment être le nec plus ultra du genre, autant pour les adultes que pour les enfants, dans une ambiance qu’on souhaite la moins intimidante possible. www.lesateliers.ca