Élections municipales 2013 : Frédéric Poitras ouvre son bureau mobile
Société

Élections municipales 2013 : Frédéric Poitras ouvre son bureau mobile

Sourires sincères côtoient discussions corsées au stand à limonade du nouveau candidat de l’Équipe Labeaume depuis ce week-end pendant tous les samedis et dimanches de l’été de 10 h à 14 h.

Journée de canicule. Cartier est bondée de buveurs de café sur les terrasses, de couples venus profiter des boutiques de Montcalm, de porteurs de sac d’épicerie regagnant leur demeure au pas de course. Au milieu du brouhaha, un homme offre limonade et poignées de main aux passants sous un parasol planté coin René-Lévesque et Cartier. Ce monsieur, c’est Frédéric Poitras

Déjà copropriétaire du Complexe Le Cercle – et donc bailleur de fonds pour plusieurs artistes indépendants et artistes visuels locaux – ce visage archi connu de la St-Joseph tente maintenant de propulser ses idées au-delà du quartier St-Roch. Le 3 novembre, son nom apparaîtra sur les bulletins de vote pour quiconque habitant le centre-ville de Québec.

«La photo, c’est un montage, hein?  Vous n’avez pas vraiment pris une photo avec Labeaume?», demande une passante au principal intéressé qui – justement – venait tout juste de saluer le maire de passage après une séance de serrages de pinces en règle aux côtés de son jeune protégé.  Mais l’élégante dame en rajoute, remettant même en cause la validité et le sérieux de la candidature de son interlocuteur. «Vous n’avez pas le style de Labeaume en tout cas. Est-ce que c’est vrai ou c’est une blague?» D’un calme plat et courtois, Poitras rigole d’emblée pour ensuite répondre que Labeaume veut du monde de « tous les styles dans son équipe.» 

Stretchs aux oreilles, barbe de trois jours, chemise à carreaux décontract’. Force est d’admettre que M. Cercle ne correspond pas tout à fait au look du politicien classique. Il vous le dira  lui-même, mais à demi-mots pour ne pas paraître prétentieux  : le candidat qui représente la jeunesse et la culture, c’est lui. «Les travailleurs du milieu du jeu vidéo, des T.I. et les artistes me le disent : ils sont contents qu’il y en ait un de la gang qui se présente. Moi, je veux être à l’écoute de Premier Acte et du Périscope, par exemple, mais aussi des OBNL et des entreprises comme Zap Québec qui emploient beaucoup de jeunes.» D’ailleurs, le milieu artistique travaille déjà de pair avec lui. Sa directrice de campagne? Maud Rusk, bras droit du chorégraphe Harold Rhéaume et directrice générale de la compagnie Le fils d’Adrien danse. Jean-Sébastien Brousseau donne quant à lui un coup de main au rayon des communications. «Son district est vraiment grand, ça inclut le Vieux-Port, le Vieux-Québec, St-Jean-Baptiste, Montcalm et St-Roch», explique-t-il.  Des quartiers très différents, aux enjeux qui le sont tout autant.

Néanmoins, c’est la propreté, les stationnements et le bruit qui sont au cœur des préoccupations citoyennes. Ça, et la densification urbaine. «Les gens ont peur qu’on mette du béton et des buildings partout. Mais je veux les rassurer en leur disant qu’on n’oubliera pas les places publiques et les lieux de diffusion culturelle.»