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(Duceppe vs Marois) / (PQ + QS) = #ERR

Avertissement: ce billet n’a pas été rédigé par une politicologue. Ni par quelqu’un de sérieux. Il a été écrit à partir d’opinions personnelles, de bribes de médias et surtout avec beaucoup d’humour et désinvolture. À ne pas toujours prendre au sérieux ! 

Je peine à y croire: ces derniers temps, on ne chiale plus contre Charest, on discute des tourments du PQ. Ce qui a commencé avec des membres qui appuyaient grandiosement la chère Pauline est devenu comme un espèce de soap américain. Rebondissements, claquage de portes, chamaillage, alliances… Manque juste des histoires d’adultère…

Oh, j’oubliais Duceppe. Un vrai soap  je vous dis.

Même les plus purs Péquistes commencent à vouloir changer de poste. Le Québec Solidaire, anciennement considéré comme un parti d’acteurs de soutien, prend de plus en plus de place il faut croire. Tellement que le PQ voudrait s’engouffrer dedans. Oh, scusez, s’allier. Mais comme disait Jack Layton: «Les vraies fusions n’existent pas, il y a toujours un parti qui avale l’autre.» Bon, vous voyez? Mais bon, ça, je n’ai pas envie d’en parler. C’est Duceppe qui m’intéresse.

Celui que le National Post décrit comme un «Master Plotter» (Maître Comploteur: traduction libre…) semble vouloir revenir en force de sa chute du 2 mai passé. Pourtant, si je me souviens bien, Duceppe appuyait Marois, ne voulait pas la job à Marois. Si je me souviens bien, il a démissionné de la politique car le 2 mai passé, le Québec lui a tourné le dos. Le chat sort du sac.

Pas que l’on croyait Duceppe lorsqu’il écrivait, dans sa célèbre lettre en appui à Marois, qu’il n’avait «aucune velléité de prendre la place de qui que ce soit.» Et c’est ça qui me décourage. On le savait depuis le début qu’il miroitait cette place. Même avant le 2 mai. Aujourd’hui, on réagit avec une fausse surprise, «Oh! Duceppe revient?» Pourquoi? Pourquoi feigne-t-on de ne pas avoir compris les manigances politiques qui se tramaient?

Parce que personne ne veut voter ouvertement pour un «Master Plotter».  

Marois a obtenu 93% des votes, il y a pas si longtemps que ça… C’est pas un peu malhabile de la pousser en bas de l’échelle? Attendez, à moins que ce ne soit Marois qui résiste comme de la gomme collée dans les cheveux: on a beau faire ce qu’on veut, la seule façon de s’en débarasser, c’est couper la mèche atteinte. Ouch. Qu’est-ce que je dis là? Je dis que je me demande à quoi joue Duceppe et Marois. À la politique.

Le vent du changement à débuté. Il souffle partout où il passe: en Occident comme au Moyent-Orient, aux États-Unis comme en Grèce et maintenant, au Québec. Au coeur d’un peuple qui lutte à se faire reconnaître. Un peuple de francophones fiers qui veulent conserver leur culture. Et les têtes tombent.

Je termine mon billet cynique par dire que: «United we stand, divided we lose». (Unis on se tient debout, divisé on perdra. Traduction très libre…) Nous avons tous droits à nos opinions politiques. Des partis, il en faut pour pas rentrer dans une dictature. Mais bon sang! À force de se taper dessus, il ne restera plus grand chose…

Pour ceux que ça intéresse, voici un billet de Mario Asselin, tellement plus intelligent que le mien.

https://voir.ca/mario-asselin/2012/01/18/independance-du-quebec-comment-reussir-enlever-appetit/