Au début de la semaine, j’écrivais un billet me posant la question: mais à quoi pense M. Molson?
Je peinais à comprendre comment il pouvait, après toutes les erreurs de jugement de Pierre Gauthier, laisser celui-ci conserver son poste… Eh bien, ce matin, Geoff Molson a prouver qu’il n’était pas si sourd que ça finalement: il a congédié Pierre Gauthier.
Déjà, le congédiement d’Halak en 2010, alors qu’il a pratiquement mené l’équipe à bout de bras lors des séries, laissait présager une série de mauvaises décisions. Je ne m’aventure pas à parler de Kaberle. Ni de Wiz. Ni de Jagr. Et bien qu’il ait été un excellent joueur, il fut un temps, de signer Markov pour 3 ans, à 17,25 M$ alors que celui-ci n’avait pas chaussé les patins depuis des siècles, c’est un pari vraiment risqué.
Ça faisait longtemps que les partisans clamaient la tête de Gauthier haut et fort. Tellement que l’on en est venu à se demander si Molson vivait sur une autre planète. Ce matin, il fait des heureux. On peut recommencer à espérer. À rêver à des temps meilleurs. Et mon message à Pierre-Luc Gagnon: j’ai bien hâte de pouvoir écrire un billet sur le Canadiens qui gagne la Coupe Stanley!
Pour clore ce sujet, je vous invite à lire un billet que j’avais écris pour le site www.canadienshk.com qui n’est malheureusement plus en service.
Pierre Gauthier : qui êtes-vous?
Je vous mets au défi de trouver quelqu’un qui n’a pas parlé en mal de Pierre Gauthier récemment! Les mauvaises performances du Canadiens, l’embauche d’un entraîneur-chef unilingue, son manque d’action… Sa remarque « une langue, ça s’apprend » n’a pas été bien digéré par des centaines de fans de hockey. Bref, toutes les raisons sont bonnes pour avoir une dent contre lui.
Mais, dans le fond, savez-vous qui est Pierre Gauthier? Le pauvre Montréalais, né en 1953, a été promu en 2006 au poste de directeur-général adjoint des Canadiens de Montréal, pour devenir en 2010 le vice-président exécutif et directeur général de l’équipe. Il regrettera peut-être d’avoir accepté le poste, après la démission de Bob Gainey! Selon le site web des Canadiens, Pierre Gauthier a étudié à l’Université de Syracuse – dans l’état de New York – en éducation physique et a décroché une maîtrise en Administration du sport à l’Université du Minnesota. Le sport, ça le passionne.
Il œuvre dans la Ligue Nationale de Hockey depuis 1981, ayant occupé plusieurs postes, dans plusieurs équipes. C’est d’ailleurs lui qui a repêché Sundin et Lindros dans la LNH. Son flair semble s’être depuis quelque peu abimé.
Saviez-vous qu’il a également participé au monde du hockey olympique? Il a participé à des jeux olympiques en tant que directeur général de l’équipe canadienne en plus de gagner la médaille d’or lors de championnats du monde.
Depuis son embauche en tant que directeur général, on remet souvent en question ses décisions. Dans les médias sociaux, on revendique la tête de Gauthier, arguant que son temps est fait. Il peut parfois être arrogant, plus par manque de mots que par réel trait de personnalité. Son temps est compté et je ne peux dire s’il espère toujours avoir un poste au sein de l’équipe lors de la prochaine saison. Celui qui est peu enthousiaste et qui pourrait avoir l’air froid parfois a déjà dit : «Il faut se libérer des émotions pour prendre des décisions claires»
Quoi qu’il en soit,celui qui a pris la décision d’échanger Halak, qui a laissé
passer la possibilité d’avoir Jagr dans nos rangs, qui a embauché Cunneyworth et qui a accordé un contrat de 3 ans (17,25 M$) a
quelqu’un qui ne patine plus doit se sentir petit dans ses culottes! Parions que des émotions, il doit en avoir maintenant.
canadien devrait se concentrer à domper la puck dans le coin, d’aller la chercher et de la ramener devant le but pour qu’un jambon quelconque la mette dedans. comme dans le temps. laisser tomber les échecs latéraux et se concentrer sur l’échec avant, à mon humble avis.
il faut générer du traffic en avant du but des méchants et garrocher la rondelle plus souvent en sa direction et ce, pendant au moins 60 minutes, mais un seul shiftre à la fois, à environ cent dix pour cent de nos capacités.
les joueux doivent jouer leur partie à eux, à l’intérieur de leur limite, tout en se dépassant à chaque fois, même si la rondelle roule pas pour eux. un jour le vent va changer de bord, mais pas avant.
et profiter des rebonds dans le bas du corps parce qu’après ce qui compte c’est le deux points.
ça nuirait pas non plus si les joueux gardaient ça simple en faisant la première passe. depuis le départ de lyle odelein, les sorties de zone doivent pas les empêcher de travailler fort dans les coins.
bref, canadien.
@calinours: j’vais finir par vous aimer… 😉
M.Molson je suis tres fiere de vous .Vous avez pris une tres bonne décission merci une tres fervante du Canadien.Colette Brouillette Rouyn Noranda
je lis le calinours bienveillant et son texte ressemble aux directives d’Arthur Thérrien, le coach des Carabins des années 50…