Avant d’entamer l’écriture de ce billet, j’aimerais ouvrir une parenthèse. J’aimerais prévenir Calinours bienveillant : ce billet
traite exclusivement de mes expériences personnelles lors d’un événement. Donc, dans votre vocabulaire : mon billet n’est que du mémérage. Si vous décider de continuer à lire ce billet, sachez que vous avez été prévenu et que je n’offre aucune « satisfaction garantie ou argent remis. »
Fin de ma parenthèse.
Vous avez sûrement entendu parler, au cours de la merveilleuse fin de semaine qui vient de passer, du Grand Défi Pierre Lavoie. Plus de 1000 km parcourus à travers le Québec par des cyclistes, pour une bonne cause. J’ai été choisie pour couvrir l’arrivée des cyclistes à Boucherville, où
ils faisaient une courte escale. Je me pince encore tant je trouve incroyable d’être payée pour effectuer ce que j’aime le plus au monde. En plus d’écrire, j’ai la chance de souvent pouvoir prendre mes propres photos. La photographie est un art qui me fascine…
Dimanche dernier donc, j’attendais fébrilement l’arrivée du peloton. Les cyclistes avaient un peu de retard et l’heure de départ demeurait
inchangée. Ça me donnait environ 25 minutes pour trouver mon monde, effectuer des entrevues, prendre des photos… avant que tout ce beau monde ne quitte pour leur ultime destination : le Stade Olympique.
Au loin, les sirènes de police se font retentir, l’animatrice annonce l’arrivée des cyclistes, la foule applaudit et de fait de plus en plus
vocale. L’enthousiasme est contagieux. Voilà qu’arrive Pierre Lavoie. « Clic, clic ».
Je m’entretiens avec des cyclistes, tous sont unanimes :
il fait CHAUD!
Malgré la chaleur, ils persévèrent. Si vous aviez vu le sourire des cyclistes. La lueur de fierté (parfois d’incrédulité) dans leurs
yeux. Si vous aviez vu les personnes se donner la main, des étrangers s’encourager, se féliciter. La solidarité et l’entraide sont palpables.
Des vedettes sont présentes. Elles passent presque inaperçues… À ce moment-là, il y en a des centaines de vedettes : les cyclistes.
Je prends quelques photos, réussis à parler avec quelques cyclistes et voilà! Le départ est sonné. Je cours rejoindre la tête du peloton,
question d’avoir une belle photo de Pierre Lavoie. Souriant, motivant ses troupes, je n’aurai pas la chance de lui parler, mais sa présence est
transcendante. Pas besoin de lui parler : sa présence est suffisante pour comprendre son discours. Je « sens » son énergie, ses ondes
positives, son amour du sport et de l’Humain. Pas besoin de lui parler : là, juste devant moi, l’homme seul me fait comprendre son message.
« Clic, clic. »
Voilà, ils repartent. Leurs derniers 25 km. La foule les salue. Je pars, avec un sentiment d’euphorie totale. « Wow, c’est fort. »
L’article s’écrit tout seul.
Dans la vie, rien n’est impossible.
Merci Pierre Lavoie.
tourlou!
J’ai une collègue qui a fait le défi et elle a trouvé ça incroyable comme sensation! Elle a trouvé l’énergie de s’entraîner pendant tellement longtemps et le résultat ne l’a pas déçue! Elle vit un high de bonheur sans pareil!
C’est une belle initiative de tous d’y participer – ma seule suggestion aux organisateurs serait de faire un tantinet plus de promotions des causes charitables soutenues. (mais il faut avouer que c’est le 0.1% contre le 99.9% d’organisation impeccable!).
Sinon, les cyclistes ont mon admiration! Félicitations à tous!
(Excellent paragraphe d’introduction en passant!)
Je n’ai pas eu la chance de parler à des cyclistes depuis. J’avoue qu’il est intéressant de savoir comment ils se sentent après… Après la fatigue et l’émotion!
Merci Jonathan
tourlou!!
C’est quand même gentil de m’avoir salué 😉