J’étais à peine en âge de consommer mes premiers verres aux Foufounes Électriques lorsque l’un de mes professeurs de cinéma au Collège Champlain nous montra The Graduate, film mettant en vedette un jeune Dustin Hoffman et la séduisante Anne Bancroft. C’est à ce moment précis que je suis réellement tombée en amour avec le septième art. C’est également grâce en partie à Mike Nichols (et à Penn, Von Trier, Vinterberg, Tarantino, Godard, Scorsese) que j’ai vu le cinéma comme un média qui peut nous faire réfléchir, nous « challenger », nous provoquer.
Mike Nichols est décédé hier soir à l’âge de 83 ans. Et saviez-vous que le défunt réalisateur fut l’un des seuls « EGOT » dans le milieu artistique? EGOT signifie Emmy, Grammy, Oscar et Tony, tous des prix remportés par Monsieur Nichols au fil de sa carrière. Une brute.
Il est extrêmement rare que je discute de cinéma avec vous, mais je me permets tout de même de vous faire la rétrospective des films qui m’ont marqués.
The Graduate (1967) : la musique de Simon & Garfunkel, les dialogues, ce magnifique plan avec la jambe de Mrs. Robinson et cette fameuse scène reprise dans Wayne’s World.
Closer (2004) : cette scène entre Julia Roberts et Clive Owen me donne encore des frissons.
The Birdcage (1996) : l’une des meilleures performances de Robin Williams.