BloguesAngle mort

Passe-Partout, encore bon

J'ai vécu toute une expérience aujourd'hui.

Tantôt, j'étais avec Marie Eykel (alias Passe-Partout), dans une garderie de mon quartier.

Elle et moi étions là pour montrer à des enfants d'aujourd'hui un épisode des "vieux" Passe-Partout. L'épisode où Passe-Partout s'empiffre de chips pendant la nuit.

Il y avait donc une vingtaine de ti-culs assis en indiens. L'épisode était diffusé sur l'écran d'un ordinateur, l'image était un peu floue, le son pourri. Aucune importance, pour les enfants ça ne posait pas de problème.

Après trois secondes, ils étaient déjà embarqués dans l'histoire, les yeux rivés sur l'écran, réagissant à l'action, répondant aux devinettes de Passe-Carreau.

Tout ça, sans avoir la moindre idée de qui était Passe-Carreau, ou Passe-Partout, ou Canelle et Pruneau…

Marie Eykel était à l'écart et les regardait. Dans mon temps, elle n'aurait jamais passé inaperçu dans une garderie.

Au départ, elle et moi étions un peu anxieux: Passe-Partout allait-il survivre au tribunal des enfants du 3e millénaire?

Verdict: presque 30 ans plus tard, Passe-Partout fascine encore autant.

En regardant ces petits, je me suis vu, à 4 ans, visionnant pour une ixième fois un épisode de Passe-Partout qui passait toujours trop vite.

Vraiment, ceux qui ont conçu cette série avaient du génie. Rien de moins. Du génie qui n'a jamais été égalé depuis.