Ce matin, la grosse affaire, cette entrevue absurde de Guy Fournier qui parle de son amour du caca sur les ondes d'une radio de Toronto, CHOQ FM…
Je favorise une texture qui soit la plus constante possible.
Patrick Lagacé en parle sur son blogue.
On peut écouter l'entrevue en Mp3 sur Radioréveil.
Pissant. (Enfin, façon de parler…)
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By the way, il y a quelques mois, j'ai eu toutes les misères du monde à décrocher une entrevue avec Guy Fournier. C'était pour un article portant sur l'avenir de notre télévision pour le quotidien Le Soleil. Au début, il a refusé, puis après que j'eusse insisté, il a fini par accepter.
Alors quand je vois qu'il accepte volontiers d'accorder une entrevue sur le caca à une radio communautaire de Toronto… Je l'avoue, ça me fait un peu chier.
C'est sûr qu'un président du C.A. de Radio-Canada doit mettre ses priorités aux bonnes places… Entre l'avenir de notre télé et les colombins bruns qu'il a tant de plaisir à célébrer, le choix m'apparaît évident!
Guy Fournier aura décidément tout fait à la télé, de chroniqueur à scénariste, en passant par l’animation et la direction d’une station télé. Presque tout sauf l’information.
Dans le domaine de l’information, plus précisément dans un pays anglo-saxon, il y a une éthique bien connu du « arm’s length », à savoir que l’État n’a aucun droit de regard sur le contenu d’un bulletin d’information. En d’autres mots, l’État n’a aucun droit de regard en cette matière.
Et voilà que M. Fournier, du haut de son nouveau jouet, le poste de président du CA de la SRC, se prononce sur la question nationale de manière directe et sans détour, ne laissant aucun doute sur la ligne éditoriale que devrait désormais suivre l’information à la SRC.
Candeur, naïveté ou cynisme insondable de sa part? Qui sait!
Durant sa carrière, M. Fournier s’est permis tellement de déclarations impertinentes, pour ne pas dire déplacées, sinon provocantes, que son dernier pavé appartient sans doute à la classe des fous du roi.
Le plus étonnant, c’est que peu de gens en font de cas sauf quelques chroniqueurs. Pas vraiment de première page sur une affaire vraiment étonnante et détonnante en matière de télé d’État.
Peut-être est-ce l’annonce de nouvelles années de plomb à venir et, en ce cas, M. Fournier montre qu’il a le bras long, bien long…