Bon. L'image n'a pas tellement de rapport avec mon billet (hormis les poulets). Je la trouvais drôle, c'est tout. |
Un commentaire de Serge Bédard…
J'ai entendu ou lu récemment qu'une étude sur l'impact de la violence diffusée à la télé indiquait que ces scènes n'avaient pas pour effet de rendre les spectateurs plus violents mais plutôt plus craintifs. C'est ce qui expliquerait la peur de plus en plus grande des gens en public et même à l'intérieur de leurs maisons, alors que les statistiques sur la criminalité au Québec montrent une baisse significative et constante depuis plusieurs années.
Ce constat me semble plus plausible.
Plausible? Oui. Vrai? Je l'ignore.
Pour tout savoir sur les multiples études sur la violence à la télévision, la lecture de cette page est un incontournable.
Je suis tout à fait en désaccord avec cette étude.
À mon avis, la panoplie d’actes violents que l’on puisse voir à la télévision- meutres, viols, agressions, vols armés, voies de fait, font en sorte de banaliser l’impact et les conséquences des gestes posés et ce, autant pour l’agresseur que la victime.
On devient habitué au sang, sans savoir ce que c’est saigner pour de vrai.
On rit bien quand les gens font des conneries sur Drôles de vidéo, mais on ne semble pas réaliser qu’ils se blessent pour de vrai.
Un coup de point au visage. Une attaque avec un bat de baseball. Tout ça fait mal. Mais la victime s’en sort toujours à la télé ou on n’entend pas la suite de l’histoire.
Qu’arrive-t-il à l’agresseur de voies de fait?
Qu’ont été les répercussions psychololiques auprès de la victime?
Des organisme comme l’Ivac (pour ceux qui ne le savent pas, c’est le Fonds d’Indemnisation des Victimes d’Actes Criminels ) en ont long à dire.
Plus chicken, non.
Moins sensibles-oui et par ce fait, en ignorant les conséquence réels, moins froid aux yeux.