Michel Asselin m'envoie une question:
D'après vous, quel est le but de publier une étude sur la salubrité des bains et piscines publiques alors que la saison est essentiellement finie? N'aurait-il pas été plus approprié de faire circuler l'information aussitôt que disponible, si le but était de protéger le public?
Je l'admet, je n'ai pas tellement suivi le dossier des piscines publiques à Laval et à Montréal.
Sauf qu'en découvrant, mardi, que le toujours pertinent Journal de Montréal consacrait au sujet SES NEUF PREMIÈRES PAGES, je me suis écrié: "Fantastique, la guerre au Liban est enfin terminée!" J'étais fou de joie.
Sérieusement, c'est n'importe quoi.
Oui, il y a un problème d'entretien avec les piscines publiques.
Et, pour répondre à M. Asselin, j'imagine que le problème en question était plus facilement détectable à la fin de la saison estivale qu'au début. Tout simplement parce qu'il s'agit d'un problème d'entretien. Il me semble donc logique qu'un peu de temps doive s'écouler pour qu'un problème d'entretien devienne détectable.
Conclusion de l'histoire: "Autorités compétentes, entretenez vos piscines, parce que vous passez pour des cons."
*
Dans une semaine, on mettra toute cette histoire sur la pile des psychoses populaires. Et une autre prendra la relève.
C'est vrai, on a peur de tout. On voudrait vivre dans un monde où rien n'est dangereux, où les méchantes bactéries ne nous atteindraient jamais, où nos enfants pourraient être 100% en sécurité partout, toujours, en tout temps.
Cette culture de la peur, les médias l'ont comprise depuis longtemps. Ils n'hésitent pas à titiller notre fibre couillonne chaque fois que l'occasion se présente.
Attendez que je me souvienne. Il n'y a pas si longtemps, l'endroit le plus dangereux sur Terre était les glissades d'eau. Juste avant, on s'inquiétait des dangers des piscines gonflables. Et n'oublions pas le téflon (supposément cancérigène), les gras trans, les pesticides, les ondes des téléphones cellulaires…
Il y a quelques années, c'était les marchettes qui tuaient les bébés, puis ce fut les sièges d'autos pour enfants, puis les trampolines. Et j'en oublie certainement.
Vous voulez que je vous dise: le monde est dangereux. Gardez vos enfants près de vous, ne les quittez jamais des yeux. Enfermez-vous à double-tour, tirez les rideaux, portez un masque à oxygène et surveillez les nouvelles en continu à LCN.
Et encore là, faites attention: les radiations de votre téléviseur pourraient vous bousiller le cerveau.
- À lire: Culture of fear, sur Wikipedia
Je crois que c’est ça la bogue de l’an 2000.
Avoir peur. Ça stimule l’économie et ça détourne l’attention.
Je crois que c’est ça la bogue de l’an 2000.
Avoir peur. Ça stimule l’économie et ça détourne l’attention.
Impressionnée, je suis….
Revenir, je vais…
Pas pire pentoute, tu écris…
Changement, ça fait …
😉
Impressionnée, je suis….
Revenir, je vais…
Pas pire pentoute, tu écris…
Changement, ça fait …
😉
Euh, si je ne me trompe, il y a toujours eu des gamins qui ont pissé dans la piscine depuis que les piscines existent. Leur propreté a toujours été douteuse. Mais personne n’en est jamais mort, non ?
Alors pourquoi faudrait-il s’alarmer aujourd’hui alors qu’on ne s’en souciait pas avant ?
Euh, si je ne me trompe, il y a toujours eu des gamins qui ont pissé dans la piscine depuis que les piscines existent. Leur propreté a toujours été douteuse. Mais personne n’en est jamais mort, non ?
Alors pourquoi faudrait-il s’alarmer aujourd’hui alors qu’on ne s’en souciait pas avant ?
Et vlan, tout à fait d’accord avec toi encore…Tu as raison, arrêtons d’avoir peur de tout et de tout vouloir réglementer…crime.
Et vlan, tout à fait d’accord avec toi encore…Tu as raison, arrêtons d’avoir peur de tout et de tout vouloir réglementer…crime.
Vous remarquerez qu’au moins quatre jours par semaine, la une du Journal de Montréal est consacrée à un sujet pour faire peur au monde (piscines insalubres, intrus dans les écoles, qu’est-ce que vous mangez, les rues de Montréal: un danger; désastre écologique évite, mais attention à la prochaine fois; la vitesse sur les routes; les ruelles sont dangeureuses; attention aux pesticides, etc..)
Vous remarquerez qu’au moins quatre jours par semaine, la une du Journal de Montréal est consacrée à un sujet pour faire peur au monde (piscines insalubres, intrus dans les écoles, qu’est-ce que vous mangez, les rues de Montréal: un danger; désastre écologique évite, mais attention à la prochaine fois; la vitesse sur les routes; les ruelles sont dangeureuses; attention aux pesticides, etc..)
Le journal de montreal tire a quelques 1 million de copies.
Peu importe tout ce qu’on peut dire de ce torchon journalistique; ce journal vends !
Le monde aime bien voir son journal favoris traités de façon spectaculaire des faits insignifiants.
9 pages sur les piscines infectées de parasite, 10 pages sur le fléau de la carie chez les chiens domestiques, 11 pages sur les abus subis par notre journaliste qui se fait passé pour un commis de walmart, et j’en passe….
Si autant de gens s’intéresse à ces conneries, c’est pour remplir le vide.
Sans ces sujets « dramatiques », les gens n’auraient rien à dire….
Le journal de montreal tire a quelques 1 million de copies.
Peu importe tout ce qu’on peut dire de ce torchon journalistique; ce journal vends !
Le monde aime bien voir son journal favoris traités de façon spectaculaire des faits insignifiants.
9 pages sur les piscines infectées de parasite, 10 pages sur le fléau de la carie chez les chiens domestiques, 11 pages sur les abus subis par notre journaliste qui se fait passé pour un commis de walmart, et j’en passe….
Si autant de gens s’intéresse à ces conneries, c’est pour remplir le vide.
Sans ces sujets « dramatiques », les gens n’auraient rien à dire….
Il circule, sur internet, un petit texte charmant qui résume assez bien le sujet traité ici.
Ça s’intitule « mais comment avons nous survécu à notre enfance? »
Voici le lien :
http://www.novaplanet.com/cyber-hardcore/article,80,1,mais-comment-avons-nous-survecu.html
Il circule, sur internet, un petit texte charmant qui résume assez bien le sujet traité ici.
Ça s’intitule « mais comment avons nous survécu à notre enfance? »
Voici le lien :
http://www.novaplanet.com/cyber-hardcore/article,80,1,mais-comment-avons-nous-survecu.html
Mais le vide que comble le Journal de Montréal crée des nouvelles phobies en alarmant la population dans le seul but de gonfler son lectorat. S’ils écrivent que des gamins peuvent mourir d’infection parce que d’autres pissent dans la piscine, il s’en trouvera un grand nombre qui n’enverrront plus jamais leurs mômes à la piscine, alors que le phénomène a toujours existé. Ils ne se poseront pas de question sur l’intérêt soudain du journal pour un sujet vieux comme le monde.
Mais le vide que comble le Journal de Montréal crée des nouvelles phobies en alarmant la population dans le seul but de gonfler son lectorat. S’ils écrivent que des gamins peuvent mourir d’infection parce que d’autres pissent dans la piscine, il s’en trouvera un grand nombre qui n’enverrront plus jamais leurs mômes à la piscine, alors que le phénomène a toujours existé. Ils ne se poseront pas de question sur l’intérêt soudain du journal pour un sujet vieux comme le monde.
J’admet que c’est pas très fort comme enquête, les conclusions étaient évidentes. Beaucoup d’autres sujets auraient mérités cet attention. La prochaine enquête sera du genre: Est-ce qu’un couteau a steak laisser à la porter d’un enfant pourrait lui infliger de grave blessure ? R-I-D-I-C-U-L-E !!!!
J’admet que c’est pas très fort comme enquête, les conclusions étaient évidentes. Beaucoup d’autres sujets auraient mérités cet attention. La prochaine enquête sera du genre: Est-ce qu’un couteau a steak laisser à la porter d’un enfant pourrait lui infliger de grave blessure ? R-I-D-I-C-U-L-E !!!!
Oui, peut-être que dans l’immédiat les parents vont faire de la paranoia sur les piscines. Mais ça va bien vite passer. Ça sera vite remplacer par une nouvelle phobie au goût du jour.
En ce sens ces journalistes font un travail formidable pour s’assurer que le prochain sujet d’alerte aux fléaux apolcalyptiques vendra de la copie.
Les gens ne veulent pas être informés, ils veulent se faire distraire…
Oui, peut-être que dans l’immédiat les parents vont faire de la paranoia sur les piscines. Mais ça va bien vite passer. Ça sera vite remplacer par une nouvelle phobie au goût du jour.
En ce sens ces journalistes font un travail formidable pour s’assurer que le prochain sujet d’alerte aux fléaux apolcalyptiques vendra de la copie.
Les gens ne veulent pas être informés, ils veulent se faire distraire…
Des fois, j’aurais le goût de dire: « Seigneur remplie ces crûches »! Est-ce possible que le journal, le plus lu au Québec, utilise encore cette vieille technique? J’ai bien peur que oui! Le pire la dedans c’est qu’il trouve toujours des poissons pour se prendre au filet et se laisser sècher sur le bord de l’eau future victime d’un cancer de la peau, au lieu de se baigner dans des bactéries anesthésiées au chlore! Le sensationalisme aura toujours sa place dans une collectivité tellement acceptisée que nous aurons bientôt aucun droit de respire si notre haleine ne contient pas tant ou tant de monoxyde de carbone! Je suis éberlué par notre société socialo-démocratico-tolérano-panico-immuable.
Le plus drôle la dedans, c’est les attaques incendiaires de SRC qui frappe avec plaisir la mégapole Péladeau en mentionnant haut et fort que l’étude n,est pas nécessairement des plus fiable! Que de duperie et de manipulation.
Seigneur ou qui que vous soyez, remplissez-nous de perspicacité et de responsabilisation et vide les de leur cupidité sans fin!
Des fois, j’aurais le goût de dire: « Seigneur remplie ces crûches »! Est-ce possible que le journal, le plus lu au Québec, utilise encore cette vieille technique? J’ai bien peur que oui! Le pire la dedans c’est qu’il trouve toujours des poissons pour se prendre au filet et se laisser sècher sur le bord de l’eau future victime d’un cancer de la peau, au lieu de se baigner dans des bactéries anesthésiées au chlore! Le sensationalisme aura toujours sa place dans une collectivité tellement acceptisée que nous aurons bientôt aucun droit de respire si notre haleine ne contient pas tant ou tant de monoxyde de carbone! Je suis éberlué par notre société socialo-démocratico-tolérano-panico-immuable.
Le plus drôle la dedans, c’est les attaques incendiaires de SRC qui frappe avec plaisir la mégapole Péladeau en mentionnant haut et fort que l’étude n,est pas nécessairement des plus fiable! Que de duperie et de manipulation.
Seigneur ou qui que vous soyez, remplissez-nous de perspicacité et de responsabilisation et vide les de leur cupidité sans fin!
Veuillez prendre note bonne gens de la population que l`eau de piscine, publique ou autre,n`est absolument en rien comparable à de l`eau que l`on dit potable.
Ceci étant dit, baigneurs de tout acabit, saviez-vous que certaines règles d`hygiène sont fortement recommandées lorsqu`on fréquente les bains publics?
-Eczémateux, acneux, érythémeux, infections de toutes sortes, vaginales incluses, vous êtes plus à risque que les bactéries qui se forment dans ce bouillon de culture vous soient potentiellemtn dangeureuses.
-Respectez-vous la douche requise avant et après la baignade pour empêcher la migration de microbes?
-Vidage de vessies, ménage de rhume de cerveau, grattage de piquûre d`insectes qui peut se vanter d`être blanc comme neige à ce niveau?
En conclusion:que les responsables des vérifications de la qualité de l`eau soient qualifiés mais surtout que chacun de nous fasse également son petit bout de chemin pour éviter la psychose collective…….
Veuillez prendre note bonne gens de la population que l`eau de piscine, publique ou autre,n`est absolument en rien comparable à de l`eau que l`on dit potable.
Ceci étant dit, baigneurs de tout acabit, saviez-vous que certaines règles d`hygiène sont fortement recommandées lorsqu`on fréquente les bains publics?
-Eczémateux, acneux, érythémeux, infections de toutes sortes, vaginales incluses, vous êtes plus à risque que les bactéries qui se forment dans ce bouillon de culture vous soient potentiellemtn dangeureuses.
-Respectez-vous la douche requise avant et après la baignade pour empêcher la migration de microbes?
-Vidage de vessies, ménage de rhume de cerveau, grattage de piquûre d`insectes qui peut se vanter d`être blanc comme neige à ce niveau?
En conclusion:que les responsables des vérifications de la qualité de l`eau soient qualifiés mais surtout que chacun de nous fasse également son petit bout de chemin pour éviter la psychose collective…….
Ouh, je respire! J’étais terriblement angoissé à l’idée de leur fermeture définitive.Heureusement, les médias veillent au grain de notre confort collectif par des sujets de remplissage, faute de mieux.
Pa-thé-ti-que.On nous prend vraiment pour des cons, qu’est-ce que j’en ai rien à branler.
La planète se meurt à grand feu, et tout ce qu’on trouve à nous assommer, c’est les piscines; pour la plupart salubres!
Les médias traditionnels sont devenus des dinosaures.
Ouh, je respire! J’étais terriblement angoissé à l’idée de leur fermeture définitive.Heureusement, les médias veillent au grain de notre confort collectif par des sujets de remplissage, faute de mieux.
Pa-thé-ti-que.On nous prend vraiment pour des cons, qu’est-ce que j’en ai rien à branler.
La planète se meurt à grand feu, et tout ce qu’on trouve à nous assommer, c’est les piscines; pour la plupart salubres!
Les médias traditionnels sont devenus des dinosaures.
Sans en faire une psychose, il en demeure pas moins que les autorités ont un travail à faire pour lequel ils sont payés, qui vise la sécurité de la population.
Wakerton est un bel exemple d’une autorité qui n’a pas bien fait sa Job. Certes dans le cas des piscines, il n’y a pas eu de morts, mais faut-il ne rien faire jusqu’à ce qui en est.
Sans en faire une psychose, il en demeure pas moins que les autorités ont un travail à faire pour lequel ils sont payés, qui vise la sécurité de la population.
Wakerton est un bel exemple d’une autorité qui n’a pas bien fait sa Job. Certes dans le cas des piscines, il n’y a pas eu de morts, mais faut-il ne rien faire jusqu’à ce qui en est.
Un autre sujet qui fait partie de la culture de peur est le réchauffement de la planète qui nous mènerait vers une catastrophe mondiale. On rigole des peurs des autres, mais on ne s’aperçoit pas des peurs auxquelles on croit.
Incidemment, le site Wikipedia « Culture of fear » auquel vous nous référez identifie « Global warming » dans sa liste.
Un autre sujet qui fait partie de la culture de peur est le réchauffement de la planète qui nous mènerait vers une catastrophe mondiale. On rigole des peurs des autres, mais on ne s’aperçoit pas des peurs auxquelles on croit.
Incidemment, le site Wikipedia « Culture of fear » auquel vous nous référez identifie « Global warming » dans sa liste.
Le jeune comique local Billy Tellier, que l'on a pu voir à MusiquePlus dans l'émission COLOCS