Une suggestion de lecture de Martin Dufresne…
Le reportage de Claire Hoffman "Baby, Give Me au Kiss", dans le L.A. Times du 6 août sur l'empire du créateur de "Girls Gone Wild", Joe Francis, un type qui fait le tour des bars de l'Amérique avec son équipe de tournage en mettant des jeunes filles au défi de se montrer les seins en échange d'une casquette de son entreprise, est assez révélatrice du cynisme des nouveaux entrepreneurs à la American Apparel.
Tout un succès que les GGW.
Si j’ai bien compris, Joe Francis mène une industrie similaire à celle de feu Steve « Crocodile » Irwin; il se pointe dans des contrées sauvages et inhospitalières (tard la nuit) avec une caméra et manipule la faune locale pour créer un produit de consommation pour le plus grand plaisir de l’américain moyen bedonnant qui n’oserais pas y mettre les pieds a tel endroit, mais qui, grace à l’hôte, y est par procuration.
OK
Je ne souhaitais rien de mal à Irwin. Il était, à sa manière, assez génial. Mais j’espère que Joe Francis tombera assez tôt sur une raie…
LOL
Il y a effectivement un syndrome « Jungle Jim » à l’oeuvre et pas seulement dans les shows de croco ou de filles saoules manipulées pour la caméra.
Genre: Après un travail efficace des médias pour bien exciter les gens des pays ‘civilisés’, le grand et gros Blanc se pointe avec son armement (et ses caméras : h**p://doa.blogue.canoe.com/2006/09/06/le_canada_en_guerre_sur_internet) et fait vivre par procuration aux gogos à la maison toute l’excitation d’une guerre sainte censée régler tous les problèmes, combler la faune locale et alimenter Hollywood (et nos 4 x 4) pour plusieurs années à venir…
Quant au dard menaçant Joe Francis, il y a déjà goûté en août 2005 quand des associations étudiantes de tout le Canada se sont mobilisées – notamment à Halifax, Thunder Bay et Kingston – pour lui signaler que son ‘tour bus’ ne serait pas bienvenu sur leurs campus: (triple w).queensjournal.ca/vol133/issue5/index.php
Pas de tournée canadienne cette année pour le pornobizness de M. Francis… hooooon… pô ti gars!