BloguesAngle mort

La Matante, reine des ondes…

 

Hugo Dumas, dans son texte d'aujourd'hui dans La Presse, parle des cotes d'écoute décevantes des nouvelles séries de Radio-Canada. Il s'inquiète:

Sommes-nous, les chroniqueurs télé, à ce point déconnectés des goûts du grand public? Pourquoi les téléspectateurs ont-ils boudé ces nouvelles émissions qui ont été encensées sur des pages pleines? Difficile à dire.

Chose certaine, le facteur «curiosité» n'a pas joué. Lundi soir, la comédie C.A. a été regardée par 770 000 personnes. À 21 h 30, les chiffres de Tout sur moi ont chuté à 436 000. C'est loin d'être l'apothéose. En même temps, à TVA, Nos étés 2 a triomphé avec ses 1 162 000 téléspectateurs.

Hé oui, Hugo, nous sommes déconnectés. C'est encore et toujours ma petite théorie du "Matante-friendly" qui se confirme.

Les chiffres sont là. Les émissions québécoises, si elles veulent s'attirer de larges cotes d'écoute, doivent s'adresser au segment de la population qui regarde le plus la télévision: le plus bas dénominateur commun chez les femmes de 50 ans et plus. Les Matantes.

Les émissions pour un public plus jeune, qui innovent, sortent des sentiers battus, quittent le cadre convenu des petits téléromans à la Lise Payette, sont condamnés à souffrir de la cote d'écoute.