Un texte à lire dans Le Soleil.
Critique au Soleil, Normand Provencher a été la tête de turc par procuration du dernier Tout le monde en parle Pourquoi? Ce dernier a commis l'odieux d'écrire une mauvaise critique du film Cheech. Le comédien principal, Patrice Robitaille n'a pas été tendre à son égard: "« Un article même pas digne d'un mauvais travail de secondaire IV… »
Eh bien Robitaille et Provencher sont allés prendre un bière ensemble…
Compte-rendu presque intégral d'une rencontre entre un acteur écorché par la critique et un critique écorché par l'acteur. Morale de l'histoire : aucun différend, aussi grand soit-il, ne peut ne pas se régler autour d'une bonne bière…
C’est ça discuter ? Ils ne débatent pas du film ; on apprend quoi de plus ? Il est où le discours intelligent sur le film, sur comment il a été produit ?.. sur le jeux des acteurs ?.. sur le scénario ?
Je ne suis franchement pas plus informé avant qu’après avoir lu ce texte.
C’est, quant à moi, un gros n’importe quoi qui n’avait pas sa raison d’être.
Robert Lévesque était critique de théâtre au Devoir il y a plusieurs années. Je suis moi-même un amateur de théâtre. Je lisais toutes les critiques de Monsieur Lévesque, quoique presque toujours négatives, même si les pièces en question n’étaient pas prévues à mon agenda. Comme vous pouvez vous en doutez, j’étais rarement en accor avec lui, même sur les pièces que je n’avais pas vu.
Certains diraient: « Si le critique a aimé, ça doit être plate. » Je n’ai pas cru à cette maxime populaire. Quand j’ai lu sa critique du spectacle de Pol Pelletier (Joie ou Océan),je n’en revenais pas: il avait adoré! J’ai donc décidé d’aller voir les deux spectacles de cette artiste pour savoir ce qui avait tant fait plaisir à ce critique si sévère. Eh oui! Le spectacle était excellent! Seul bémol: l’écrit ne pouvait nous faire comprendre toute l’émotion qu’il a pu ressentir en voyant ce spectacle.
Comprenez-moi bien, je ne crois pas toutes les critiques négatives, mais je les lis car ils donnent des pistes et je me fais une idée. Si j’avais décidé d’ignorer Robert Lévesque à cause de sa réputation, je n’aurais jamais eu la chance de connaître la grande artiste qu’est Pol Pelletier.
Vous trouvez les critiques bornés? Soyez donc moins bornés qu’eux et ouvrez votre esprit: c’est vous qui serez chanceux!