BloguesAngle mort

La grande dépression…

Il faudra ajouter l'ancien président de la Banque mondiale, un gau-gauche illuminé (ironie), à la liste des gens qui voient les changements climatiques comme le fléau de notre époque.

Les changements climatiques ont beau être à nos portes, il est encore temps d'agir, révèle la plus importante étude économique des changements climatiques publiée à ce jour. «Optimiste», cette analyse n'en constitue pas moins un véritable cri d'alarme.

Si la communauté internationale refuse de se mobiliser, les changements climatiques auront un effet aussi dévastateur sur l'économie mondiale que la Grande Dépression des années 30.

La facture pourrait dépasser les 7000 milliards de dollars.

Pour contrer cette menace, les pays du monde ne doivent pas hésiter à investir les sommes nécessaires, c'est-à-dire environ 1% de leur PIB chaque année. Cela impliquerait des coûts annuels de quelque 14 milliards de dollars pour le Canada.

[…]

«Les pays n'ont pas à choisir entre la lutte contre les changements climatiques et la promotion de la croissance et du développement», ajoute-t-il, démontant du coup la principale justification du laxisme du gouvernement Harper et de l'administration Bush.