Lise Payette: à mettre sur la liste des critiques de la télé d'ici.
Selon La Presse:
Mme Payette ne pense pas que [la télé-réalité, qu'elle trouve "d'un ennui mortel"] soit là pour rester. Selon elle, ces émissions ne constituent qu'une mode «qui va passer».
On gages-tu? Combien? Pour le fun! 1000$?
Même si je trouve aussi que la télé-réalité est une complète désolation, je suis absolument convaincu qu'elle est là pour rester.
Longtemps.
J'ai beaucoup plus peur pour le genre "téléroman".
Pendant des années, Mme Payette et d'autres auteurs ont tenté de recréer la réalité sous forme de fiction, en mettant en scène des personnages ordinaires discutant de sujets quotidiens autour d'une tasse de café Nabob.
Savez-vous quoi? On a découvert qu'on pouvait faire la même chose -et mieux- avec la télé-réalité, en usant de gens vraiment ordinaires!
Et aucun cachet UDA ne leur est versé.
À mon avis, la télé-réalité est le téléroman du 21e siècle.
Les gens se passionnent autant pour L'gros Mathieu et son attitude de gagnant qu'ils se passionnaient pour Jean-Paul Belleau et son attitude de crosseur.
Ce qui est encourageant, c'est que la mort lente du téléroman force le genre "fictif" à se renouveler, histoire de se démarquer de la télé-réalité.
Et cela donne des résultats souvent très intéressants.
Je sais que c’est juste une stupide faute de frappe mais je l’aime trop pour ne pas la souligner…
»À mon avis, la télé-réalité est le téléroman du XIXe siècle. »
XIXe siècle? Je sais qu’il faut être vraiment attardé pour aimer la télé-réalité mais quand même, vous êtes pas mal dur M. Proulx !!! 😉
Le lapsus manuel de l’année 😛
…parce qu’en fait, quand Steve écrit: « Pendant des années, Mme Payette et d’autres auteurs ont tenté de recréer la réalité sous forme de fiction, en mettant en scène des personnages ordinaires discutant de sujets quotidiens », je ne peux m’empêcher de penser à l’invention du roman réaliste, quand Flabert a déplacé les fadaises des romans épiques fenre Alexandre Dumas.
La question c’est écrire ou non. La télévision et le cinéma se prêtent-ils à des textes écrits, pensés? Bien sûr. Vous pensez que les émissions de « télé-réalité » ne sont pas « arrangées »? Naïveté. Vous devriez voir les réunions de production, les arnaques soigneusement préparées, les heures de montage… les personnes mises en scène dans ces shows d’émotions sont manipulées in more ways than one, et vous aussi par leur intermédaire. Une « pause publicitaire » avec çà?
Manipulées mais pas comme des artisans par un-e auteur-e ayant un dessein, inventant autre chose. C’est ça la différence.
Quand les ficelles commenceront à se voir – parce que les « lofteux » et les équipes techniques parleront – ces émissions perdront leur fausse image de « réalité » pour rejoindre les « Insolences d’une caméra » et « Drôle de vidéo » dans les poubelles de la télé-jackass.
Surtout, elles seront moins séduisantes – comme les fameuses photos que l’on croyait prises sur le vif dans les rues de Paris par Antoine Doineau (« Le baiser ») depuis qu’on sait qu’il passait des heures à préparer et mettre en scène ses faux instantanés.
Monsieur Proulx a raison sur le fond. À moins d’un gros scandale, style les gagnants du « concours » sont déterminés à l’avance qui pourrait provoquer un backlash.
Ce type d’émission semble fasciner la population à même titre que les téléromans à l’époque et c’est ce qui est le sujet aux pauses à l’abreuvoir. Et les gens s’inditenfient et se rebellent contre les personnage comme jadis on envoyait de la nourriture à Donalda et on criait des bêtises au personnages faisant preuve de mesquinerie.
De plus, à mon avis que ce show soit manipulé ou non dans ls coulisses n’y change rien.
À l’origine, il y a Steve Proulx qui fait une banale faute de frappe en inscrivant le mauvais siècle. Un certain Dominic Poulin le note dans un commentaire et taxe la faute de frappe de lapsus manuel. Martin Dufresne se sert du concept cocasse de lapsus afin de faire un lien avec son point de vue et nous invente du même coup, un nouvel auteur classique du nom de Flabert.
Un dénommé (la personne désirant l’anonymat, nous avons de fortes raisons de croire qu’il s’agit d’un homme) j e en profite pour piquer Steve Proulx à propos de ses habiletés mathématiques tout en nous démontrant une certaine faiblesse en matière d’orthographe (« précédent » et non « précédant », ici il ne s’agit nullement d’un participe présent mais bien d’un adjectif).
Enfin, Patrick Bouchard appuie les propos de Steve Proulx et nous apprend le nouveau verbe « s’inditenfier ». Toutes ces erreurs en raison d’une seule erreur. Quand même…
Bon, elle est où la mienne dans ce commentaire?
…votre prose est quasi-irréprochable.
J’aurais simplement mis un point-virgule avant « ici il ne s’agit nullement… »
Graffiti vu dans le métro de New York: I LOVE GRILS
Quelqu’un a écrit au-dessous: IT’S GIRLS, STUPID
Quelqu’un d’autre a ajouté: WHAT ABOUT US GRILS?
Flabert sera un jour aussi acclamé que son cousin!
Joël Martel nous demande quelle est l’erreur dans son commentaire. La voici: Les intervenants dont seules les initiales apparaissent à la fin de leur message ne sont des intervenants anonymes, mais des gens dont le profil n’a pas encore été validé par l’équipe du Voir.
En cliquant sur « j e », on voit apparaître le message suivant:
« Ce profil sera affiché dès qu’il aura
été traité par notre équipe de validation. »
Ah, ces foutus émissions de « télé-réalité » ! Ces condensés de stupidité, d’imbécilité et de niaiserie humaine ! Remarquez, il faut ici séparer les émissions comme Loft Story et Occupation Double (de la pure connerie abrutissante), de Star Académie (ils ont tout de même du talent) ou des émissions comme Décore ta vie (quétaine mais potentiellement intéressant pour les fanas de rénovation). Je préfère de loin écouter un téléroman ou une télésérie, surtout des moutures comme La Vie La Vie, Bunker, Rumeurs, etc, qui sont toutes d’excellentes séries qui innovent et renouvellent le genre. Il devrait y avoir une loi contre la télé-réalité qui imposerait l’écoute de bonnes émissions, ou tout simplement la lecture de bons livres ! Il faut absolument défendre nos forces créatrices, au lieu de sombrer dans le facilitisme abrutissant et lobotomisant. Je me contrefous de savoir si Jean-Paul cache ses émotions, je veux de la télévision de grande qualité avec des émissions divertissantes, raffraîchissantes et passionnantes, pas de la merde télévisuelle. Éradiquons ce phénomène maudit de nos ondes et cultivons-nous l’esprit, que diable !
La téléréalité ne coûte pas aussi cher à produire que la fiction. Même si les gens préfèreraient cette dernière, on en a encore pour un méchant boutte à avoir des shows moins chers l’heure qu’un télé roman.
Si tout ce qu’on veut c’est que ça coûte moins cher, on risque de tuer la créativité locale, et de faire un produit poche que le monde va regarder quand même, puisque c’est à la télé.