Échos de la Conférence des Nations-Unis sur les changements climatiques à Nairobi:
Fossile du jour
La 1ère place revient au CANADA pour avoir faussé, hier, la présentation de ses engagements de réduction d'émissions de 45 à 65% en 2050 sans énoncer le fait que ces réductions étaient basées sur l'année de référence 2003 et non sur 1990. Or, entre 1990 et 2003, les émissions du Canada ont augmenté de 24% !
Puis le Québec ne peut rien dire. Je pense que la population et les partis d’opposition devraient rappeller au gouvernement fédéral qu’il est minoritaire. Pour ce dossier tout au moins.
Il faut non seulement forcer le gouvernement Harper hors du Parlement – avant qu’il ait saccagé les progrès des dernièeres années – mais entamer un dialogue réaliste sur les changements de mode de vie qu’exige le respect des engagements de Kyoto.
Faute de le faire, Harper aura raison de dire que ces changements sont irréalisables, puisque les gens auront été maintenus dans l’ignorance des changements à apporter à leurs modes de vie, à l’économie, etc.
Mais à ce jour, les autres grands partis fédéraux n’utilisent le dossier de l’environnement qu’en mode polémique, avec des accusations partisanes, sans programme et sans tenir compte de ce qu’exigerait une politique du carbone qui irait au-delà de faciliter un troc de permis de polluer aux pays pauvres (Ignatieff).
Mais comment convaincre un électorat d’enfants gâtés égoistes de sacrifier leurs préoccupations hédonistes de voter pour le parti Vert par exemple.
Merde ! On est même pas foutu de donner une chance au NPD, un parti qui propose au moins quelques mesures sociales et environnementales potables.
Mais les gros dollars mènent le bal. Entre les rétrogrades réactionnaires conservateur, et les banquiers crosseurs libéraux, les votent jouent a la chaise musicale sur fonds d’intérêts économiques. Et le tissu social vaut pas cher le mètre…
Big money goes around the world !