Un texte du Journal de Montréal qui donne un peu raison à ma chronique Médias de cette semaine…
[…] Un sondage révèle que seulement 8 % des Canadiens aiment recevoir des cadeaux alors que 26 % préfèrent les offrir. Cherchez l'erreur.
Comment peut-on en arriver à un aussi piètre résultat, le stress en prime ?
[…]
Le sondage Léger Marketing – mené étonnamment pour le compte de MasterCard – indique qu'on a beau y mettre le temps et l'argent, les cadeaux de Noël ne sont visiblement pas une source de plaisir. Ni pour celui qui donne ni pour celui qui reçoit…
Un petit commentaire, comme ça, en passant, en préparant le souper.
Je ne crois pas que les gens en sont venus à détester les cadeaux, ni le temps des fêtes ou quoique ce soit d’autre.
Je crois que les gens aiment recevoir des cadeaux et en offrir… mais ils détestent avoir l’OBLIGATION d’avoir à offrir quelque chose à un moment précis et déterminé.
En d’autres termes, la « foule sentimentale » commence à en avoir ras le bol de devoir toujours faire plaisir d’une certaine manière, à un certain moment donné, pour des raisons précises imposées par le reste de la société.
À une époque où l’esprit de chacune des fêtes que nous célébrons a été totalement évacué ou ne sert que de prétexte à une (ré)jouissance patentée, il est tout à fait normal que les gens deviennent blasés, non?
Ma solution personnelle, si vous voulez la connaître, je l’ai trouvée par accident il y a deux semaines. Pour des raisons techniques, j’ai offert à un de mes amis de longue date son cadeau de fête trois semaines d’avance parce que sa console de jeux vidéos (lui servant aussi de lecteur DVD) nous a claquée entre les mains lors d’une partie de hockey.
Il n’avait pas le budget pour la remplacer et je venais de recevoir ma paie qui, de toutes façons, allait se voir amputer du même montant lorsque viendrait son anniversaire.
Je lui ai donc offert de devancer la date de sa fête, il a accepté, j’ai acheté comptant l’appareil et on a terminé la journée avec le sourire… un adaptateur en prime… ce qui nous a permis, le jour de sa fête, d’inviter sa blonde à se joindre à nous sur un autre jeu vidéo et de s’amuser sans s’emmerder dans le déballage de cadeaux et le soufflage de chandelles à gâteaux.
Morale de l’histoire?
Pourquoi ne pas mettre un peu de merveilleux dans nos vies en fêtant chaque fois qu’on le peut notre « joyeux non-anniversaire », au lieu de s’endetter et se stresser à honorer des dates arbitraires qui ne représentent pratiquement plus rien dans nos vies? 🙂
Qui font ch » »aque fois la même chose au Père Noël.
M. Boudrias ( Un autre Steve ) a bien raison, allons selon les circonstances et les besoins qui se présentent à nous.
Bravo! Les Steves
Je suis de celles qui détestent la cohue du magasinage de Noël, et je n’aime pas non plus recevoir des cadeaux dont je n’ai pas l’intention de me servir.
Une exception…les enfants. Ils sont tellement plus faciles à émerveiller, j’adore leurs acheter des présents. Noël, c’est d’abord et avant tout pour eux, ne l’oublions pas.
Cette année, nous avons décidé dans ma famille qu’il n’y aura pas de cadeaux entre adultes, seulement des cadeaux aux enfants. Quel soulagement pour moi! Noël risque d’être tellement plus joyeux ainsi! Nous aurons le plaisir d’être ensemble, de savourer de bons plats, de boire du bon vin, de voir le bonheur des touts-petits, n’est-ce pas suffisant?
Je suis d’accord avec les gens qui sont d’accord avec moi! lol