Nous sommes un mercredi matin, mettons. André Boisclair est à son bureau et se pratique à sourire lorsque son attaché de presse entre…
Attaché: "Euh, André? Excuse-moi de te déranger, je t'ai laissé une invitation d'un média dans ton pigeonnier. As-tu eu le temps de le lire?"
André: "Euh, non. De quoi s'agit-il?"
Attaché: "Pas grand-chose. En fait, c'est un groupe de comiques, ils aimeraient ça que tu participes à leur sketche. Le concept, selon ce que j'ai compris, c'est genre Brokeback Mountain…"
André: "Brokeback….?"
Attaché: "Mountain… Tu sais le film que tu avais aimé?"
André: "Ah ouin. Bon. Mais on n'a rien d'autre d'urgent ce jour-là?"
Attaché: "Bof, des trucs sur la nation québécoise. On peut repousser."
André: "OK, ben si ça peut attendre. En plus, ça pourrait être payant politiquement ce sketche-là. J'ai appris ça à Harvard."
Attaché: "On pense pareil!"
Quelques jours plus tard, André se retrouve sur YouTube. Et sa carrière politique vient de prendre un tout nouveau virage.
Morale de l'histoire: un politicien, c'est pas drôle et c'est très bien ainsi.
(Tout ceci, évidemment, était une fiction…)
Vous êtes beaucoup plus drôle que lui. Surtout quand vous dites qu’André se pratique à sourire. C’est bon en titi ça.
L’humour déplacé et de mauvais goût voilà ce que c’est. Si M . Martineau a un malaise avec le fait que M. Le Curé fait le saut en politique c’est pire quand les politiciens font le saut dans l’humour. Avez-vous vu Bob Ray qui saute à l’eau tout nu. C’est pas mal sauté. Ce qui aurait été drôle peut-être c’est qu’il y ait un requin, non ?
Quant à eux c’était « Sauter le requin » dès la première prise. Ha! Ha!
Concernant votre morale de l’histoire,
donc un politicien doit être matante friendly pour vous citer et cacher son homosexualité.
Je trouve qu’on fait un cas avec pas grand chose. Surtout après 20 ans de Jean Chrétien.
C’ést comique point à la ligne. C’est pas pire que Bill Clinton qui joue du sax à Asenio Hall. Personne en à fait de cas.
Tant qu’a moi, on aurait dû faire un cas bien plus avec la déclaration d’Yvon Picotte