Lu sur Cyberpresse:
La ministre de l'Environnement, Rona Ambrose, est catégorique : le Canada ne peut atteindre les objectifs du protocole de Kyoto d'ici 2012. Elle invite donc les trois partis de l'opposition à la Chambre des communes à passer à autre chose.
Exactement. Je suggère d'ailleurs qu'on passe tout de suite à un vote de la Chambre pour faire tomber le gouvernement Harper…
Le pays a décidément besoin de passer à autre chose.
Rien d’autre à ajouter.
Également d’accord avec MM. Harvey et Proulx;
d’accord aussi pour réformer les partis politiques – chus pus capable de manger du réchauffé!!;
d’accord pour rehausser le taux de participation aux élections, question de représentativité plus…représentative;
d’accord pour pouvoir renverser les gouvernements lorsque ceux-ci nous mentent en pleine face;
d’accord pour que tous les électeurs soient vraiment au courant des enjeux réels, et non seulement des budgets alloués aux amis du parti au pouvoir;
d’accord pour qu’on abolisse les désuétudes de la constitution politique actuelle;
quoi d’autre?
Ah oui, d’accord pour une bonne gouvernance, pour du vrai leadership, de la saine gestion;
d’accord pour la mise à mort de l’attitude « tout m’est dû – et plus encore »
Bref, tout sauf ce qui ce qui se passe en ce moment – ou presque.
J’ai pas très hâte aux élections…
Entre US Harper, Trudeau-Dion, opposition-Bloc et NPD girouette que choisir?
C’est déprimant en criss.
D’ailleurs, je me suis demander où était l’opposition lors de la conférence à Nairobi.
Comment le Canada peut-il atteindre l’objectif du protocole de Kyoto qui consiste à ce que les émissions de gaz à effet de serre soient en 2012 6 % plus faibles que celles générées en 1990, alors qu’entre 1990 et 2005 elles ont augmenté de 27 % ?
Cela veut dire qu’il faudrait réduire nos émissions de GES d’environ 33 % (27 % + 6 %) en 6 ans !!!
On reproche souvent aux politiciens de mentir, mais quand ils nous amènent une vérité qui ne nous plaît pas, on tire sur le messager.
Les libéraux qui ont été au pouvoir tout ce temps ont une belle image sur le plan environnemental parce qu’ils débitent des mensonges que les gens veulent entendre.
Rappelons que les USA que l’on diabolise sont moins hypocrites que le Canada: ils n’ont jamais dit qu’ils appuyaient Kyoto et ont un meilleur bilan avec une augmentation des GES entre 1990 et 2005 de 16 %.
Les objectifs de Kyoto sont effectivement inatteignables pour le Canada, n’en déplaisent à ceux qui veulent croire sans comprendre et à ceux qui désirent se faire du capital politique sur le dos de l’ignorance. Je me souviens encore de l’article du très vert journaliste Francois Cardinal qui intitulait son article « Kyoto ne serait pas aussi utopique que le dit Harper », en juin 2006. À noter l’utilisation du « pas aussi », reconnaissant du coup son incapacité à dire de façon nette que Kyoto n’est pas utopique. Il enchaîna par la suite son article en mentionnant que le Canada pouvait réduire ses émissions de 50% en 44 ans. Kyoto vise quoi? 6 ans…. Essayez la règle de trois…
On pourrait se noyer dans les chiffres pendant des années. C’est exactement ce que l’on fait d’ailleurs. Et ce que tente de faire le gouvernement Harper pour tenter pour gagner du temps et être sûr de ne rien faire de trop impliquant en environnement d’ici la fin de son mandat (qui ne sera pas long, inquiétez-vous pas).
Les objectifs de Kyoto, on le sait depuis longtemps que ce n’est que la pointe de l’iceberg des changements drastiques qu’il faudra faire dans nos façons de vivre.
Il faudra faire plus que les objectifs de Kyoto. C’est peut-être utopique. Mais tôt ou tard il faudra le démarrer ce projet utopique, car la réalité va nous rattraper assez vite.
Mais évidemment, à quoi bon encore en discuter? Après tout, les changements climatiques ne sont bien sûr qu’un slogan à la mode pour faire vendre des chars hybrides.
C’est juste comique d’en parler, parce qu’en fait, ça n’existe pas, les changements climatiques. La plus grande arnaque du siècle.
D’ailleurs, Jean Lemire prépare un stand-up comique sur le sujet. Il est allé passer plus d’un an à se faire dorer la couenne en Antarticque et ça lui a inspiré plein de jokes…
(Tout ceci est de l’ironie, bien sûr).
Steve, tu donnes déjà suffisamment dans le comique. Nous inviter à te joindre dans l’utopie sous la menace de se faire rattraper par la réalité (!). C’est « réellement » très drôle!
Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’on a réalisé que Kyoto était utopique que l’on en pense tout autant des changements climatiques. C’est un raccourci intellectuel mal-intentionné que tu nous sers là.
Faudra aussi revoir la mentalité du « En dehors de Kyoto, point de salut ». Le protocole n’est un gage de rien, sinon de l’engendrement d’une pratique de la politique de fond de short pour partis d’opposition.
Vous refusez de jouer dans les chiffres de peur de vous y noyer et pourtant, si on parle de changements climatiques et du protocole de Kyoto, c’est qu’on parle de degrés de température, de pourcentages d’émissions et de millions de dollars.
La shoah, le massacre de six millions de Juifs par le régime nazi, on est en train de le remettre en question, en Iran, en ce moment.
Alors, comment se surprendre que l’on remette en question Kyoto et les changements climatiques eux-mêmes, chez certains tenants de l’immobilisme politique étant donné le le caractère contraignant de notre fragile économie?
Car il faudra bien se rendre compte que ceux qui nient le réchauffement de la planète et prennent à la légère les impacts de tous ces changements climatiques qui dérèglent de plus en plus notre écosystèmes, il faudra donc, dis-je, se rappeler que nier l’évidence ou l’histoire récente, si cela amène des Albertains à vote en Bloc pour le Parti Conservateur, cela ne fait pas des enfants forts dans ce fameux pays « né de 10 pères entre deux mers », comme le résumait si bien Sol…
D’ailleurs, avez-vous remarqué à quel point nos humoristes finissent tous par êt re capable de résumer le paradoxe canadien en un tour de main?
Ben oui, Marc Favreau illustre par sa pensée les compromis énormes consentis par tous les partis afin de créer l’Acte de l’Amérique du Nord Brittanique.
Yvon Deschamps, avec son « Québec indépedant dans un Canada uni », a réussi à se faire un émule en la personne de Stephen Harper.
Reste plus qu’à rappeler Daniel Lemire qui disait: le Canada, ça marche pus c’t’affaire là, alors, on déclare faillite et on repart ça sous un autre nom.
Personnelement, la Nouvelle-France de l’Amérique du Nord Brittanique me semble être une bonne suggestion afin de remplacer un nom d’origine amérindienne… et qui n’est, après tout, qu’un terme issue d’une culture que l’on regarde disparaître à petit feu. Et ce, sans tenir compte du fait que trois peuples fondateurs devront s’allier pour faire ce ce morceau d’Utopie une terre d’accueil par excellence.
D’ailleurs, n’avez-vous pas remarqué à quel point les Amérindiens ressemblent comme deux goûtes d’eau à des Asiatiques ayant franchi le détroit de Bering?
Ce n’est vraiment pas mon genre de me servir d’un blogue en guise de forum de discussion, mais je ne peux m’en empêcher.
Car je cherche à comprendre.
M. Serge Bédard, pourquoi persistez-vous à nier que l’on abuse collectivement de notre environnement ? Quels sont vos intérêts ? Oublions Kyoto… Oublions le fait qu’autant les libéraux que les conservateurs ne nous ont servi que des promesses à date. Pourquoi semblez-vous contre des mesures qui ne sont basés que sur le gros bon sens et le respect. Le respect de notre planète Terre, que l’on pollue et détruit chaque jour en se disant qu’elle n’en aura pas marre un jour.
Expliquez-moi, car je ne comprends pas.
Quels sont mes intérêts ? Comme si vouloir faire preuve d’esprit critique supposait l’existence d’intérêts ignobles.
Je suis d’accord avec des mesures qui sont basées sur le gros bon sens. Je vais toujours au travail à pied, j’utilise le plus souvent possible le transport en commun, j’emploie des sacs réutilisables pour faire les courses, j’achète du café équitable, je mets mes déchets au recyclage. Je pense que ce sont des façons intelligentes de consommer et de vivre.
Mais la propagande « la Terre se meurt » n’a aucun bon sens. C’est faux, tous les indicateurs le démontrent. Prenons simplement l’indicateur suprême qui est l’espérance de vie. Si la terre est vraiment un enfer, cela se répercuterait sur les humains. Or, l’espérance de vie augmente partout en Occident, mais aussi dans les autres pays (sauf dans certains pays d’Afrique).
Pour ce qui est de la théorie du réchauffement-catastrophe, c’est le délire absolu. La fin du monde est proche.
Pourtant, les scientifiques ne comprennent pas la majeure partie des mécanismes qui régissent le climat, si ce n’est que l’effet de serre est essentielle à la vie et qu’il existait évidemment bien avant l’arrivée des humains, que les GES émis par les humains sont minimes par rapport aux GES d’origine naturelle et que ce n’est pas l’effet de serre qui régit le climat mais le rayonnement solaire et cosmique.
Par ailleurs, il n’existe aucun indice de catastrophe potentielle. Des glaciers qui fondent et d’autres qui grossissent, c’est normal. La péninsule de l’Antarctique où s’est promené Sedna couvre 2 % de ce territoire. Le reste de l’Antarctique se refroidit.
Si les glaciers fondaient autant qu’on le dit, cela se verrait sur le niveau de la mer. Des études montrent qu’il y a une variation de ± quelques millimètres par année.
Des études montrent aussi que les ouragans ne sont pas plus fréquents que d’habitude. 2006 a été une des saisons les plus calmes.
Et vous M. Harvey, quels sont vos intérêts ?
Je suis très heureux et rassuré de lire vos propos M. Bédard. Car à vous lire, on ne devinerait pas que vos habitudes de vies sont aussi saines : tout semble toujours tourner autour de l’économie, et du fait que de « dépenser » pour Kyoto ou l’environnement serait du pur gaspillage.
Je comprends maintenant, du moins je le pense, votre propos : la théorie des changements climatiques est fondée sur des arguments plus ou moins défendables, et les objectifs de Kyoto sont irréalistes. N’empêche que je ne comprends pas comment on peut être contre la vertue : on peut certes penser que les libéraux n’ont rien fait lors de leurs derniers mandats (si ce n’est des promesses), mais je ne vois toujours pas ce qui nous empêche de faire des mesures concrètes à court et moyen terme pour que les entreprises et les citoyens fasse encore plus leur part pour l’environnement.