Un lecteur, Steve Boudrias, y va d'un commentaire encore une fois très inspiré:
Paul Watzlawick (auteur de "La réalité de la réalité, "Comment faire soi-même son propre malheur" et "Comment réussir à échouer") préconisait toujours, afin de régler des problèmes de communication issus du complexe de la double contrainte, d'imaginer la troisième voie cachée… le tiers exclu induit par la question ou l'alternative proposée.
Docteur en communication réputé et membre de l'école des Constructivistes, Watzlawick suggère de toujours dire "jamais deux sans trois" face au dilemme que nous présente pernicieusement la vie.
On est pour ou on est contre? Ni pour ni contre, bien au contraire, je dirais. Et il est inutile d'invoquer le légendaire "ça dépend des cas" pour s'en sortir…
Il s'agit simplement de "sortir de la boîte" et imaginer une position inédite, extérieure aux limites du débat.
Il est vrai que la bipolarité règle rarement quoi que ce soit.
On le voit d'ailleurs toutes les semaines à Il va y avoir du sport, lorsque Marie-France Bazzo termine une fois sur deux ses débats par la phrase: "J'ai l'impression qu'on ne règlera pas la question de sitôt".
En fait, j'ai perdu espoir qu'on règle un jour une question à cette émission…
Extrapolons donc la réflexion de Watzlawick au Protocole de Kyoto.
Pour le fun, sans dire si l'on est pour ou contre, quel serait le tiers exclu? La "position inédite, extérieure aux limites du débat"?
Selon vous?
La troisième voie, ce serait de ne pas attendre les politiques gouvernementales; que la population se prenne en mains et agisse! La somme des actions individuelles (achats responsables, diminution de l’utilisation de l’auto, etc.) et des décisions de groupes (comités de citoyens, municipalités,…) finira par avoir un effet notable et les gouvernements emboîteront (lentement…) le pas. Mais pour ça, il faudra mettre nos convictions en pratique; c’est beau l’éolien, mais il faut les mettre quelque part, les girouettes; c’est bien le transport en commun, mais il faut accepter de temps en temps d’avoir « les pieds gelés dans la slotch, un transfert entre les dents ». Bref, ne pas attendre les autres.
L’adversité telle que nous la présente la dualité a toujours semé la discorde; « diviser pour mieux régner »: les Américains nous le démontrent aisément avec leurs deux partis politiques; Coke et Pepsi sont un autre exemple pertinent. Résultat? Ça donne l’impression au peuple « d’avoir le choix ». Le bien et le mal sont deux notions bien exploitées par Spielberg et autres cinéates, écrivains, etc. Toujours le peuple reste-il comme fasciné par cette illusion.
Les religions n’y échappent pas; mazdéisme, judaïsme, jansénisme…l’originalité du christianisme (qui est en partie responsable de sa popularité) fût d’introduire cette notion de l’esprit saint, la 3e personne de Dieu. Les Bouddhistes eux, cherchent à se défaire de la dualité.
Les philosophes qui se sont penchés sur la question ont pareillement compris que ce concept de 3e voie règle plusieurs maux de tête; lire à ce sujet Hegel, qui en a fait le précepte de son système philosophique.
Enfin bref, trouver une tierce solution au problème du réchauffement de la planète? Accepter tout d’abord que la planète est en mutation, qu’on le veuille ou non; se demander ensuite quels gestes, aussi anodins soient-ils, pouvons-nous poser concrètement dans notre vie de tous les jours pour changer notre mentalité? Surtout, arrêter de dépendre des autres pour changer nos habitudes. Je crois que la tierce issue repose entre nos deux oreilles.
Merci Steve(s) pour ces propos inspirants ce matin!
Le tiers exclu dans ce cas précis (Kyoto) est la décroissance. Une perspective antiproductiviste et anticapitaliste quoi.
Le tiers exclu dans la chicane de Kyoto?
La nature,pardi!!!
Le tremblement de terre,le volcan ne nous demandent pas
notre avis avant de frapper.
Les réchauffements de la planète n’ont pas attendu la venue de l’homme pour se manifester,tous les 10,000 ans.
Le soleil,métronome de la vie sur terre,se lève et se
couche selon ses rythmes,ses saisons,tout à fait
étranger aux insomnies d’une humanité aussi bavarde que
prétentieuse.
Et si les arbres savaient lire,ils cesseraient incontinent
de pousser,de donner du papier,scandalisés qu’ils seraient
par certains bûcherons de la plume qui se livrent à une
incessante coupe à blanc dans la forêt cathodique de la
liberté d’opinion.
Merci monsieur Proulx d’avoir souligné le travail d’un intellectuel trop peu connu tel que le Ph. D. Paul Watzlawick…
***
Cela étant dit, lorsqu’il s’agit d’environnement, il faut revenir à la base, ne pas chercher à réinverter le monde, continuer à aller de l’avant en s’appuyant sur nos acquis.
Pourquoi? Parce que la base de tous les partis politiques, ce sont les gens qui militent. Et ces gens qui militent, ce sont des gens qui multiplient leur vote unique par autant de fois que de personnes à qui ils traduisent inlassablement la politique explicite. Et qui créent, par la suite, un « spin » positif pour le parti. Et ce, naturellement… éco-logiquement.
Mais aujourd’hui, des partis conservateurs (au sens fédérateur et modéré du terme) s’amusent à nous faire croire des absurdités insodables, par médias interposés, en présentant des politiques qu’ils qualifient de révolutionnaires où inédites, en ajoutant en plus, que personne n’a jamais osé y songer auparavant… même pas les plus grands politiciens ayant franchi la porte du parlement qu’ils cherchent à investir de leur présence éclairé à chaque période d’élection!
Ça ne me fait pas plaisir à avouer… mais Stéphane Dion représente une occasion écologique rêvé en ce qui a trait aux prochaines élections.
1) parce qu’il sait se situer par rapport aux premiers ministres qui l’ont précédés et situer le Canada d’aujourd’hui en fonction de sa tradition politique;
2) parce qu’il a mené de main de maître, aux dires de Steven Guilbault, la conférence internationale de Montréal sur le sujet;
3) parce que l’écologie sera à l’avenir un sport de « contacts », et qu’il a la crédibilité qu’il faut au niveau mondial, lorsque viendra le temps de régler les graves crises écologiques qui approchent.
Car, n’oublions pas que si mr Dion dirigeait un pays du G7 de manière écolo-libérale, il pourrait entraîner dans son sillage les États-Unis comme l’a fait Trudeau dans son voyage dans l’actuelle usine du XXIe.
Au lieu d’être pour ou contre le protocole, on pourrait tout simplement l’appliquer, ça changerait des débats idéologiques (futiles, vue l’état d’urgence…) le concernant et ça sortirait du carré de sable/litière (c’est selon…) par le fait que personne ne semble en être capable.
Que l’on continue les recherches pour comprendre les mécanismes naturels sans préjugés ou idées reçues.
Que l’on évite de politiser la science. Un des courants qui appuie cette théorie a pour but de s’opposer au capitalisme, comme l’indique plus haut M. Legault.
Que l’on agisse selon le principe de précaution. Ne pas gaspiller des centaines de milliards $ s’il n’y a pas indice de catastrophe et à partir d’une théorie qui n’est pas prouvée.
Prendre conscience que nous avons en chacun de nous un considérable potentiel de peur et que nous sommes enclins à nous en créer de toutes pièces.
Par exemple:
– On va manquer de pétrole (discours alarmiste depuis les années 1970). On n’a jamais eu autant de réserves. On délaissera le pétrole avant qu’on ait épuisé les ressources.
– La croissance de la population entraînera une pénurie de nourriture (discours alarmiste depuis Malthus en 1798 !). La faim dans le monde touche de moins en moins de monde et n’est pas due à une pénurie globale, mais à des régimes aberrants et corrompus, en Afrique notamment.
– La croissance de la population entraînera une pénurie d’eau potable et des guerres (discours alarmiste relativement récent). La quantité d’eau potable sur la planète est beaucoup plus abondante que les besoins. Les problèmes locaux ont toujours été solutionnés et il n’y a jamais eu de guerre avec l’eau potable comme enjeu.
– L’eugénisme: la reproduction des races inférieures et des handicapés amènera une détérioration génétique de l’espèce humaine (discours alarmiste ayant fait l’objet d’un consensus scientifique au début du 20e siècle).
– Le REFROIDISSEMENT de la planète provoquera des catastrophes naturelles (discours alarmiste durant les années 1970 qui a été remplacé depuis les années 1990 par celui que l’on connaît bien).
Quand la théorie du réchauffement-catastrophe sera laissée de côté, quelle sera la prochaine grande peur créée de toutes pièces ? Les paris sont ouverts.
La prochaine grande peur créée de toutes pièces?
Celle de la souveraineté du Québec,
avec la fin des Montagnes Rocheuses!!
1. Watzlawck est constructiviste certes, mais toute sa pensée s’encadre dans un mouvement systémique; Palo Alto, application des idées cybernétiques aux sciences humaines, psychothérapie, étude comportementale (behaviorisime).
2. Dans le contexte actuel avec nos connaissance de la théorie et surtout du principe de double contrainte (double bind) qui semble complètement travesti, comment arriver à faire quoi que ce soit ici?
DOUBLE CONTRAINTE (Wikipedia)
L’expression « double-contrainte », (désignée originalement comme double bind -« double lien »-), qui découle de notions mises en évidence par les théories de la communication et par la cybernétique, est une notion centrale de la théorie systémique. Elle fut mise en évidence en 1956 par une équipe dirigée par Gregory Bateson.
On utilise parfois en français l’expression double bind, bien que sa transposition dans cette langue soit plus précise: « double contrainte » est une expression parfaitement représentative des deux contraintes qui s’opposent, assorties d’une troisième qui empêche toute sortie. Sans cette troisième contrainte, ce ne serait qu’un simple dilemme, comme celui entre la faim et la soif, avec une indécidabilité plus-ou-moins grande suivant l’intensité des attracteurs.
Peut-être qu’il n’y a pas de troisième contrainte, ce n’est qu’une décision à prendre en pesant les pour et les contre.
En même temps, mieux vaut se taire lorsqu’on ne sait pas de quoi on parle plutôt que de paraître pseudo-intellectuel. Ce que je ferai ici.
Vous n’êtes pas capable de résumer correctement le concept du double bind, mais vous êtes en mesure de me dire que je ne l’ai pas compris… bravo! lol
Citez Wikipédia n’est pas un gage de vertu ni un argument raisonnable lorsqu’il s’agit de clarifier une question de communication.
Mais citer l’auteur lui-même, ça, ça aurait pu nous en dire plus sur la double contrainte.
Je vous en donne un exemple rapide, puisque je suis bon prince: lorsqu’une femme reproche a son mari qu’il ne lui apporte jamais de fleur, nous parlons alors de situation de double bind.
Eh oui, monsieur Laurin, si l’homme en question lui apporte des fleurs, la femme répond: tu m’en achètes uniquement parce que je t’en ai demandé, ce n’est pas un geste d’amour spontanné qui démontre toute l’affection que tu me portes.
Si l’homme ne lui apporte pas de fleur, la femme persiste alors a croire que son homme est indifférent a son bonheur.
En anglais, ça se traduit par « you’re damn if you do, you’re damn if you don’t ».
Alors, comment s’en sortir, selon l’AUTEUR?
Il conseille alors a l’homme de lui acheter du chocolat. Pourquoi? Parce que c’est tout de même quelque chose qu’elle aime et cela brise cette impression d’indifférence qui naissait chez elle.
Alors, monsieur Laurin, autre chose a déclarer de très brillant? Watzlawick, il faut le lire avant de me dire que je ne sais pas de quoi je parle.
Et pour ceux qui ne comprendrait pas mon appui a Stéphane Dion, c’est que l’on va essayer de nous placer dans la situation suivante: soit vous voter pour le Québec avec le Bloc, soit vous votez pour un Canada Conservateur.
Et moi, je répond qu’il vaut mieux affirmer son indépendance d’esprit et voir au-dela du cadre provincial, la question de l’écologie… et rappeler au reste du Canada que le PCC ne possède plus ce « P », cet élément « progressiste » qui permettrait a Stephen Harper d’être vraiment vendeur au Québec.
Ah oui, c’est vrai! si vous voulez, vous votez NPD… Arigato
Bon bon bon… On se chicanera pas à savoir qui cite le mieux Watzlawick!
(J’avoue bien humblement que c’est un débat que je ne pensais jamais voir dans ma vie! Pour ceux qui prétendent que les commentaires dans les blogues sont toujours insignifiants, voici la preuve du contraire! J’ai peu de commentaires sur mon blogue, mais maudit que je trouve mes lecteurs brillants!)
Mais tout de même, vous trouvez pas que ça ressemble un peu à une version intellectuelle du jeu: « Qui pisse le plus loin? »
Oui, c’est vrai, la question était lancé « pour le fun »… et c’est la raison pour laquelle je me suis permis de jouer les prolongations. 🙂
Enfin, comme je suis bon joueur, je veux bien avouer que je deviens très soupe au lait quand on me traite de « pseudo-intellectuel » (je me fais assez répéter à longueur de journée que je suis trop rationnel et pas assez émotif, crif!) que j’ai tendance à réagir de manière plutôt fleurie, oui! lol
Mais je joue le jeu avec le sourire, tout de même! 🙂
Toutefois, j’aimerais rappeler trois petites choses, si je puis me permettre:
1) il est plutôt surprenant de se faire dire de la fermer par quelqu’un qui travaille dans le domaine de la communication (allo?) et qui le fait d’une manière qui contredit formellement son profil (où on y dit prêcher le contraire de l’arrogance… ça paraît pas trop, tsé ;-);
2) je veux bien avouer être envahissant, grande gueule, largement suffisant de temps en temps… mais je trouve dommage que l’on dise toujours, au Québec, que dépassé le cap des trois répliques, on s’obstine bêtement;
3) pour ce qui est de Marie-France Bazzo, j’avoue lui avoir manqué de « fidélité » en ne rappelant pas un détail: il est vrai que dans sa manière de construire les débats, on peut croire que son émission ne crée que des oppositions de points de vue totalement stériles où la « troisième voie » n’est pas explorée et où la « troisième voix » n’est pas entendue… mais, en fait, il y a toujours, à chaque émission un invité qui joue le rôle de cette troisième voix… et un humoriste en résidence qui joue le rôle de troisième voie philosophique (je présente mes excuses par avance à Guy Nantel pour avoir osé prétendre qu’il fait chaque semaine des « stand up » philosophiques sur commande).
Bref, je ne crois pas avoir une attitude machiste dans mes commentaires. Car en tant que secrétaire, je sais ce que veux dire prendre position et acheminer des messages avec promptitude et précision, tout en restant poli, merci!
Si j’appliquais en toute chose la simplicité volontaire, j’arrêterais de prendre mes désirs pour des besoins essentiels. En tout cas, ça aiderait drôlement la Nature.
Merci, messieurs Boudrias et Watzlawick, de me le rappeler. C’est vrai : pourquoi avoir 10 petits pots de crème pour la peau quand je ne me sers régulièrement que d’un seul ? J’ai des babioles inutiles dans mon appartement. J’ai aussi mis à la poubelle quelques gadgets électroniques qui fonctionnaient bien pour les remplacer par ce qui est tendance. J’avoue aussi avoir payé un prix faramineux pour des extras que je n’utilise même pas sur mon ordinateur.
Et dire qu’il y a plein de gens sur Terre qui manquent du nécessaire…
Bonjour tout le monde !!
Rare sont mes visites ici….mais je tenais à dire Bonjour à mon beau & SEXY Teddy…(il va se reconnaître…lol)
Je me délecterai tjours de tes écrits….pis d’autres choses aussi….lol
Je t’admire pour tout ce que tu es….
Je t’adore mon chéri….
Continu d’afficher tes si magnifiques écrits….
Te lire,t’entendre est une pure merveille….
xox
Josie**Ta Minette**
😉
Cette partie ne s’adressait pas à vous M. Boudrias:
« …[le] principe de double contrainte (double bind) qui semble complètement travesti, comment arriver à faire quoi que ce soit ici? »
Vous avez senti l’attaque personnelle, mais je ne vous visais pas… c’est sûrement pour cette raison que vous n’avez pu éviter l’arrogance. Justement, comment faire un débat ici avec les concepts d’un auteurs auquel on ne se rattache pas (mis à part vous, qui ici connais les théorie de Watzlawick et de la psychothérapie?)
Et merci du même coup pour les clarifications sur la pensée de Watzlawick. Je ne m’engagerai pas ici dans une partie de bras de fer intellectuel; ce n’est pas par lâcheté, mais par humilité… je ne voudrais pas me faire des ennemis sur des quiproquos.
Je vous cite:
« Alors, monsieur Laurin, autre chose a déclarer de très brillant? Watzlawick, il faut le lire avant de me dire que je ne sais pas de quoi je parle. »
J’espère que votre bouclier de vexation narcissique c’est trouvé vivifié par vos commentaires m’adressant.
Monsieur Laurin, même après avoir avoué que j’étais (trop) souvent prétentieux dans mes prises de position, même après avoir avoué que j’étais surpris de l’arrrogance que je « sentais » dans votre intervention, même lorsque je rappelle avec des smileys que je ne suis pas ici pour me disputer autour d’un auteur et d’une vision de la communication qui me plaît, même après avoir précisé tout ça… lol, vous continuez a:
a) ne pas exposer votre point de vue sur l’auteur et la raison fondamentale pour laquelle vous croyez que l’on travesti ici l’idée du double bind, de la double contrainte ou du « double lien », comme vous dites;
b) me rappeler ce que je sais déjà sur moi, en exagérant un trait de ma personnalité que je qualifirais d’égotiste (et non pas égoïste, cherchez dans le dictionnaire ou sur wikipédia, si vous voulez, ce terme existe) en le rapprochant, sans trop de preuves « psychothérapeutiques » à l’appui avec le « narcissisme »;
c) ne pas dire à qui s’adressait votre commentaire, exactement.
Je trouve ça navrant. Je suis désolé.
Si je m’AMUSE à créer une petite polémique, à vous provoquer, c’est simplement afin de comprendre mieux (peut-être) cette notion de la double contrainte qui m’aurait échappée.
Mais manifestement, l’humilité dont vous vous targuez étouffe en vous toute forme de générosité intellectuelle envers les amateurs de ce blog.
Peut-être est-ce là un endroit trop peu noble pour que vous vous risquiez à débattre d’un sujet de communication?
Peut-être pourrais-je vous faire la leçon, monsieur Laurin et vous rappeler que, même en français, on peut traduire fidèlement la notion de « double bind » par le terme que vous avez fourni: le double LIEN.
Mais, pour conclure ce carton d’invitation, ce lien internet qui nous « réunit » virtuellement, ce lien est aussi un lieu qui nous unis à un domaine où monsieur Proulx permet à des gens d’échanger, selon un lien logique, en communiquant, ce que les médias nous inspirent. Alors, inspirez-nous!
Je fini la querelle ici avec l’explication de cette partie de mon commentaire précédent (qui vous a fait réagir dans une incompréhension des plus totale):
« J’espère que votre bouclier de vexation narcissique c’est trouvé vivifié par vos commentaires m’adressant. »
Le principe de vexation narcissique provient de Freud, mais l’idée de bouclier de vexation narcissique est une idée nietzschéenne développée par Peter Sloterdijk (http://www.petersloterdijk.net/french/). Il a écrit là dessus dans un livre intitulé « L’ Heure du crime et le temps de l’ ouvre d’Art ». Le principe a été développé face à la technologie, mais il s’applique aussi aux relations interpersonnelles.
Vous vous batissez un bouclier qui vous permet d’être bien avec vous même, un jeune con vous traite de pseudo-intellectuel, vous êtes vexé et votre bouclier est éméché. Afin de redorer votre blason, vous ripostez en attaquant le jeune con afin qu’ils ne se sente pas bien d’être lui-même et que vous vous sentez bien d’être vous même. Le jeune con pourrait, s’il est vexé tenter d’attaquer l’élément vexatoire originel (vous) ou un nouvel élément…
Dans un autre ordre d’idée, je vous laisse le loisir de me dire que je n’ai pas défendu mon point de vue jusqu’au bout, je vous le concède, on se reprendra.
Vous voyez, je suis intelligent moi aussi. La différence est dans le ton.
Tout ce que je comprend, c’est que vous êtes vexé.
Je suis probablement presque aussi jeune que vous.
Je croyais m’adressé a quelqu’un qui avait le sens de l’humour et le goût de discuter.
Mais vous n’avez que le sens de la répartie et le goût de vous fâcher.
Dommage.
Je commençais a aimer vous lire… 🙁 vous parliez en plus d’un philosophe que j’adore: F.W. Nietzsche.
p.s.: je n’ai jamais douté de votre intelligence, monsieur Laurin, j’ai simplement fait l’erreur de chercher a vous entendre parler intelligement un peu plus clairement… ce qui est très Nietzschéen comme demande, je l’avoue. lol
n.b.: je vous recommande une lecture de chevet, « jeune homme », et c’est de lire Albert Camus… il aimait beaucoup Nietzsche lui aussi et il savait resté calme et posé, tout en défendant son point de vue de manière claire… même s’il se sentait « révolté ».
Au plaisir d’échanger a nouveau avec vous, cher monsieur, dans de meilleures dispositions… et sachez une chose: depuis que j’ai franchi le cap de la trentaine, je me sens très bien dans ma peau. Merci de vous en inquiéter, c’est gentil.
Au fait, de quoi parlait-on déja? Ah oui, on disait a quel point on vit une époque formidable: tout le monde peut communiquer avec tout le monde mais personne ne veut vraiment se parler… lol
s’il est…
Une vraie spirale du silence, vous êtes en tant que personne.
La prochaine phrase est vraie. La phrase précédente est fausse.