Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourrait être blogué contre vous.
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6 commentaires
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Oui, c’est vrai, la parole est d’or et le silence est d’argent. Si on se voyait on se frencherait mais, non, en attendant, on ne peut que s’exprimer et donner son opinion.
En fait, « penser c’est dire non », comme disait si bien mon pote le philosophe, communément appelé Alain.
Alors, mois, vous me pardonnerez de trouvez étrange un lecteur qui répète, chaque fois qu’il termine l’un de ses commentaires sur ce blogue, qu’il est préférable de se taire sur un lieu qui favorise la liberté d’expression?
L’humilité, ma foi, tiendrait-elle dans le désir de voir l’autre rester coi afin d’admirer sa propre suffisance et pouvoir plastronner devant son humble point de vue?
C’est mon opinion, on est pas obligé de la partager, même pas obligé de la lire, ni même d’en tolérer l’affichage sur cet espace virtuel très intelligement fréquenté…
D’ailleurs, j’ai passé l’âge de souffrir pour des idées. En fait, je n’ai jamais été assez « tordu » pour ça…. et je ne le serai jamais.
Parfois, le sentiment d’avoir le devoir de parler peut se transformer en besoin immodéré de briser le silence afin de mieux comprendre la pensée d’autrui de manière un peu plus éclairée. Et j’avoue que ça peut s’avérer, après coup, injustifié. Mais je me dis qu’il vaut la peine d’essayer…
Toutefois, si j’ai abusé de mon privilège de parole sur ce blogue, c’était simplement par curiosité… n’est-ce pas la qualité première de tout bon bloguiste?
Non? Alors, j’avoue mon ignorance concernant l’étiquette ou le décorum nécessaire a une bonne participation sur un blogue…
Donc, monsieur Proulx, puisqu’on m’a répété si gentiment de me taire en allant jusqu’a insinuer que je parlais vraiment trop… et comme j’ai d’autres chats a fouetter que de déranger un journaliste dont j’apprécie le butinage médiatique et les réflexions audacieuses, dites, cher homonyme pronominal, suis-je aussi indésirable que l’on voudrait me le faire croire en toute « humilité » et bel « intelligence »?
Steve, mon commentaire ne s’adressait pas à toi directement!
C’était une phrase pondue comme ça. Le genre de phrase qui me traverse la tête une fois de temps en temps.
Tenez, aujourd’hui, j’ai retiré un billet sur ce blogue car il a déplu. La phrase a due venir de là.
De nos jours, on dit des choses dans la rue, en privé, et ça peut se retrouver sur un blogue. Et c’est pas toujours prévu, le résultat n’est pas toujours heureux. C’est tout.
Meuh non, je ne me lasse pas de tes commentaires sur mon blogue! Au contraire!
Steve(s) rules!
Ça me fait penser à cette histoire invraisemblable de Denis Petitclerc, un syndicaliste, qui a été mis à la porte par son employeur parce qu’il avait répondu aux questions d’un journaliste. Le bonhomme est membre du comité santé-sécurité et était interviewé sur des cas d’amiantose dans le building de son employeur (la SIQ). Même si dans un premier temps un porte-parole de la SIQ, un organisme gouvernemental rappelons-le, a reconnu les faits, dans un deuxième temps Denis Petitclerc a été jeté comme un mal-propre ! Quand c’est rendu que même des responsables syndicaux sont tenu à l’Omerta, il y a quelque chose qui cloche…
C’est comme le président du syndicat du RTC (à Québec) qui avait été suspendu à cause d’une entrevue, ou alors ces employés de la SAQ suspendu pour une lettre envoyée aux journaux.
Tout ce que vous direz sera retenu contre vous… Elle est où la liberté d’expression?
Certainement ici, mais sûrement pas dans une convention collective du syndicat des communications graphiques, affilié à la FTQ!
J’ai eu le plaisir de l’expérimenter il y a quelques années. Je ne raconterai pas l’anecdote au complet. Mais disons, pour avoir du fun, que lorsque mon « foreman » m’a mis dehors, la secrétaire et le patron ont pris soin de quitter le bureau (craignant ma réaction, probablement), puis mon représentant syndical, quand je lui ai finalement confié mon opinion globale sur l’usine « de broches à foin » dans laquelle on surexploitait tant de bonnes gens, a voulu me casser la gueule dans la cuisine, à côté des casiers que je venais de nettoyer, juste avant que j’aille m’inscrire au B.S.!
Je vais toujours me souvenir de ce que cet épais-là m’avait dit pour me blâmer d’avoir voulu jeter un oeil sur la convention collective afin de remettre en question ma cottisation syndicale. Il m’avait, à ma plus grande stupéfaction, lancé le classique: « Le dernier qui s’est excité comme toé, on l’a retrouvé cloué sur deux 2 par 4! »
Je capotais ben raide, quand il m’a dit ça…
Tabar… ce gars-là sniffait de la coke sur les shift, gueulait après le monde non stop – peu importe l’âge, la couleur ou le sexe de la personne – et il trouvait le moyen de chiâler, accoté sur la machine, en nous regardant travailler comme des nègres, en plus de blâmer les jeunes de mon âge qui allaient dans les toilettes pendant les pauses pour brûler un joint tranquile et pouvoir l’endurer le restant de la soirée…
Et c’est cet ost… d’épais-là, ce sans-coeur et sans-génie qu’on avait lucidement nommé représentant syndical!!!
Je me rappelle aussi d’un truc utilisé pour faire le ménage dans l’usine afin d’en éliminer les « trouble maker ». On se servait carrément des visites organisées par le comité central du syndicat pour les crisser dehors! Alors que ces visites servaient à l’origine à identidifier les problèmes à régler selon le témoignage des syndiqués!
Capoté.
J’utilise la liberté d’expression pour vous donner mon point de vue.
C’est le deux poids, deux mesures. Ce qui est regrétable ces que certains journalistes se posent des questions sur l’accomodement raisonable et c’est ensuite repris par quelques individus qui s’en servent pour en faire de la propagande mais… je pense que la charte des droits et libertés a besoin d’une bonne mise à jour car il est possible que certains extrémistes aient dépasser les bornes.
Ce qui est pire c’est suites aux âneries de ces quelques individus que c’est une bonne partie de la société en paye le prix.
Je pense que je vais relire la charte des droits et libertés du Canada pour être sûre que je n’ai pas sauté de ligne avant de me faire dire que de dépasser les bornes.
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Oui, c’est vrai, la parole est d’or et le silence est d’argent. Si on se voyait on se frencherait mais, non, en attendant, on ne peut que s’exprimer et donner son opinion.
En fait, « penser c’est dire non », comme disait si bien mon pote le philosophe, communément appelé Alain.
Alors, mois, vous me pardonnerez de trouvez étrange un lecteur qui répète, chaque fois qu’il termine l’un de ses commentaires sur ce blogue, qu’il est préférable de se taire sur un lieu qui favorise la liberté d’expression?
L’humilité, ma foi, tiendrait-elle dans le désir de voir l’autre rester coi afin d’admirer sa propre suffisance et pouvoir plastronner devant son humble point de vue?
C’est mon opinion, on est pas obligé de la partager, même pas obligé de la lire, ni même d’en tolérer l’affichage sur cet espace virtuel très intelligement fréquenté…
D’ailleurs, j’ai passé l’âge de souffrir pour des idées. En fait, je n’ai jamais été assez « tordu » pour ça…. et je ne le serai jamais.
Parfois, le sentiment d’avoir le devoir de parler peut se transformer en besoin immodéré de briser le silence afin de mieux comprendre la pensée d’autrui de manière un peu plus éclairée. Et j’avoue que ça peut s’avérer, après coup, injustifié. Mais je me dis qu’il vaut la peine d’essayer…
Toutefois, si j’ai abusé de mon privilège de parole sur ce blogue, c’était simplement par curiosité… n’est-ce pas la qualité première de tout bon bloguiste?
Non? Alors, j’avoue mon ignorance concernant l’étiquette ou le décorum nécessaire a une bonne participation sur un blogue…
Donc, monsieur Proulx, puisqu’on m’a répété si gentiment de me taire en allant jusqu’a insinuer que je parlais vraiment trop… et comme j’ai d’autres chats a fouetter que de déranger un journaliste dont j’apprécie le butinage médiatique et les réflexions audacieuses, dites, cher homonyme pronominal, suis-je aussi indésirable que l’on voudrait me le faire croire en toute « humilité » et bel « intelligence »?
Steve, mon commentaire ne s’adressait pas à toi directement!
C’était une phrase pondue comme ça. Le genre de phrase qui me traverse la tête une fois de temps en temps.
Tenez, aujourd’hui, j’ai retiré un billet sur ce blogue car il a déplu. La phrase a due venir de là.
De nos jours, on dit des choses dans la rue, en privé, et ça peut se retrouver sur un blogue. Et c’est pas toujours prévu, le résultat n’est pas toujours heureux. C’est tout.
Meuh non, je ne me lasse pas de tes commentaires sur mon blogue! Au contraire!
Steve(s) rules!
Ça me fait penser à cette histoire invraisemblable de Denis Petitclerc, un syndicaliste, qui a été mis à la porte par son employeur parce qu’il avait répondu aux questions d’un journaliste. Le bonhomme est membre du comité santé-sécurité et était interviewé sur des cas d’amiantose dans le building de son employeur (la SIQ). Même si dans un premier temps un porte-parole de la SIQ, un organisme gouvernemental rappelons-le, a reconnu les faits, dans un deuxième temps Denis Petitclerc a été jeté comme un mal-propre ! Quand c’est rendu que même des responsables syndicaux sont tenu à l’Omerta, il y a quelque chose qui cloche…
C’est comme le président du syndicat du RTC (à Québec) qui avait été suspendu à cause d’une entrevue, ou alors ces employés de la SAQ suspendu pour une lettre envoyée aux journaux.
Tout ce que vous direz sera retenu contre vous… Elle est où la liberté d’expression?
Certainement ici, mais sûrement pas dans une convention collective du syndicat des communications graphiques, affilié à la FTQ!
J’ai eu le plaisir de l’expérimenter il y a quelques années. Je ne raconterai pas l’anecdote au complet. Mais disons, pour avoir du fun, que lorsque mon « foreman » m’a mis dehors, la secrétaire et le patron ont pris soin de quitter le bureau (craignant ma réaction, probablement), puis mon représentant syndical, quand je lui ai finalement confié mon opinion globale sur l’usine « de broches à foin » dans laquelle on surexploitait tant de bonnes gens, a voulu me casser la gueule dans la cuisine, à côté des casiers que je venais de nettoyer, juste avant que j’aille m’inscrire au B.S.!
Je vais toujours me souvenir de ce que cet épais-là m’avait dit pour me blâmer d’avoir voulu jeter un oeil sur la convention collective afin de remettre en question ma cottisation syndicale. Il m’avait, à ma plus grande stupéfaction, lancé le classique: « Le dernier qui s’est excité comme toé, on l’a retrouvé cloué sur deux 2 par 4! »
Je capotais ben raide, quand il m’a dit ça…
Tabar… ce gars-là sniffait de la coke sur les shift, gueulait après le monde non stop – peu importe l’âge, la couleur ou le sexe de la personne – et il trouvait le moyen de chiâler, accoté sur la machine, en nous regardant travailler comme des nègres, en plus de blâmer les jeunes de mon âge qui allaient dans les toilettes pendant les pauses pour brûler un joint tranquile et pouvoir l’endurer le restant de la soirée…
Et c’est cet ost… d’épais-là, ce sans-coeur et sans-génie qu’on avait lucidement nommé représentant syndical!!!
Je me rappelle aussi d’un truc utilisé pour faire le ménage dans l’usine afin d’en éliminer les « trouble maker ». On se servait carrément des visites organisées par le comité central du syndicat pour les crisser dehors! Alors que ces visites servaient à l’origine à identidifier les problèmes à régler selon le témoignage des syndiqués!
Capoté.
J’utilise la liberté d’expression pour vous donner mon point de vue.
C’est le deux poids, deux mesures. Ce qui est regrétable ces que certains journalistes se posent des questions sur l’accomodement raisonable et c’est ensuite repris par quelques individus qui s’en servent pour en faire de la propagande mais… je pense que la charte des droits et libertés a besoin d’une bonne mise à jour car il est possible que certains extrémistes aient dépasser les bornes.
Ce qui est pire c’est suites aux âneries de ces quelques individus que c’est une bonne partie de la société en paye le prix.
Je pense que je vais relire la charte des droits et libertés du Canada pour être sûre que je n’ai pas sauté de ligne avant de me faire dire que de dépasser les bornes.