Lu sur Canoë, un article sur Julien Poulin qui réagit aux critiques négatives de Bob Gratton, ma vie/my life
Mais le comédien aurait préféré que, comme pour les films au cinéma, les critiques sortent le jour de la diffusion grand public. «Ça serait plus clean, dit-il. Et je pense même que ça libérerait les critiques.»
D'abord, c'est parce que TQS a fait le lancement de la série lundi dernier que les critiques en ont parlé le lendemain. Blâmez TQS, pas les médias.
Ce qui le dérange, c'est que le public ne pourra pas se faire sa propre idée avant lundi prochain, jour de la diffusion du premier épisode à TQS.
Un peu méprisant, non? Comme si le public était incapable de se faire sa propre opinion. C'est faux. L'exemple de Loft Story est criant: jamais un critique n'a été dithyrambique à propos de cette émission. On a ridiculisé les lofteurs, on a déploré la vacuité de cette émission à moult reprises. Et pourtant, 1 million de gens s'installaient chaque dimanche devant le gala Loft Story.
Quel est le vrai pouvoir des critiques? Je me questionne…
Ce qui serait vraiment « clean » avec Poulin,Avard
et toute cette clique de mangeux d’m… qui
adorent rire des pauvres avec l’argent du peuple,
ce serait qu’ils se mettent à rire des riches au as
qui les engagent avec la même salacité.
On verrait alors si les riches ont le sens de l’humour aussi développé que les quétaines d’Hochelaga-
Maisonneuve.
Je serais même prêt à aller quêter dans le métro,
si ça peut payer une partie de leur salaire.
Juste de quoi s’acheter un set de razoirs,
de quoi se donner une face « clean » jusqu’à l’os
quand viendrait le temps de renouveler leur contrat.
Si vous lisiez bien le sous-texte de l’émission Les Bougons, vous constatiez rapidement que les croches de l’émission, c’était les riches. Les moins respectables, c’était les industriels, les politiciens et les influents.
Dommage pour vous si vous n’y avez regardé que la surface.
Bon sang! pour qui Pierre Falardeau, le créateur de ce « Charlot » vulgaire et québécois, a-t-il toujours fait ses films?
D’après ce que j’ai compris, Pierre Falardeau travaille toujours pour le même public de « mal pris », les « ti-culs de l’Est ».
Alors, j’ai un peu de mal à saisir la nature du scandale, ici?
Est-ce que l’on fait de la télévision (à TQS, en plus!) pour plaire aux critiques, et du cinéma pour aller décrasser le cerveau ravagée par la propagande de « Radio-Cadenas » et des puissants de ce monde?!
Enfin, en tant que ti-cul de l’Est (qui a déménagé depuis quelques années dans l’Ouest, sacrilège!! lol), l’adaptation télévisuelle de Elvis Gratton me laisse tout à fait indifférent. Et le traitement qu’on lui réserve dans la presse? Je m’en moque encore plus!
Merde, les gars, ce n’est pas un brulôt politique que vous avez fait, c’est de la télé divertissante à base de produit alimentaire trop souvent (et très mal) recyclé par son auteur original dont on parle, ici! Faudrait pas trop capoter avec le trip de l’artiste incompris quand on diffuse sur télé-Scrap…
Enfin, si Avard et Poulain veulent nous faire croire qu’ils font de la critique sociale de haut vol en jouant les contestataires ou les artistes engagés, je répond ceci: faudrait pas charrier, messieurs, merci!
L’indignation populaire, c’est bon pour un projet historique sur le soulèvement des Patriotes. Pas pour un gros cave qui fait dans le slapstick vulgaire et raciste.
Tsé, je viens de Hochelaga-Maisonneuve et on connaissait par coeur les répliques du gros épais… et, croyez-moi, la plupart de mes chums les répétaient au premier degré, comme des racistes tout heureux d’être des caves.
Alors, ne venez pas me faire braîller avec vos jérémiades d’auteur « de second degré » repoussant les limites de la liberté d’expression décapante, merci encore!
Et créer quelque chose de nouveau, c’est bien mieux que de recycler des fonds de poubelles?
Donc, Gratton peut aller chier!
J’ai de l’estime pour Pierre Falardeau.
Pourquoi?
Parce que c’est le seul intellectuel de gauche
qui a une conscience douloureuse de la vulnérabilité
politique du Québec.
Le seul qui a dénoncé publiquement la venue
de Québec Solidaire dans le paysage politique
québécois,y voyant là une autre patente à gosses
pour nous défaire.
Si lucide qu’il soit quand il est question du
Québec,Pierre Flardeau devient con comme ses bobettes
quand il cogite sur des Américains.
« Nobody’s perfect »,comme y disent.
C’est encore plus comique quand on analyse sa
manière d’injurier,très directe,son style
de pamphlétaire très « Amaricain,sti »,très
Rock and roll dans le texte.
Ce qui me déplaît chez Falardeau,chez Avard,Poulin,
et les autres,c’est l’esthétisme qui se cache
derrière leur populisme affiché.
Le « sous-texte » dont parle Matthieu Charlebois,
c’est la schyzophrénie manifeste chez beaucoup
d’artistes qui pensent faire réfléchir le peuple
en le ridiculisant,alors qu’ils ne s’en servent
en réalité que comme faire-valoir dans l’avancement
de leur notoriété.
On ne peut pas à la fois être du côté du peuple
et empocher l’argent des riches qui le méprisent.
Falardeau,quand on gratte la surface,justement,
ne jure que par les grands classiques.Exactement comme
Poulin,quand il affirme reconnaitre chez Elvis Gratton
« tout ce qu’il déteste dans le monde ».
Et Avard,le mal rasé bcbg,est un pauvre type.
Le Rock,les Américains,la modernité,c’est notre monde.
C’est pas Platon,ni Mozart,ni Léonard
Da Vinci.
C’est pas Victor Hugo disant du Réquiem de Mozart,
« C’est à peine de la musique »(Choses Vues)
En 1976,on a fêté la victoire du PQ en dansant du rock,
pas du menuet,au Centre Paul Sauvé.
Et en 2000…?,les « Tabarnacos » qui exigent
de se faire servir en français en Floride et en
République dominicaine,dans les restaurants seront
les premiers à chanter « Mon pays ce n’est pas un pays,
c’est l’hiver »,quand il verront la victoire du « Oui »
au référendum.
Au risque de paraître élitiste,
Le vrai pouvoir des critiques s’exerce sur les gens qui lisent,ont un minimum de culture,d’éducation et d’intelligence.Une personne qui ne lit pas ou n’écoute pas autrui est imperméable à toute critique, par inconscience ou paresse intellectuelle.
Loft Story était un spectacle de gymnase qu’on a flanqué à la télé. Un spectacle que tous les mononques, matantes, pelleteux de néant et autres bouffeurs de chips ont vénéré.
Comme des milliers de personnes je n’ai rien à en tirer. Je n’ai pas de vide quotidien à combler et de toute façon si j’en avais je ne m’attendrais pas à ce que d’autres, tel les lofteurs, le fassent à ma place. À défaut d’en faire une chose intéressante, par parrallèle humain, on a créé l’intérèt en le loft, vénéré cet incongru intérèt et félicité tout ceux et celles qui s’y sont intéressé (à l’intérèt).
Ça s’appelle d’la télé de paroisse en canne.
Ni Filliatreaut ni Grosélitto ne sont et ne furent une référence en matière de chant, jamais. Je crois que tout est dit là dessus et tant mieux pour les amateurs de bingo… heureux les preux au coco creux le royaume des cieux est à eux!
Bob Gratton se veut l’antéchrist de la kétainnerie. Le père spirituel des lofteurs si on veut aussi c’est assez évident!
Il apparaît évident aussi que tout ceux et celle qui trouveront intérèt en cette série sont, soit: des kétaines, des immatures ou des tarés.
Si Gratton peut encore faire quelque chose envers notre héritage ancestral, envers ces adeptes de course de dentiers de party des fêtes. ces porteux de médaille au cou, au nez ou ailleurs et envers la bétise humaine « live » et bien soit… en espérant que la bétise humaine, que les lofts improvisés et filmés, que tout spectacle relevant crétinerie et cette merveilleuse attitude qu’on les gens de nos jours en matière de capacité de réflexion (limitée à « n’à m’tentes-tu ou n’à m’tente pas là, sti? », prenne fin, enfin.
Les gens sont tellement égocentriques. Si seulement Loftstory avait tenté de stopper la machine au nom de la cause sociale, cette cause en perdition totale… Eh bien s’il faut avoir honte d’être québécois pour ça bein ayons honte… let’s go mon Bob une autre fois… qu’on en finisse!