Tenez, Josée Blanchette ouvre une fois de plus la porte de sa vie privée/publique en avouant sur son blogue que son ex-François Cardinal (journaliste à La Presse) pense qu'elle et Jean Lemire (documentariste célèbre) feraient un bien beau couple. Ou quelque chose du genre. Et comme un potin ne vient jamais seul: Jean Lemire est allé souper chez Josée Blanchette…
Ben coudonc.
Un instant, j'ouvre mon petit lexique des termes "tendances"…. K… L… M… Ah voilà: "N". On appelle ça du "Name-dropping": "Pratique consistant à insérer stratégiquement dans une conversation des noms de personnes importantes ou connues afin d'avoir l'air "big" aux yeux de l'interlocuteur."
C'est très tendance dans le milieu, le name-dropping.
Tenez, je vous en fait un peu, histoire de vous montrer combien je suis "big" moi aussi. Vous allez voir, c'est on ne peut plus chiant… Voici donc:
-Malgré ce qu'il prétend sur son blogue, Patrick Lagacé me l'a dit à moi, son salaire aux Francs-Tireurs.
-Mercredi dernier, je suis allé au ciné avec la fille qui anime RDI Junior. Avant le ciné, on a mangé une poutine avec des pommes dedans. Ça aussi, très tendance.
-Puis, hier, je suis allé souper avec la fille qui fait la chronique Environnement à l'émission du matin Ma vie en mains. Bon, c'est peut-être pas aussi "hot" que Jean Lemire. Mais surveillez la! Dans quelques années…
-Cette semaine, j'ai demandé à Michel Rivard s'il avait sous la main la toune qu'il avait composé pour le film Des histoires d'hiver. Il me l'a gentiment envoyé en format Mp3. La version originale et la version live.
-Quand elle m'envoie des courriels, Marie Eykel signe "Je t'embrasse".
-Lucie Laurier fait partie de mes amis MySpace. Tout comme Curtis Eller, un new-yorkais qui joue du banjo et dont je vous suggère fortement de télécharger la chanson "Black Diamond". J'a-d-o-r-e! (Dire "J'a-d-o-r-e", c'est hyper-tendance en passant. Presque autant que de parler d'un musicien que personne ne connaît. Oui, car il s'agit là d'une forme de name-dropping inversé, tout aussi efficace.).
Et vous, avez-vous un peu de name-dropping à faire? Laissez-vous aller!
Un jour, j’ai refusé de renvoyer par courriel une lettre ouverte adressée à une « Grande Gueule », accompagnée de ma photo, à l’ancien chroniqueur-vedette et rédacteur en chef du journal Voir. Et c’est comme ça que j’ai découvert dans le numéro suivant, intitulé « Avoir 20 ans en l’an 2000 », une réplique à la « Grande gueule » en question, tout à fait mièvre et niaiseuse SANS la photo de son auteure, une blogueuse de l’époque parlant de sa vie privé en ligne, et dont je ne me rappelle pas le nom, désolé.
J’ai salué Victor Lévy Beaulieu, l’un des essayistes les plus brillants du Québec quand vient le temps de parler d’un écrivain et de son oeuvre, dans un salon du livre de Montréal. À sa table, comme je n’avais ouvert aucun livre du bonhomme à l’époque et que je n’avais pas une cenne dans les poches, je me suis présenté à lui et je lui ai demandé de me suggérer l’un de ses ouvrages, en s’inspirant de ce que j’avais l’air à ce moment-là. Et c’est comme ça que j’ai lu et adoré Jack Kerouac.
J’ai proposé, lors du même salon du livre, à Lise Bissonnette de lui acheter son roman si elle acceptait de me suggérer trois livres consacrés à la démocratie (sans me nommer Alexis de Tocqueville). La dame a alors ouvert la discussion avec toute la rigueur qui caractérisait l’éditorialiste du Devoir et toute la générosité de la future Directrice de la Grande Bibliothèque de Montréal. Et c’est comme ça que je me suis retrouvé avec trois suggestions de lecture que je n’ai toujours pas faite, et que j’ai acheté « Choses crues » sans être en mesure de vraiment le digérer.
Finalement, j’ai rencontré Stéphane Dion, lors de la dernière élection gagnante de Jean Chrétien, dans un salon de l’hôtel Marriott du centre-ville de Montréal, et j’en ai profité pour le complimenter sur la qualité de ses interventions en Chambre. Et c’est comme ça que je me suis aperçu que Stéphane Dion était aussi chiant et imbu de sa personne avec un militant qu’il l’est actuellement avec les journalistes.
mets-en…Ben moi je suis allée prendre une bière avec Steve Proulx ( un chroniqueur quelconque;)) l’autre jeudi à la quincaillerie pis on a rencontré Dumas qui a eu la gentillesse de surveiller nos verres et nos affaires pendant qu’on était sortis fumer…
Pis…non stop Dumas c’est assez impressionnant je crois 😉
Est-ce que c’est tendance aussi, La Quincaillerie? Parce que moi, je n’en suis pas consciente du tout du tout quand je vais y prendre un verre avec mes vedettes préférées.
J’ai fait mon name-dropping mais j’ai oublié ma référence musicale ésotérique.
La voilà donc, et sur l’échelle de la coolitude, elle se classe au top des tops des blogues à découvrir… si vous aimez jouez à guitar hero et si vous aimez les musiciens japonais extra-terrestres. 😉
Enjoy the power zackkim power! 🙂
http://zackkim.blogspot.com/
Sérieusement, cet étudiant japonais vaut le détour!
En fait Zack Kim Yong Woon n’est pas Japonais mais originaire de Malaisie, habitant de Kuala Lumpur, pour être plus précis…
Anyway, il est excellent quand même, ce kid qui joue avec deux guit’ électriques en même temps!
J’avoue, j ai jasé avec Martiiiiiiiiiiiiine Pagé à la Quincaillerie. Et j’y ai vu Steve Proulx. Et Nicolas Ritoux. Et même Patrick Lagacé. Mais je ne connais pas Fidel Lachance ou Anita, la sémillante animatrice. Ouf!
J’ai croisé Stephen Harper hier au Starbuck’s du coin; tout de suite je me suis mise à lui raconter le rêve hallucinant que j’ai fait l’autre nuit à propos de George W. Bush: lui et Gilles Duceppe m’invitaient à prendre le thé chez la reine d’Angleterre!! Fiou, me dis-je! J’ai dû manger des cajous avant de me coucher pour faire un cauchemar pareil…
Stéphane Dion, qui attendait en ligne pour son thé vert, s’est mis à rire tout bonnement en m’avouant avoir déjà fait un rêve similaire, seulement c’était Reagan et son astrologue accompagnés de Milou, le chien de Tintin, qui l’invitaient à prendre le thé au Tibet afin de discuter des droits de l’homme.
C’est à ce moment-là que Guy Fournier est apparu, relatant à tous les plaisirs de voir les arbres se décharger annuellement de leur excédent de feuilles.
Comme quoi l’âge rend un peu plus sensible au passage du temps!