Je suis un gars qui achète la musique. Des albums, je n'en achète plus par contre. Je télécharge mes chansons à la pièce sur iTunes Store. J'en achète pour 5 ou 6 dollars par mois.
Je ne suis pas seul à être passé du statut de consommateur de musique en plastique à consommateur de chansons au format numérique. iTunes Store vient de dépasser le cap des deux milliards de chansons vendues. Très underground.
Or, pourquoi, sur iTunes Store, suis-je capable sans problème de télécharger tous les grands succès de Soeur Sourire, mais aucune chanson du dernier album de Pierre Lapointe, rien d'Ariane Moffat, de Daniel Bélanger, de DJ Champion ou des Cowboys Fringants?
Sont juste pas là.
Qu'est-ce qui se passe avec les artistes québécois sur iTunes? Il y a comme plusieurs absents. À qui la faute? Aux producteurs, aux artistes, à iTunes? Le savez-vous?
Anyway. En attendant, Soeur Sourire, c'est vraiment super bon…
Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu,
Il ne parle que du Bon Dieu…
Justement un article de Philippe Renaud ce matin dans la Presse qui répond en partie à tes questions : http://www.cyberpresse.ca/article/20070129/CPARTS03/701290658/5478/FRONTPAGE
Je suis une fille qui n’achète pas la musique comme vous. Pas à la pièce, et certainement pas sur Itunes. Parce que toutes ces plateformes de téléchargement légal me gonflent royalement avec les restrictions qu’elles foutent à leurs fichiers. Pour les rendre utilisables principalement avec LEUR lecteur, et pour les pister.
Je suis certes vendue à Apple depuis des lustres. J’ai un Imac Intel, mon Ipod me suit partout et je ne jure que par OSX, le système d’exploitation du Mac. Mais Steve Jobs et Cie se fourrent le doigt dans l’oeil, ou ailleurs, en imposant un format de fichier typiquement Mac sur leur Itunes Music Store. D’ailleurs, Apple fait actuellement face à un procès lié au manque d’interopérabilité des morceaux vendus sur Itunes.
Certes, on peut aisément contourner les pièges posés maladroitement par les marchands de musique en ligne en gravant par exemple les fichiers achetés et en les encodant ensuite en mp3 depuis un CD. Mais dans ce cas, on fait du transcodage, c’est-à-dire qu’on encode un fichier qui a déjà été encodé, donc compressé auparavant, d’où perte de qualité. Quand vous avez acquis ledit fichier légalement, en le payant, ça vous donne le sentiment de faire partie des milliers d’acheteurs de musique honnêtes qui se font royalement couillonner !
Raison pour laquelle le téléchargement illégal a encore de beaux jours devant lui. Pourquoi payer pour un fichier trafiqué quand on peut avoir la même chanson gratuitement, encodée proprement depuis un CD ? De plus, vous le soulignez vous-même, les catalogues des marchands de musique en ligne ne contiennent que le tiers du quart de la moitié de ce qu’on trouve sur les réseaux P2P.
Pour ma part, je l’avoue, je télécharge illégalement. Mais j’ai autant de raisons de le faire que de principes que je respecte scrupuleusement.
Les raisons :
– Je suis une passionnée raide dingue de musique. Si je devais acheter tous les disques qui me branchent, il me faudrait travailler 96 heures par jour pour me les payer !
– Je ne télécharge ni Ceuline, ni Wilfred, et encore moins Soeur Sourire dont je me brosse la couette, mais principalement des vieux albums de rock et de folk des années 60 et 70 qu’on ne trouve de toute façon pas sur les plateformes de téléchargement légal, et qui n’ont même souvent jamais été réédités sur CD. Ou je télécharge des albums récents qui ne sont pas encore commercialisés au Québec.
Les principes :
– J’encourage TOUJOURS les jeunes artistes dont j’aime l’album. J’achète TOUJOURS le CD des musiciens de la scène locale quand je vais les voir en concert. Je les achète sur place, pour m’assurer que la plus grande partie des profits ira dans leur poche, et non dans celle du disquaire.
– J’encourage aussi les artistes fauchés du reste du monde que j’ai découverts par le téléchargement en achetant leurs albums. Chez les disquaires d’ici quand ils les vendent, mais la plupart du temps sur Internet puisque dans 90% des cas, je ne trouve jamais mon bonheur chez Archambault ou Renaud-Bray.
– Je suis incapable de me contenter des mp3 d’un album qui me passionne vraiment. Contrairement à vous, il me faut absolument le CD, avec sa pochette, les textes à l’intérieur, la galette dedans. Et je suis prête à faire des folies pour l’obtenir. Commander le CD au Japon, l’acheter sur ebay à prix dingue, remuer ciel et terre pour le trouver à l’autre bout de l’univers.
Vous faites partie de ceux qui écoutent de la musique et se contentant d’acheter quelques morceaux par mois. Mais nous sommes nombreux à « voler » de la musique sur Internet tout en achetant plusieurs CD par mois d’artistes qu’on a découvert par le piratage.
Pour rectifier le tir… Chill’en all de DJ Champion ainsi que son cd remix sont disponibles sur Itunes Canada, ainsi que le premier album d’Ariane Moffatt. Arcade Fire, un groupe montréalais, y fait fureur. On y retrouve aussi, entre autre, les albums de Malajube, Frédérick de Granpré, quelques chansons de Dee, le 2e album des Trois Accords, Stefie Shock et plus encore. Bien sûr, c’est peu, mais tous ne sont pas absents! Je voulais partager la bonne nouvelle avec vous…
j’aime la musique de soeur sourire et je n’aipas la capacité d’en acheter.Celui qui a de bonne fois peut me donner un donvraiment, je lui penserai pour toujours.Ces chansons superbes nous les chanterons meme au ciel.