En lien avec l'événement de fermage de lumières du 1er février (voir ici), on m'envoie ceci:
Quand on allume une ampoule (durant la 1ère seconde, environ),
la demande en courant est NETTEMENT suppérieur à ce qu'elle consomme
normalement. …et si tout le monde le fait en même temps? ben, je
pense qu'Hydro-Québec est capable de fournir à cette demande ponctuelle élevée,
mais ne prenons pas de chance et ne gaspillons pas l'énergie innutillement.
une panne nationale, un soir de février, on s'en passe facile.De plus, les lumières incandescentes convertissent l'énergie
électrique en lumière avec une efficacité d'environ 0.2% seulement… le reste,
soit 99.8%, se transforme en infra-rouge (chaleur) et chauffe la maison.En février, si on éteint les lumières, nos systèmes de chauffage devront
bruler plus d'huile, de bois ou d'électricié pour pallier au léger refroidissement qu'on aura causé. Il n'y aura pas d'économie d'énergie nette, réelle. Ça c'est sûr.Bon flashage de lumières, gang de licornes à fleurs!
Je ne suis pas physicien. Quelqu'un de compétent peut-il confirmer ceci?
Je ne suis pas physicien mais étudiant à la Polytechnique et ait suivi des cours en génie électrique. Je peux me demander d’où cette personne tient cette information qui me semble assez farfelue. Une ampoule j’aimerais vous le rappeler fait généralement 100W. La puissance d’un calorifère est généralement grandement supérieur. En plus, la chaleur accumulé (car il est vrai que l’ampoule émet plus de chaleur qu’elle produit de lumière) reste dans l’ampoule, d’où l’utilité du verre l’entourant. Il est donc illogique de penser pouvoir changer la température d’une maison avec des ampoules.
Finalement, l’initiative du premier février vise toute consommation d’électricité. Par contre, il faut noter que la plupart des appareils éteints utilisent environ 20% de l’énergie qu’ils utiliseraient allumés. Donc, même éteints la consommation d’électricité serait présente.
Au-delà de la question de la pertinence ou pas de la pause énergétique de cinq minutes suggérée (j’ai d’ailleurs reçu un courriel m’invitant à faire ce geste d’amis habitant la Tunisie, la France et le Maroc, en passant), je crois que cet événement a été pensé surtout pour nous faire réfléchir sur les changements climatiques, l’accord de Kyoto et la responsabilité des politiciens et des consommateurs par rapport à une crise écologique.
Mais pour faire face à un problème environemental, il faut d’abord prendre conscience du problème en question. Et, surtout, savoir en quoi les solutions envisageables pourraient affecter ou non notre vie quotidienne.
Pour ma part, j’ai commencé à m’informer autrement sur cette question, et je crois aussi qu’il faut intégrer fermement cette crise écologique au centre de notre vie politique.
Bref, je suis d’accord avec ceux qui critiquent l’initiative proposée mais, dans le fond, je crois aussi qu’il faut trouver tous les moyens possibles afin d’insérer concrètement la résolution de ce problème dans nos vie.
D’ailleurs, l’écologie nous rappelle dans les principes de base de sa philosophie que nous sommes des organismes-environnement. Autrement dit, notre manière individuelle d’envisager notre développement économique entre fondamentalement en conflit avec la réalité environnementale qui nous englobe, en faisant fi des frontières.
Par conséquent, si nous sommes prêts à relever le défi que nous lance la planète (par le biais des changements climatiques) il faut d’abord nous considérer comme étant interdépendants les uns des autres sur la terre.
On peut aisément dire qu’il s’agit là d’un discours utopique ou jovialiste. Mais il s’agit au contraire d’une manière tout à fait logique d’aborder un problème global, qui nous obligera à réfléchir d’une manière tout aussi globale. Et ce, en agissant ensuite localement afin d’avoir un rayonnement mondial.
Solidairement vôtre, une licorne fleurie parmi tant d’autres sur terre…
Voici une source d’informations intéressantes qui ne coûte pas cher: Novethic.fr, « Le media en ligne du développement durable ».
Un exemple d’article pertinent à l’approche du dépôt du 4ème rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat):
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=106402
Très instructif sur les politiques de lobying de nos voisins écologiquement « négationiste » du Sud.
Même si 100 pourcent de la population québécoise éteignait et rallumait en même temps ce soir, il n’y aurait aucun problème de survoltage ou autre.
L’éclairage n’équivaut qu’à 1 pourcent de la demande d’électricité.
Tout cela a été confirmé par la porte-parole d’Hydro-Québec aujourd’hui.
Bref, fesons-le!
On sauvera pas grand chose, mais c’est mieux que rien.