Il devrait y avoir une loi pour interdire ce concept usé – mais usé- jusqu'à la corde: les listes de "in" et de "out".
Dans la salle de rédaction d'un magazine ou d'un quotidien, quand quelqu'un lève le doigt et dit: "On devrait faire une liste de "in" et de "out", il devrait de facto y avoir un agent du gouvernement qui interviendrait pour dire: "Non. Pas une bonne idée. Ça été trop fait. Maintenant, c'est illégal."
Tenez, ce matin La Presse y va de sa propre liste de "in" et de "out" de l'alimentation…
Les pêches sont en baisse. Le yogourt est en hausse. Le yogourt aux pêches se maintient… Qu'a-t-on appris? Rien.
On en ressort uniquement avec un peu plus de pression. J'aime le jus de tomate, mais c'est "out". Suis-je normal, docteur?
Lâchez ça, les "in" et les "out". C'est vraiment "out". Et depuis longtemps. L'heure est à l'authenticité, pas aux influences préfabriquées.
Je suis entièrement d’accord avec vous. Selon moi, ces listes sont synonymes d’un manque d’originalité et d’une grande paresse. Aussitôt lues, aussitôt oubliées. Et en plus elles sentent la promotion publicitaire à plein nez.