Une réaction de Sébastien Lavoie à mon plus récent billet…
Notons d'abord le choix de Steve d'inclure un billet politique dans son blogue sur les médias. Steve a décidé d'afficher partiellement ses couleurs. On attend le prochain indice. Ca me sera utile, puisque je suis à monter un banque de noms de gens de médias et leur couleur politique afin que les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs sachent à quoi s'en tenir.
Pour ce qui est de ma couleur politique, inutile de tenter de lire entre les lignes. Je vais vous le dire. Je suis brun. En mélangeant les 5 couleurs des principaux partis dans la course, c'est la couleur qu'on obtient.
-J'aime le Parti libéral pour son côté pratique. Ses promesses sont les plus réalistes, chiffrées, précises. On lit le programme du PLQ, on a l'impression de lire une liste de choses à faire…
-J'aime le Parti Québécois pour son chef. Malgré tout ce qu'on a dit sur lui, André Boisclair demeure le chef qui me "parle" le plus.
-J'aime l'ADQ et Québec Solidaire pour leur fougue. Leur désir adolescent de tout vouloir "revirer de bord" ajoute un peu d'idées neuves à cette campagne. Pas obligé d'être d'accord avec ces idées, mais d'en parler ne fait pas de tort. D'ailleurs, j'étais à Je l'ai vu à la radio samedi dernier. On jasait de politiques culturelles avec 5 représentants des 5 principaux partis. Il était curieux de voir à quel point, en matière culturelle, la philosophie de l'ADQ se rapprochait de celle de Québec Solidaire.
-J'aime le Parti Vert pour sa couleur, évidemment. L'environnement me tient à coeur et je trouve important qu'un parti à saveur écolo soit dans cette course…
Or, pour qui vais-je voter? Oui, car j'ai beau trouver un petit quelque chose à tous les partis, l'affaire c'est qu'on n'aura qu'un "X" à distribuer le 26 mars prochain. Je ferai donc comme une bonne partie des électeurs et je voterai pour un candidat, plutôt que pour un parti.
Cela dit, ce sera un vote "en attendant". Un vote par dépit, en attendant que mon véritable rêve politique se réalise: l'abolition des partis politiques. En lire un peu plus sur le sujet ici.
Salut Steve,
Voici un outil sans aucune prétention scientifique pour t’aider à trouver ta couleur:
http://www.vivrelequebec.net/monchoix/
On répond à une série de questions et ça devrait donner le Parti qui correspond davantage à nos valeurs…
Je te conseille de garder le résultat pour toi pour que tu ne figures pas sur la fameuse banque de noms de Sébastien Lavoie 🙂
Mon cher Steve, que se passera-t-il quand tes 125 députés indépendants seront élus? Ils devront former des alliances afin de gouverner. Il y aura des exclus, des groupes puissants et d’autres moins. Résultat final : il se formera des partis… Bien entendu, les députés membres d’un parti quelconque pourront toujours changer d’avis, mais c’est évident qu’il y aura de fortes pressions pour que réside une ligne de conduite, la même ligne de parti que vous n’aimez pas. Ce projet me fait penser au rêve communiste…
Cher Jérome. Tout est expliqué en moult détails dans le livre de Lazure.
Concernant les alliances, c’est incontestable, il y en aura. Il y en a tout autant aujourd’hui. La politique est faite ainsi.
Sauf qu’il s’agira d’alliances entre « individus » que le peuple auront élus. En d’autres mots, personne ne serait tenu à une « ligne de parti », mais bien à des valeurs et des idées qui leur sont propre. Il y a actuellement une bonne part de députés « bidons » à qui l’on ne demande pas d’avoir des idées, mais bien de jouer les back bencher à l’Assemblée Nationale. « Votez pour les projets du parti, le reste du temps allez jouer au golf. »
Dans un gouvernement sans partis, les candidats voteraient sur les projets selon leur bonne conscience à eux. Jo blo d’Hochelaga-Maisonneuve aime bien l’idée d’un nouvel hôpital mais ne souhaite pas voter en faveur de la construction d’un pont? Il n’a que sa propre opinion, ses propres valeurs, et les intérêts de sa circonscription à respecter.
Bien sûr, c’est une utopie, mais je conseille tout de même à tous de lire de livre de Lazure.
Je crois que Sébastien Lavoie perd allégrement son temps. Les journalistes sont les champions pour faire croire des choses et jouer les avocats du diable…Bonne chance pour leur coller une étiquette…Il aurait dû écouter l’émission de Christiane Charette où trois journalistes (dont une française) ont refusé de se prononcer et ont dit pourquoi…
Monsieur Martineau, dans le journal de Montréal d’aujourd’hui, 16 mars, a repris cette idée de non-partisanerie dans sa chronique.
S’il fait référence à l’ouvrage de monsieur Lazure, il ne mentionne pas le fait que monsieur Proulx en parlait également sur son blogue… la veille.
Ainsi, une tendance se maintient: ce dont on parle ici finit par faire parler ailleurs.
Bref, la récupération d’idée ne se fait pas uniquement en politique, mais dans le domaine des médias aussi. 🙂