John Rambo, à l'âge d'or |
Un peu à la manière des choix culturels de Josée Blanchette chaque semaine dans Le Devoir, je me permet quelques mots sur quelques trucs remarqués cette semaine…
Trouvé ridicule: La publicité "Solarium de Paris, inventé et fabriqué au Québec!"
Officiellement écoeuré: Des cahiers spéciaux sur Le Jour de la Terre pour nous dire qu'il faut faire plus de vélo, couper l'eau en se brossant les dents et nettoyer sa cour avec un balai plutôt qu'avec un tuyau d'arrosage. Ces fuckin' "p'tits gestes" à la con ne font que donner l'illusion que l'on fait quelque chose "pour la planète". C'est toutefois complètement inefficace. Demander à des individus de faire des gestes collectifs, sans qu'ils n'en retirent aucun bénéfice individuel direct et tangible, c'est donner un coup d'épée dans l'eau. Ce qu'il faut, ce sont des lois. Des lois incitatives, des récompenses pour ceux qui sont verts. Des taxes et des emmerdements fiscaux pour ceux qui s'en sacrent de l'environnement. Le jour où ce sera ce seul message que les écolos marteleront, en en profitant pour nous sacrer patience avec nos petits sacs de plastique à l'épicerie, on pourra dire que la cause environnementale aura fait un vrai pas de géant.
Estomaqué: Quoi, c'est encore à l'affiche, Nos voisins Dhantsu?
Haussé les épaules comme si plus rien ne me touchait vraiment: En apprenant que Mario Dumont avait nommé comme critique officiel en matière de culture le maire de Mandeville, un ancien boucher qui, selon Le Devoir, "détient un DEC en sciences humaines du Cégep de Joliette et ne présente aucune expérience notable dans le secteur des arts, des lettres ou des industries culturelles." Le village de Mandeville "compte moins de 2000 habitants. En 2006, la municipalité consacrait près de 173 000 $ sur un budget de 2,4 millions à son volet «loisirs et culture». L'édifice de la mairie de Mandeville abrite une bibliothèque municipale ouverte quatre heures par semaine."
Vu: Les premières photos du plateau de Rambo IV.
Perdu tout espoir: En découvrant ce matin dans le Journal de Montréal que des gens étaient prêts à débourser 11$US pour voir des vidéos de femmes (habillées) fumant des cigarettes pendant une dizaine de minutes. Le monde ne va pas bien du tout, les amis.
Votre copié/collé d’un texte de Syéphane Baillargeon sur François Benjamin ne sert qu’à répercuter une fausseté. Baillargeon n’a pas pris la peine de faire un interurbain pour poser quelques questions pertinentes au sujet principal de son article. Il aurait pu, sans que cela ne lui coûte un sou, parler à sa collègue Katleen Lévesque qui, elle, n’a pas hésité à sortir de l’Île pour aller passer quelques heures avec François Benjamin alors en campagne électorale dans son comté, en région.
Le journaliste aurais été surpris d’apprendre que l’ex-maire de Mandeville a été président de la Maison nationale des Patriotes, un centre d’interprétation sur la Rébellion de 1837-1838 situé à Saint-Denis-sur-Richelieu et qu’il est bien au fait des difficultés de financement des musées québécois à commencer par les petits musées régionaux. Évidemment, cette découverte aurait jeté par terre l’idée première qui devait se dégager de son article : un gars issu du fin fond d’une région ne peut, évidemment, comprendre quoi que ce soit à la Culture.
Mandeville avec ses 2000 citoyens a une petite bibliothèque qui fonctionne avec des bénévoles ça ne les empêche pas de contribuer par leurs impôts au financement de la luxueuse Grande bibliothèque située en plein cour de l’arrondissement Ville-Marie à Montréal!
En discutant avec le député de Berthier, il aurait aussi appris que c’est lui qui a permis à Yann Perreault ou Daniel Boucher de faire leur première grande scène alors qu’il organisait, à Joliette, le grand spectacle de la Saint-Jean. Évidemment, se produire en région devant 25 000 personnes ça compte moins que de le faire devant 2000 au Spectrum. Je pourrais aussi souligner ses excellents contacts avec le milieu cinématographique québécois, mais qu’en a à faire le journaliste du Devoir que ce député de campagne puisse parler cinéma avec Charles Binamé, Éric Canuel ou Julien Poulain ou encore théâtre avec Dominique Champagne?